« Paris, le 03 octobre 2016 Mes chers compatriotes et amis de Martinique,
« Paris, le 03 octobre 2016 Mes chers compatriotes et amis de Martinique,
Mon projet pour la France, c’est aussi mon projet pour les outre-mer. Tout au long de ces deux années, je suis allé à la rencontre de tous les Français. J’ai voulu me rendre dans nos territoires des trois Océans. A la suite de tous ces moments d’échange et de partage, j’ai réuni dans ces cahiers de l’outre-mer, les axes essentiels de l’ambition et la vision que je porterai si vous me désignez à la primaire de la droite et du centre.
Lors de mon déplacement en Martinique en avril dernier, vous m’avez fait part de plusieurs défis auxquels est confronté votre territoire qui méritent un engagement fort de l’Etat au côté des acteurs locaux, élus, responsables économiques et associatifs pour permettre un nouvel élan.
Mais vous m’avez aussi fait partager votre conviction que la Martinique est porteuse de multiples atouts: tissu entrepreneurial dynamique et innovant, biodiversité exceptionnelle, patrimoine naturel, culturel, gastronomique au service d’un tourisme synonyme d’emploi et de richesse, niveau élevé des services et équipements publics, appareil de formation diversifié et enfin une identité riche ancrée dans une triple réalité caribéenne, française et européenne !
Je veillerai d’abord à consolider le nouvel équilibre dans les institutions locales créé par la mise en place au 1er janvier 2016 de la collectivité territoriale de Martinique : le prochain quinquennat doit être celui de l’accompagnement de la CTM, si elle le souhaite, par les services de l’Etat dans le cadre fixé par les lois actuelles, dans un esprit de loyauté et de transparence dans le respect de l’identité de la Martinique.
C’est ce même esprit qui guidera la position de l’Etat au regard de la participation de la Martinique aux organisations régionales de la zone caribéenne et de l’accueil de représentants de la CTM dans les représentations diplomatiques françaises à l’étranger comme la loi le permet désormais.
Je souhaite aussi que l’Etat assume pleinement ses responsabilités dans le domaine de la sécurité des Martiniquais, en liaison étroite avec les élus et les associations qui œuvrent dans le domaine de la prévention et de l’accompagnement. Le niveau des violences contre les personnes ne saurait être accepté comme une forme de fatalité contre laquelle rien ne serait possible ! Je ne me résous pas à cette situation. C’est pourquoi je veillerai à ce que les services chargés de la lutte contre la délinquance et la criminalité ainsi que les services relevant de la Justice bénéficient des moyens humains et matériels adaptés aux enjeux.
Le développement économique et de l’emploi sera une autre de mes priorités, en lien avec la collectivité territoriale de Martinique qui dispose de nombreux moyens dans ces domaines. Une attention particulière sera portée aux questions touchant au tourisme et à la plaisance, au développement de filières agricoles mieux organisées et intégrées permettant de conforter les filières de diversification aux côtés des filières traditionnelles de la banane et de la canne, au développement d’activités liées à la « silver economy » pour accompagner le vieillissement de la population martiniquaise désormais engagé. Je souhaite aussi encourager le développement de filières à haute valeur technologique autour des énergies renouvelables et des technologies de l’information.
J’encouragerai la création de nouveaux clusters et grappes d’entreprises, outils adaptés au tissu des entreprises martiniquaises. Je demanderai à la BPI de mobiliser des financements adaptés à cet effet. Les projets de modernisation du Grand Port de Fort de France et de l’Aéroport Aimé Césaire seront soutenus dans le cadre de la gouvernance partagée régissant ces équipements.
Dans le domaine de la Santé, je veillerai à ce que la modernisation du CHUM soit poursuivie à l’occasion de la mise en service du nouveau plateau technique qui confortera la place d’hôpital de référence de cet établissement dans toute la Caraibe.
La formation fera également l’objet d’une attention soutenue . Elle est la clé d’une bonne insertion dans la vie professionnelle et de l’épanouissement personnel. Il est ainsi essentiel de conforter la place et le rayonnement de l’Université des Antilles, dont je souhaite le maintien de l’unité tout en garantissant l’identité de chacun de ses pôles et qui doit pouvoir s’ouvrir davantage sur l’international.
Enfin, j’ai eu l’occasion de rencontrer des artistes et créateurs passionnés, porteurs de valeurs et d’une identité ouverte, tournée vers l’avenir ; J’ai pu aussi voir combien les enjeux de protection du patrimoine historique sont réels. Je veillerai, en liaison là encore avec les acteurs associatifs et les collectivités à mobiliser les moyens nécessaires au rayonnement de ce tissu d’acteurs locaux incomparables.
Tout cela je le ferai avec un respect profond de ce qu’est la Martinique, son histoire, sa complexité, et, encore une fois, ses atouts. Là où l’État ne peut agir seul, je demanderai aux collectivités et aux acteurs économiques de s’engager, par le biais de contrats dans une vision que je souhaite partagée, sur la base d’échéances précises. C’est comme cela que nous pourrons, ensemble, avancer !
Je suis convaincu de notre réussite collective et de notre capacité à porter ensemble une ambition nouvelle pour la France et pour la Martinique.
