Actuellement en Martinique, à l’heure de la technologie avancée, du numérique… on est dans l’impossibilité de savoir le nombre d’enfants à risque, voire d’enfants porteurs de handicap, et le profil de ces handicaps…
Enfin, un syndicalisme aberrant, dont la motivation semble loin d’être l’amélioration de la santé de la population voire du personnel lui-même (sinon il s’y prendrait autrement) gangrène l’ensemble du système !!!
Nos soignants, qu’ils soient des structures publiques ou privées, sans parler des libéraux (infirmiers, kinésithérapeutes … ) entrés dans une logique économique de rentabilité, que leur impose peut être le système, ne sont pas formés à une prise en charge simplement humaine du patient. (5 prises en charge simultanée dans un cabinet de kiné, une infirmière libérale voyant près de 30 malades en moyenne par jour… les exemples sont multiples…)
Concernant le second argument, il s’éteint de lui-même quand on sait que le nombre d’universitaires en charge de cette formation de nos futurs soignants du CHU de Fort de France ou de Pointe à Pitre, correspond à 40 ou 50 % du personnel universitaire du plus petit CHU de France, nécessaire à cette formation.
Le professeur St Rose, dans sa présentation a fait un constat de notre isolement au sein de la caraïbe, et de la posture d’appendice inadapté, non attractif et sous perfusion de notre système de formation des médecins, dont nous voulons être si fiers.
C’est un constat fait il y a déjà 20 ans, par un groupe de praticiens hospitaliers. La situation n’a pas avancé d’un iota, montrant ainsi que le formatage qui nous gangrène nous conduit à l’immobilisme !
De plus, une grande majorité des étudiants formés ne sont pas motivés à revenir.
Le troisième argument, qui pourrait à première vue se comprendre, est une simple boursouflure de l’ego de quelques praticiens ou politiques, quand on sait que ces services hyperspécialisés requièrent un bassin de population, pour l’instant insuffisant dans nos iles, prises isolément.
L’organisation d’un système de soins, au bénéfice de ces hyperspécialités, rayonnant sur un bassin caribéen élargi, tarde à venir…
Certes, la Martinique a un taux de cancer de la prostate parmi les plus élevé du monde ! Mais aucun travail épidémiologique de fond ne vient analyser le pourquoi de façon à en faire tarir la source !
Nous sommes nous aussi rentrés dans l’aire de l’IRM comme examen de référence pour quelque pathologie que ce soit, et nombre de patients sont appelés à en faire plusieurs dans la même année, (sans tenir compte de l’irradiation que cela peut entrainer). Cette facilité de recours à l’IRM est à l’origine d’un engorgement des services d’imagerie, et cette imagerie performante certes, sensée éclairer la clinique, la remplace tout simplement.
Le système d’information médicale, chargé de monitorer le parcours général du patient est une gabegie, avant d’être une Arlésienne. Le résultat était prévisible dès sa mise en place, car il ne tenait nullement compte des us et coutumes des patients et praticiens que l’on voulait fédérer.
Actuellement en Martinique, à l’heure de la technologie avancée, du numérique… on est dans l’impossibilité de savoir le nombre d’enfants à risque, voire d’enfants porteurs de handicap, et le profil de ces handicaps…et donc d’anticiper sur les moyens à mettre en œuvre pour leur accompagnement.
La liste des insuffisances et des paradoxes du système serait longue…
La responsabilité est amplement partagée, à des degrés divers, par tous les acteurs d’un système autiste, qui reste sourd aux plaintes des patients et qui est dans l’incapacité de s’auto évaluer !!!
Il est du bon sens le plus basique que pour juguler un mal, on en fait d’abord le diagnostic, puis on va en traiter les causes… à la racine.
Ici, c’est l’inverse, on entretien d’abord le mal, et ensuite on installe un système inadapté pour le résoudre.
Les projections sur la prévalence des maladies chroniques non infectieuses à l’échelle mondiale est plus que préoccupante
Le mode de vie actuel de la population martiniquaise, est la source d’une grande majorité de toutes ces pathologies dont l’incidence explose, et laisse présager d’un avenir sombre en ce qui concerne la santé d’une population vieillissante, et son coût à venir, à plus ou moins long terme.
La santé n’est pas la gestion de la maladie,
Rien n’est plus difficile que de changer les comportements, habitudes de vie et croyances.
Et Laisser croire à la population qu’elle peut sans modifier son comportement et ses habitudes de vie, evoluer en bonne santé est une Illusion entretenue … un Mensonge délibéré !!!
Et pourtant, le système a laissé, l’éducation à la santé, la prévention, en grande partie à des associations à qui il dispense de façon parcimonieuse quelques subsides pour fonctionner. Et parfois sans contrôle de l’efficacité des méthodes et techniques employées !
