Notre première analyse de ce budget est de considérer les sources de financement.
C’est l’occasion de rappeler le rôle de l’Etat. L’Etat tire son pouvoir de l’impôt qu’il prélève et nous ne connaissons pas le montant exact de l’impôt et des taxes levés en MARTINIQUE par l’Etat. Ce chiffre ne semble pas intéresser nos élus, plus enclins à chercher des poux sous les bras de leurs adversaires pour illustrer leur clivage. Or ce chiffre est fondamental. Sans remettre en cause notre appartenance à la France, savoir combien l’impôt et les taxes rapportent en MARTINIQUE est fondamental. Comment savoir si ce budget est un budget de danseuses, d’assistés ou de citoyens capables de produire la richesse qu’ils consomment.
Cette information est fondamentale, vous en conviendrez. Car si en fait la CTM gère un argent venu d’ailleurs, doit-elle se comporter comme si le pays était indépendant? N’ayant pas les chiffres justes, nous avons fait des extrapolations, notamment celle de savoir si le montant donné par l’Etat à la CTM par la Dotation Globale de Fonctionnement est supérieur aux taxes levées en Martinique.
Pour hypothèse, il est admis que le montant d’argent qui tourne en MARTINIQUE serait de 6 milliards. La CTM représentant 1 milliard. Arbitrairement nous avons pris 50 % de cette somme que nous considérons comme liée au commerce. Soit 3 milliards. Sur cette somme le montant de TVA prélevé serait de 255 millions en sachant que le taux de la TVA est de 8,5%. Mais retenez ce chiffre.
Si nous avons choisi cette taxe c’est parce que c’est la seule taxe que tous les Martiniquais payent quelque soit leur situation sur tout ce qu’ils achètent, à quelques exceptions près. Par exemple la TVA sur le pain est de 2.10 %. Il existe des produits exonérés de TVA comme l’essence et il existe même des produits sur lesquels la TVA est non perçue mais récupérable pour les entreprises ,par exemple.
Pour raisonner par exagération on pourrait dire que si tous les Martiniquais, payaient de la TVA sur tout l’argent qui se dépense en MARTINIQUE, le montant de la TVA serait de 510 millions. Or la seule dotation de l’État est de 571,28 M€ sur le budget 2018 de la CTM.
Certes ce n’est pas la seule taxe payée par les MARTINIQUAIS, mais on peut dire que si le budget de la CTM est de plus d’un milliard, les seuls Martiniquais ne pourraient pas payer le budget de fonctionnement de leur collectivité.
Ce budget est donc un budget de solidarité de la France, et il est regrettable que les élus ne disent pas plus qu’ils gèrent un budget dont les ressources externes sont de 72 % sur un peu plus d'un milliard €.
Si c’était le cas peut être que les critiques seraient moins frontales en particulier sur le budget des investissements qui concernent le monde économique dont la production par la TVA serait de 255 millions sur la base de 3 milliards d’ activités en tous genres taxées.
Très probablement que vous vous demanderez ce que nous voulons vous faire comprendre par cette démonstration. Nous voulons vous dire en fait que la guerre qui existe entre le PPM et le MIM n’est en fait qu’une différence de vue sur la manière de dépenser un argent qui vient de l’État.
Le PPM considère qu’il faut faire levier à partir de l’argent de l’Etat. Par exemple par des partenariats du type VINCI pour le TCSP.
Le MIM lui, considère qu’il convient sur la base de la capacité d’autofinancement de la collectivité, de faire levier sur les fonds Européens dont la CTM a la charge.
Il s’agit donc bien de deux points de vue bien opposés, dont l’argumentation peut justifier le choix. Cette différence de vue devient une différence politique si on considère que les Indépendantistes gèrent le pays, comme si le pays était un pays indépendant, alors que les autonomistes le gèrent comme une injonction faite à l’Etat pour dire à ce dernier qui si le pays est endetté par l’investissement d’infrastructures nouvelles , c’est à cause de l’état dans lequel ce même Etat à laissé le pays au moment du début de la décentralisation.
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Cette information est fondamentale, vous en conviendrez. Car si en fait la CTM gère un argent venu d’ailleurs, doit-elle se comporter comme si le pays était indépendant? N’ayant pas les chiffres justes, nous avons fait des extrapolations, notamment celle de savoir si le montant donné par l’Etat à la CTM par la Dotation Globale de Fonctionnement est supérieur aux taxes levées en Martinique.
Pour hypothèse, il est admis que le montant d’argent qui tourne en MARTINIQUE serait de 6 milliards. La CTM représentant 1 milliard. Arbitrairement nous avons pris 50 % de cette somme que nous considérons comme liée au commerce. Soit 3 milliards. Sur cette somme le montant de TVA prélevé serait de 255 millions en sachant que le taux de la TVA est de 8,5%. Mais retenez ce chiffre.
Si nous avons choisi cette taxe c’est parce que c’est la seule taxe que tous les Martiniquais payent quelque soit leur situation sur tout ce qu’ils achètent, à quelques exceptions près. Par exemple la TVA sur le pain est de 2.10 %. Il existe des produits exonérés de TVA comme l’essence et il existe même des produits sur lesquels la TVA est non perçue mais récupérable pour les entreprises ,par exemple.
Pour raisonner par exagération on pourrait dire que si tous les Martiniquais, payaient de la TVA sur tout l’argent qui se dépense en MARTINIQUE, le montant de la TVA serait de 510 millions. Or la seule dotation de l’État est de 571,28 M€ sur le budget 2018 de la CTM.
Certes ce n’est pas la seule taxe payée par les MARTINIQUAIS, mais on peut dire que si le budget de la CTM est de plus d’un milliard, les seuls Martiniquais ne pourraient pas payer le budget de fonctionnement de leur collectivité.
Ce budget est donc un budget de solidarité de la France, et il est regrettable que les élus ne disent pas plus qu’ils gèrent un budget dont les ressources externes sont de 72 % sur un peu plus d'un milliard €.
Si c’était le cas peut être que les critiques seraient moins frontales en particulier sur le budget des investissements qui concernent le monde économique dont la production par la TVA serait de 255 millions sur la base de 3 milliards d’ activités en tous genres taxées.
Très probablement que vous vous demanderez ce que nous voulons vous faire comprendre par cette démonstration. Nous voulons vous dire en fait que la guerre qui existe entre le PPM et le MIM n’est en fait qu’une différence de vue sur la manière de dépenser un argent qui vient de l’État.
Le PPM considère qu’il faut faire levier à partir de l’argent de l’Etat. Par exemple par des partenariats du type VINCI pour le TCSP.
Le MIM lui, considère qu’il convient sur la base de la capacité d’autofinancement de la collectivité, de faire levier sur les fonds Européens dont la CTM a la charge.
Il s’agit donc bien de deux points de vue bien opposés, dont l’argumentation peut justifier le choix. Cette différence de vue devient une différence politique si on considère que les Indépendantistes gèrent le pays, comme si le pays était un pays indépendant, alors que les autonomistes le gèrent comme une injonction faite à l’Etat pour dire à ce dernier qui si le pays est endetté par l’investissement d’infrastructures nouvelles , c’est à cause de l’état dans lequel ce même Etat à laissé le pays au moment du début de la décentralisation.
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