Je vous demande de vous mobiliser pour faire gagner la droite et le centre et de participer à l’élection primaire du mois de novembre qui sera décisive. »
Mon projet pour la France, c’est aussi mon projet pour les outre-mer. Tout au long de ces deux années, je suis allé à la rencontre de tous les Français. J’ai voulu me rendre dans nos territoires des trois Océans. A la suite de tous ces moments d’échange et de partage, j’ai réuni dans ces cahiers de l’outre-mer, les axes essentiels de l’ambition et la vision que je porterai si vous me désignez à la primaire de la droite et du centre.
Lors de mon déplacement en Martinique en avril dernier, vous m’avez fait part de plusieurs défis auxquels est confronté votre territoire qui méritent un engagement fort de l’Etat au côté des acteurs locaux, élus, responsables économiques et associatifs pour permettre un nouvel élan.
Mais vous m’avez aussi fait partager votre conviction que la Martinique est porteuse de multiples atouts: tissu entrepreneurial dynamique et innovant, biodiversité exceptionnelle, patrimoine naturel, culturel, gastronomique au service d’un tourisme synonyme d’emploi et de richesse, niveau élevé des services et équipements publics, appareil de formation diversifié et enfin une identité riche ancrée dans une triple réalité caribéenne, française et européenne !
Je veillerai d’abord à consolider le nouvel équilibre dans les institutions locales créé par la mise en place au 1er janvier 2016 de la collectivité territoriale de Martinique : le prochain quinquennat doit être celui de l’accompagnement de la CTM, si elle le souhaite, par les services de l’Etat dans le cadre fixé par les lois actuelles, dans un esprit de loyauté et de transparence dans le respect de l’identité de la Martinique.
C’est ce même esprit qui guidera la position de l’Etat au regard de la participation de la Martinique aux organisations régionales de la zone caribéenne et de l’accueil de représentants de la CTM dans les représentations diplomatiques françaises à l’étranger comme la loi le permet désormais.
Je souhaite aussi que l’Etat assume pleinement ses responsabilités dans le domaine de la sécurité des Martiniquais, en liaison étroite avec les élus et les associations qui œuvrent dans le domaine de la prévention et de l’accompagnement. Le niveau des violences contre les personnes ne saurait être accepté comme une forme de fatalité contre laquelle rien ne serait possible ! Je ne me résous pas à cette situation. C’est pourquoi je veillerai à ce que les services chargés de la lutte contre la délinquance et la criminalité ainsi que les services relevant de la Justice bénéficient des moyens humains et matériels adaptés aux enjeux.
Le développement économique et de l’emploi sera une autre de mes priorités, en lien avec la collectivité territoriale de Martinique qui dispose de nombreux moyens dans ces domaines. Une attention particulière sera portée aux questions touchant au tourisme et à la plaisance, au développement de filières agricoles mieux organisées et intégrées permettant de conforter les filières de diversification aux côtés des filières traditionnelles de la banane et de la canne, au développement d’activités liées à la « silver economy » pour accompagner le vieillissement de la population martiniquaise désormais engagé. Je souhaite aussi encourager le développement de filières à haute valeur technologique autour des énergies renouvelables et des technologies de l’information.
J’encouragerai la création de nouveaux clusters et grappes d’entreprises, outils adaptés au tissu des entreprises martiniquaises. Je demanderai à la BPI de mobiliser des financements adaptés à cet effet. Les projets de modernisation du Grand Port de Fort de France et de l’Aéroport Aimé Césaire seront soutenus dans le cadre de la gouvernance partagée régissant ces équipements.
Dans le domaine de la Santé, je veillerai à ce que la modernisation du CHUM soit poursuivie à l’occasion de la mise en service du nouveau plateau technique qui confortera la place d’hôpital de référence de cet établissement dans toute la Caraibe.
La formation fera également l’objet d’une attention soutenue . Elle est la clé d’une bonne insertion dans la vie professionnelle et de l’épanouissement personnel. Il est ainsi essentiel de conforter la place et le rayonnement de l’Université des Antilles, dont je souhaite le maintien de l’unité tout en garantissant l’identité de chacun de ses pôles et qui doit pouvoir s’ouvrir davantage sur l’international.
Enfin, j’ai eu l’occasion de rencontrer des artistes et créateurs passionnés, porteurs de valeurs et d’une identité ouverte, tournée vers l’avenir ; J’ai pu aussi voir combien les enjeux de protection du patrimoine historique sont réels. Je veillerai, en liaison là encore avec les acteurs associatifs et les collectivités à mobiliser les moyens nécessaires au rayonnement de ce tissu d’acteurs locaux incomparables.
Tout cela je le ferai avec un respect profond de ce qu’est la Martinique, son histoire, sa complexité, et, encore une fois, ses atouts. Là où l’État ne peut agir seul, je demanderai aux collectivités et aux acteurs économiques de s’engager, par le biais de contrats dans une vision que je souhaite partagée, sur la base d’échéances précises. C’est comme cela que nous pourrons, ensemble, avancer !
Je suis convaincu de notre réussite collective et de notre capacité à porter ensemble une ambition nouvelle pour la France et pour la Martinique.
Je vous demande de vous mobiliser pour faire gagner la droite et le centre et de participer à l’élection primaire du mois de novembre qui sera décisive. »