Le droit au logement décent, les solidarités intergénérationnelles, la gestion du stress au travail… éléments importants de la santé psychique ne sont pas pris en compte comme tels. (2 à 3 tentatives de suicide sont semble t’il pris en charge par jour en Martinique)
Nos soignants, qu’ils soient des structures publiques ou privées, sans parler des libéraux (infirmiers, kinésithérapeutes … ) entrés dans une logique économique de rentabilité, que leur impose peut être le système, ne sont pas formés à une prise en charge simplement humaine du patient. (5 prises en charge simultanée dans un cabinet de kiné, une infirmière libérale voyant près de 30 malades en moyenne par jour… les exemples sont multiples…)
Concernant le second argument, il s’éteint de lui-même quand on sait que le nombre d’universitaires en charge de cette formation de nos futurs soignants du CHU de Fort de France ou de Pointe à Pitre, correspond à 40 ou 50 % du personnel universitaire du plus petit CHU de France, nécessaire à cette formation.
Le professeur St Rose, dans sa présentation a fait un constat de notre isolement au sein de la caraïbe, et de la posture d’appendice inadapté, non attractif et sous perfusion de notre système de formation des médecins, dont nous voulons être si fiers.
C’est un constat fait il y a déjà 20 ans, par un groupe de praticiens hospitaliers. La situation n’a pas avancé d’un iota, montrant ainsi que le formatage qui nous gangrène nous conduit à l’immobilisme !
De plus, une grande majorité des étudiants formés ne sont pas motivés à revenir.
Le troisième argument, qui pourrait à première vue se comprendre, est une simple boursouflure de l’ego de quelques praticiens ou politiques, quand on sait que ces services hyperspécialisés requièrent un bassin de population, pour l’instant insuffisant dans nos iles, prises isolément.
L’organisation d’un système de soins, au bénéfice de ces hyperspécialités, rayonnant sur un bassin caribéen élargi, tarde à venir…
Certes, la Martinique a un taux de cancer de la prostate parmi les plus élevé du monde ! Mais aucun travail épidémiologique de fond ne vient analyser le pourquoi de façon à en faire tarir la source !
Nous sommes nous aussi rentrés dans l’aire de l’IRM comme examen de référence pour quelque pathologie que ce soit, et nombre de patients sont appelés à en faire plusieurs dans la même année, (sans tenir compte de l’irradiation que cela peut entrainer). Cette facilité de recours à l’IRM est à l’origine d’un engorgement des services d’imagerie, et cette imagerie performante certes, sensée éclairer la clinique, la remplace tout simplement.
Le système d’information médicale, chargé de monitorer le parcours général du patient est une gabegie, avant d’être une Arlésienne. Le résultat était prévisible dès sa mise en place, car il ne tenait nullement compte des us et coutumes des patients et praticiens que l’on voulait fédérer.
Actuellement en Martinique, à l’heure de la technologie avancée, du numérique… on est dans l’impossibilité de savoir le nombre d’enfants à risque, voire d’enfants porteurs de handicap, et le profil de ces handicaps…et donc d’anticiper sur les moyens à mettre en œuvre pour leur accompagnement.
La liste des insuffisances et des paradoxes du système serait longue…
La responsabilité est amplement partagée, à des degrés divers, par tous les acteurs d’un système autiste, qui reste sourd aux plaintes des patients et qui est dans l’incapacité de s’auto évaluer !!!
Il est du bon sens le plus basique que pour juguler un mal, on en fait d’abord le diagnostic, puis on va en traiter les causes… à la racine.
Ici, c’est l’inverse, on entretien d’abord le mal, et ensuite on installe un système inadapté pour le résoudre.
Les projections sur la prévalence des maladies chroniques non infectieuses à l’échelle mondiale est plus que préoccupante
Le mode de vie actuel de la population martiniquaise, est la source d’une grande majorité de toutes ces pathologies dont l’incidence explose, et laisse présager d’un avenir sombre en ce qui concerne la santé d’une population vieillissante, et son coût à venir, à plus ou moins long terme.
La santé n’est pas la gestion de la maladie,
Rien n’est plus difficile que de changer les comportements, habitudes de vie et croyances.
Et Laisser croire à la population qu’elle peut sans modifier son comportement et ses habitudes de vie, evoluer en bonne santé est une Illusion entretenue … un Mensonge délibéré !!!
Et pourtant, le système a laissé, l’éducation à la santé, la prévention, en grande partie à des associations à qui il dispense de façon parcimonieuse quelques subsides pour fonctionner. Et parfois sans contrôle de l’efficacité des méthodes et techniques employées !
