Ces événements surviennent dans une Algérie française découpée en plusieurs départements mais profondément divisée entre :
– 8 millions de musulmans qui ont un statut d'indigène et relèvent du droit coranique coutumier,
– près d'un million de citoyens français : immigrants de la métropole et du bassin méditerranéen, juifs locaux naturalisés en 1870, musulmans en très petit nombre ayant renoncé à leur statut coranique.
De très grands écarts de niveau de vie et d'éducation séparent les deux communautés (au recensement de 1948, un musulman sur dix seulement déclare savoir parler le français, soit une proportion bien inférieure à celle que l'on observe en 2000).
Les clivages sociaux sont entretenus et aggravés par l'opposition constante, des Européens et assimilés, à toute concession politique à la majorité musulmane. Malgré cela, les indépendantistes, surnommés avec mépris «fellagha» (coupeurs de route), sont encore très minoritaires et sans soutien consistant dans la population musulmane.
Au bout de ce combat engagé les français ont été chassés de l'Algérie.
– 8 millions de musulmans qui ont un statut d'indigène et relèvent du droit coranique coutumier,
– près d'un million de citoyens français : immigrants de la métropole et du bassin méditerranéen, juifs locaux naturalisés en 1870, musulmans en très petit nombre ayant renoncé à leur statut coranique.
De très grands écarts de niveau de vie et d'éducation séparent les deux communautés (au recensement de 1948, un musulman sur dix seulement déclare savoir parler le français, soit une proportion bien inférieure à celle que l'on observe en 2000).
Les clivages sociaux sont entretenus et aggravés par l'opposition constante, des Européens et assimilés, à toute concession politique à la majorité musulmane. Malgré cela, les indépendantistes, surnommés avec mépris «fellagha» (coupeurs de route), sont encore très minoritaires et sans soutien consistant dans la population musulmane.
Au bout de ce combat engagé les français ont été chassés de l'Algérie.