Il n’est donc pas aisé de satisfaire toutes les sensibilités, de combler toutes les tendances, d’autant que chacun de ces groupes disposent de satellites territoriaux, financés par la CTM où ces derniers expriment leurs convictions idéologiques. C’est le cas de MARTINIQUE ECOLOGIE, du très critiqué conseiller exécutif Louis Boutrin, de Marinette Torpille pour la droite, de Karine Mousseau au tourisme, toujours pour la droite, de Francis Carole pour le PALIMA, dans le secteur du social, pour quelques exemples.
Autrement dit outre l’opposition EPMN, la CTM est actuellement une conjonction d’idéologie, de projets, et d’actions du groupe majoritaire. On peut regretter que la loi exclue du fonctionnement de la CTM, un groupe important représentatif de presque 70 000 électeurs, mais c’est ainsi que la CTM aura été finalement emballée. Le vote de décembre 2015 se sera traduit par une répartition des rôles et une obligation pour le groupe majoritaire de faire tourner la machine.
La pratique d’une gestion d’une collectivité locale, se traduisant par un budget c’est donc chaque année, une impulsion, un style, une vision et une manière d’envisager le futur qui s’exprime. Cette expression est validée par la légitimité du vote des électeurs, mais devient critiquable par l’opposition.
L’opinion publique a donc son mot à dire au moins pour deux raisons. La première c’est que l’engagement citoyen se nourrit de l’information, que ce citoyen est en mesure d’aller chercher pour satisfaire sa curiosité et charpenter sa conscience politique . La seconde n’est pas moindre, au contraire, car elle montre que le citoyen martiniquais entre les taxes directes et indirectes est le second financeur du budget de la CTM après l’État. Par conséquent ne pas s’intéresser à ce qui a été voté à la CTM c’est se conduire en irresponsable, en candide.
Ce n’est pas le choix que j’ai fait en observateur de la vie politique. Ayant suivi les débats, ayant interrogé les élus, il convient de donner une opinion, une appréciation de ce qui a été fait . Nous ne nous interdisons pas un jugement. Nous ne nous cachons pas derrière un titre de journaliste, ni même de média officiel. Mais la nature ayant horreur du vide, nos intellectuels de renom, ne nous faisant pas bénéficier de leur science, probablement par fainéantise, peut- être par paresse, nous nous considérons comme légitime à donner un avis.
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La pratique d’une gestion d’une collectivité locale, se traduisant par un budget c’est donc chaque année, une impulsion, un style, une vision et une manière d’envisager le futur qui s’exprime. Cette expression est validée par la légitimité du vote des électeurs, mais devient critiquable par l’opposition.
L’opinion publique a donc son mot à dire au moins pour deux raisons. La première c’est que l’engagement citoyen se nourrit de l’information, que ce citoyen est en mesure d’aller chercher pour satisfaire sa curiosité et charpenter sa conscience politique . La seconde n’est pas moindre, au contraire, car elle montre que le citoyen martiniquais entre les taxes directes et indirectes est le second financeur du budget de la CTM après l’État. Par conséquent ne pas s’intéresser à ce qui a été voté à la CTM c’est se conduire en irresponsable, en candide.
Ce n’est pas le choix que j’ai fait en observateur de la vie politique. Ayant suivi les débats, ayant interrogé les élus, il convient de donner une opinion, une appréciation de ce qui a été fait . Nous ne nous interdisons pas un jugement. Nous ne nous cachons pas derrière un titre de journaliste, ni même de média officiel. Mais la nature ayant horreur du vide, nos intellectuels de renom, ne nous faisant pas bénéficier de leur science, probablement par fainéantise, peut- être par paresse, nous nous considérons comme légitime à donner un avis.
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