Le droit au logement décent, les solidarités intergénérationnelles, la gestion du stress au travail… éléments importants de la santé psychique ne sont pas pris en compte comme tels. (2 à 3 tentatives de suicide sont semble t’il pris en charge par jour en Martinique)
Pas de labo de toxicologie localement, et nombre de nos concitoyens devant des symptomatologies chroniques inexpliquées sont considérés comme relevant de la psychiatrie.
Le contexte psychosocial d’une population au lourd héritage, est complètement sous- évalué, et donc peu pris en compte dans les réponses apportées.
Les quelques plans mis en places (plan Cancer, plan contre l’obésité…) fonctionnent avec des méthodes datant d’un autre âge, face à l’incitation agressive à une consommation sans retenue…, et se résume souvent à une journée commémorative…
Les patients, vous et moi, sont poussés à la passivité dans la prise en charge de leur propre santé, puisque le Dieu Médecine et l’ensemble de ses Saints, quelque soit notre comportement délétère, pourra à l’aide d’une pilule magique, ou d’un scalpel électronique, résoudre le problème.
L’obésité, le diabète, l’hypertension, l’autisme, les maladies dégénératives de toute sorte explosent, dans l’indifférence quasi générale…en attendant les conséquences pathologiques qui en découlent avec un coût démesuré pour le budget de la santé.
La santé c’est aussi : les conditions de vie dans un logement décent, le transport, la gestion du stress au travail, l’alimentation la moins dégénérée et polluée possible, l’activité physique adaptée à tous les âges de la vie…
La santé environnementale dans notre contexte, pose vraiment problème, sans avoir droit de cité malgré l’effort de bénévoles qui s’épuisent à devoir démontrer sa réalité, sans écoute ni soutien, alors que cette santé environnementale devrait être un pilier de notre santé du présent et du futur.
L’origine environnementale de nombre de ces maladies chroniques est actuellement un fait établi !!!
Fait occulté par tous les responsables de la santé !!!
Un exemple : suite à cette catastrophe du chlordécone, plus de 15 ans après sa mise en lumière, la Martinique continue à s’intoxiquer au quotidien, dans l’indifférence générale de sa population qui pratique le déni comme système d’auto protection :
Sur quelque marché public que ce soit, vous achetez librement des produits de la terre sans avoir aucune indication sur leur provenance…et donc sur leur potentielle toxicité.
« Chaque jour vers l’enfer nous descendons d’un pas, sans horreur, à travers des ténèbres qui puent ! » disait Charles Baudelaire, dans le prologue des fleurs du mal.
Pour s’évader du chlordécone, le monde scientifique considère actuellement que les perturbateurs endocriniens (on les trouve dans les plastiques, les cosmétiques, les retardateurs de flamme, les pesticides, et autres herbicides PCB, ou insecticides…), sont un fléau majeur de la santé publique aux effets retardés redoutables surtout à faible dose, et en particulier sur les organismes en développement avec des effets à long terme, parfois sur 2 générations.
Actuellement dans les 8 séances de préparation à la naissance et à la parentalité, rares sont les sages-femmes qui pratiquent une information préventive auprès des femmes enceintes puisqu’elles ne sont pas elles même informées de l’impact de ces perturbateurs et autres polluants sur la santé fœtale, physique et psychique de l’enfant voire de l’adulte!
Nous n’avons aucun organisme de recherche sur les maladies environnementales, et sur l’impact de cet environnement sur notre santé et notre cerveau !
1 enfant sur 68 (1 sur 42 chez les garçons) souffre d’autisme, ou de troubles autistiques caractérisés aux Etats unis actuellement, contre 1 sur 450 il y a 20 ans !!!
Nous sommes actuellement dans l’incapacité de dire quel est ce pourcentage en Martinique, mais il croît !!!
La borreliose ne semble pas exister dans notre pays…
Le dosage des métaux lourds (plomb, aluminium, cadmium, mercure, mais aussi oxyde de titane…) n’a pas de réalité chez nous…et pourtant.
L’effet cocktail de molécules chimiques, que l’on sait présentes dans notre environnemment direct, n’est pas évalué !!!
Pas de labo de toxicologie localement, et nombre de nos concitoyens devant des symptomatologies chroniques inexpliquées sont considérés comme relevant de la psychiatrie.
Les exemples sont légion.
Concernant la nutrition (l’alimentation et l’activité physique qui sont 2 piliers majeurs de la santé) l’écrasante majorité de nos professionnels de santé n’en connait pas plus que la population générale qui est parfois mieux informée.
Tout cela est dévolu à des associations plus ou moins performantes avec des moyens dérisoires, chacune avançant ses propres recettes, sans référentiel commun !
