Les nombreuses atrocités dont la politique des États-Unis est responsable constituent la plus grande menace qui soit pour la paix, la prospérité et le bonheur du monde, alors, il faut souhaiter que les dirigeants américains s’opposent sans ambiguité aux aventures militaires de l’Amérique, parce que ces interventions sont - sans ambiguité - malfaisantes.
Il n’y a rien de bon à dire sur le fait de déverser des mégatonnes de puissantes bombes sur des foules d’innocents, d’envahir leurs pays, de renverser leurs gouvernements, d’occuper leurs terres, d’enfoncer les portes de leurs citoyens, de tuer le père, de violer la mère, de traumatiser les enfants et de torturer ceux qui s’opposent à tout cela...
Club Obama/CulteObama
Les brassées de louanges déversées sur le président Obama à propos de son discours au monde Musulman et au monde Africain par les écrivains de gauche, et les élites de partout sont inquiétantes.
Je parle de gens qui sont capables de relever les hypocrisies dans ces discours et les distortions, les omissions et les contradictions, les remarques vraies mais hors de propos, les indiscutables mensonges, les déclarations d’optimisme qu’aucune action ne justifie, l’indifférence aux victimes.
Pourtant, il est évident que ces commentateurs en ont été impressionnés, souvent très impressionnés. Où que ce soit dans le monde, ce genre d’état d’esprit confine à un culte.
Dans de tels cas, il faut aller voir au-delà de l’intellectuel et tenir compte de l’attrait émotionnel. Nous savons tous que le monde affronte en ce moment une terrible adversité –
Trois Grands Problèmes : une violence universelle incessante, une crise financière qui provoque des souffrances économiques, la dégradation de l’environnement.
Dans tous ces domaines, les États-Unis portent plus de responsabilité que n’importe quel autre pays. Quoi de mieux pour satisfaire l’intense désir de soulagement de l’humanité qu’un nouveau président américain qui, semble-t-il, comprend les problèmes, admet plus ou moins que son pays en est responsable à l’un ou l’autre degré et exprime « avec éloquence » son désir et sa détermination de changer la politique des États-Unis, tout en encourageant le reste du monde à suivre son stimulant exemple.
Est-il surprenant que nous soyons en 1964, que les Beatles viennent de débarquer à New York, et que tout le monde se prenne pour une petite jeune fille ?
Je pourrais passer en revue les discours qu’Obama a donné au Caire et au Ghana et relever une par une les hypocrisies patentes, les platitudes, les couillonnades pures et simples et tout le reste (« J’ai interdit sans équivoque l’usage de la torture aux États-Unis » et pas un mot sur son transfert à l’étranger, à commencer par le pays même où il était en train de parler. «
Aucune nation ne devrait choisir qui peut et qui ne peut pas posséder d’engins nucléaires », quand c’est précisément ce que les États-Unis sont en train de faire à propos de l’Iran et de la Corée du Nord.)
Mais comme d’autres ont très bien su relever ces flagrantes effronteries, je voudrais m’y prendre d’une autre façon pour aborder le problème – le problème de gens éduqués et de gens un peu moins éduqués aux prises avec un politicien de carrière en train de dire « tout ce qui est juste », de gaver d’espoir des milliards qui en sont affamés et qui l’avalent comme s’ils étaient des nourrissons de la veille.
Attendons cet homme aux actes, car il reste un américain .
Il n’y a rien de bon à dire sur le fait de déverser des mégatonnes de puissantes bombes sur des foules d’innocents, d’envahir leurs pays, de renverser leurs gouvernements, d’occuper leurs terres, d’enfoncer les portes de leurs citoyens, de tuer le père, de violer la mère, de traumatiser les enfants et de torturer ceux qui s’opposent à tout cela...
Club Obama/CulteObama
Les brassées de louanges déversées sur le président Obama à propos de son discours au monde Musulman et au monde Africain par les écrivains de gauche, et les élites de partout sont inquiétantes.
Je parle de gens qui sont capables de relever les hypocrisies dans ces discours et les distortions, les omissions et les contradictions, les remarques vraies mais hors de propos, les indiscutables mensonges, les déclarations d’optimisme qu’aucune action ne justifie, l’indifférence aux victimes.
Pourtant, il est évident que ces commentateurs en ont été impressionnés, souvent très impressionnés. Où que ce soit dans le monde, ce genre d’état d’esprit confine à un culte.
Dans de tels cas, il faut aller voir au-delà de l’intellectuel et tenir compte de l’attrait émotionnel. Nous savons tous que le monde affronte en ce moment une terrible adversité –
Trois Grands Problèmes : une violence universelle incessante, une crise financière qui provoque des souffrances économiques, la dégradation de l’environnement.
Dans tous ces domaines, les États-Unis portent plus de responsabilité que n’importe quel autre pays. Quoi de mieux pour satisfaire l’intense désir de soulagement de l’humanité qu’un nouveau président américain qui, semble-t-il, comprend les problèmes, admet plus ou moins que son pays en est responsable à l’un ou l’autre degré et exprime « avec éloquence » son désir et sa détermination de changer la politique des États-Unis, tout en encourageant le reste du monde à suivre son stimulant exemple.
Est-il surprenant que nous soyons en 1964, que les Beatles viennent de débarquer à New York, et que tout le monde se prenne pour une petite jeune fille ?
Je pourrais passer en revue les discours qu’Obama a donné au Caire et au Ghana et relever une par une les hypocrisies patentes, les platitudes, les couillonnades pures et simples et tout le reste (« J’ai interdit sans équivoque l’usage de la torture aux États-Unis » et pas un mot sur son transfert à l’étranger, à commencer par le pays même où il était en train de parler. «
Aucune nation ne devrait choisir qui peut et qui ne peut pas posséder d’engins nucléaires », quand c’est précisément ce que les États-Unis sont en train de faire à propos de l’Iran et de la Corée du Nord.)
Mais comme d’autres ont très bien su relever ces flagrantes effronteries, je voudrais m’y prendre d’une autre façon pour aborder le problème – le problème de gens éduqués et de gens un peu moins éduqués aux prises avec un politicien de carrière en train de dire « tout ce qui est juste », de gaver d’espoir des milliards qui en sont affamés et qui l’avalent comme s’ils étaient des nourrissons de la veille.
Attendons cet homme aux actes, car il reste un américain .