On ne peut comprendre en 2017 cet effort disproportionné, mis, avec des moyens de plus en plus sophistiqués et de plus en plus coûteux sur le maintien d’un
« système de santé » aveugle, et ce, au détriment d’une prévention absolument fondamentale dans le processus même de santé !
Passez à la page suivante. Merci
Les quelques plans mis en places (plan Cancer, plan contre l’obésité…) fonctionnent avec des méthodes datant d’un autre âge, face à l’incitation agressive à une consommation sans retenue…, et se résume souvent à une journée commémorative…
Les patients, vous et moi, sont poussés à la passivité dans la prise en charge de leur propre santé, puisque le Dieu Médecine et l’ensemble de ses Saints, quelque soit notre comportement délétère, pourra à l’aide d’une pilule magique, ou d’un scalpel électronique, résoudre le problème.
L’obésité, le diabète, l’hypertension, l’autisme, les maladies dégénératives de toute sorte explosent, dans l’indifférence quasi générale…en attendant les conséquences pathologiques qui en découlent avec un coût démesuré pour le budget de la santé.
La santé c’est aussi : les conditions de vie dans un logement décent, le transport, la gestion du stress au travail, l’alimentation la moins dégénérée et polluée possible, l’activité physique adaptée à tous les âges de la vie…
La santé environnementale dans notre contexte, pose vraiment problème, sans avoir droit de cité malgré l’effort de bénévoles qui s’épuisent à devoir démontrer sa réalité, sans écoute ni soutien, alors que cette santé environnementale devrait être un pilier de notre santé du présent et du futur.
L’origine environnementale de nombre de ces maladies chroniques est actuellement un fait établi !!!
Fait occulté par tous les responsables de la santé !!!
Un exemple : suite à cette catastrophe du chlordécone, plus de 15 ans après sa mise en lumière, la Martinique continue à s’intoxiquer au quotidien, dans l’indifférence générale de sa population qui pratique le déni comme système d’auto protection :
Sur quelque marché public que ce soit, vous achetez librement des produits de la terre sans avoir aucune indication sur leur provenance…et donc sur leur potentielle toxicité.
« Chaque jour vers l’enfer nous descendons d’un pas, sans horreur, à travers des ténèbres qui puent ! » disait Charles Baudelaire, dans le prologue des fleurs du mal.
Pour s’évader du chlordécone, le monde scientifique considère actuellement que les perturbateurs endocriniens (on les trouve dans les plastiques, les cosmétiques, les retardateurs de flamme, les pesticides, et autres herbicides PCB, ou insecticides…), sont un fléau majeur de la santé publique aux effets retardés redoutables surtout à faible dose, et en particulier sur les organismes en développement avec des effets à long terme, parfois sur 2 générations.
Actuellement dans les 8 séances de préparation à la naissance et à la parentalité, rares sont les sages-femmes qui pratiquent une information préventive auprès des femmes enceintes puisqu’elles ne sont pas elles même informées de l’impact de ces perturbateurs et autres polluants sur la santé fœtale, physique et psychique de l’enfant voire de l’adulte!
Nous n’avons aucun organisme de recherche sur les maladies environnementales, et sur l’impact de cet environnement sur notre santé et notre cerveau !
1 enfant sur 68 (1 sur 42 chez les garçons) souffre d’autisme, ou de troubles autistiques caractérisés aux Etats unis actuellement, contre 1 sur 450 il y a 20 ans !!!
Nous sommes actuellement dans l’incapacité de dire quel est ce pourcentage en Martinique, mais il croît !!!
La borreliose ne semble pas exister dans notre pays…
Le dosage des métaux lourds (plomb, aluminium, cadmium, mercure, mais aussi oxyde de titane…) n’a pas de réalité chez nous…et pourtant.
L’effet cocktail de molécules chimiques, que l’on sait présentes dans notre environnemment direct, n’est pas évalué !!!
Pas de labo de toxicologie localement, et nombre de nos concitoyens devant des symptomatologies chroniques inexpliquées sont considérés comme relevant de la psychiatrie.
Les exemples sont légion.
Concernant la nutrition (l’alimentation et l’activité physique qui sont 2 piliers majeurs de la santé) l’écrasante majorité de nos professionnels de santé n’en connait pas plus que la population générale qui est parfois mieux informée.
Tout cela est dévolu à des associations plus ou moins performantes avec des moyens dérisoires, chacune avançant ses propres recettes, sans référentiel commun !
On ne peut comprendre en 2017 cet effort disproportionné, mis, avec des moyens de plus en plus sophistiqués et de plus en plus coûteux sur le maintien d’un
« système de santé » aveugle, et ce, au détriment d’une prévention absolument fondamentale dans le processus même de santé !
Passez à la page suivante. Merci