Dossier réalisé à partir d'une tribune libre de Serge Châlon.
Tout comme en France, le système de santé est dans l’impasse !
Il s’agit en fait d’un système de gestion de la maladie, et non pas d’un système de maintien en santé de la population.
Nous avons pourtant, paradoxalement, dans notre situation de petite ïle, quoique densément peuplée, la possibilité de le faire évoluer de façon considérable.
Son coût exorbitant vient du fait :
Qu’il se veut de par son formatage, un copié-collé de ce qui se fait en France (système hospitalo universitaire…) inadapté à nos contrées (dimension de l’espace et de sa population), et de ce fait, dans une grande difficulté à penser l’accompagnement en santé de la population.
Le système de santé fonctionnant à la Martinique est un système « Hors Sol », qui a sa propre logique, mais qui est inadapté à nos besoins et qui le restera tant que sa logique interne ne sera pas revisitée.
L’objectif général est d’abord invisible…, donc incompréhensible !!!
Il ne s’agit surtout pas d’une prise en charge de la santé de la population, qui présupposerait une analyse dynamique et continue de cet état de santé sous un aspect non pas seulement statistique, mais surtout épidémiologique, et ferait de la gestion de cet état de santé une finalité !
Il s’agit surtout de l’auto-entretien d’un système de gestion de la maladie, posé là, qui répond bien sûr à l’urgence, et à des prises en charges chirurgicales et de réanimation sophistiqués selon les normes, mais qui hormis cela, tel qu’il est actuellement conçu, génère dysfonctionnements continus, frustrations et perception négative de la population.
De plus, ce système sous perfusion, travaille à son auto-asphyxie progressive.
Cela vient du formatage des médecins eux-mêmes, des cadres et des gestionnaires de santé (du sommet à la base de la pyramide), qui reproduisent un modèle sans se demander s‘il est adapté aux besoins de santé de la population et s’acharne à l’entretenir avec la seule exigence d’être dans les normes, et parfois de consolider leur position et leur pouvoir dans le système, qu’elles qu’en soient les raisons !
Il s’agit en fait d’un système de gestion de la maladie, et non pas d’un système de maintien en santé de la population.
Nous avons pourtant, paradoxalement, dans notre situation de petite ïle, quoique densément peuplée, la possibilité de le faire évoluer de façon considérable.
Son coût exorbitant vient du fait :
Qu’il se veut de par son formatage, un copié-collé de ce qui se fait en France (système hospitalo universitaire…) inadapté à nos contrées (dimension de l’espace et de sa population), et de ce fait, dans une grande difficulté à penser l’accompagnement en santé de la population.
Le système de santé fonctionnant à la Martinique est un système « Hors Sol », qui a sa propre logique, mais qui est inadapté à nos besoins et qui le restera tant que sa logique interne ne sera pas revisitée.
L’objectif général est d’abord invisible…, donc incompréhensible !!!
Il ne s’agit surtout pas d’une prise en charge de la santé de la population, qui présupposerait une analyse dynamique et continue de cet état de santé sous un aspect non pas seulement statistique, mais surtout épidémiologique, et ferait de la gestion de cet état de santé une finalité !
Il s’agit surtout de l’auto-entretien d’un système de gestion de la maladie, posé là, qui répond bien sûr à l’urgence, et à des prises en charges chirurgicales et de réanimation sophistiqués selon les normes, mais qui hormis cela, tel qu’il est actuellement conçu, génère dysfonctionnements continus, frustrations et perception négative de la population.
De plus, ce système sous perfusion, travaille à son auto-asphyxie progressive.
Cela vient du formatage des médecins eux-mêmes, des cadres et des gestionnaires de santé (du sommet à la base de la pyramide), qui reproduisent un modèle sans se demander s‘il est adapté aux besoins de santé de la population et s’acharne à l’entretenir avec la seule exigence d’être dans les normes, et parfois de consolider leur position et leur pouvoir dans le système, qu’elles qu’en soient les raisons !
Crédit photo politique publique
L’écoute, l’empathie, la compassion, ne font pas partie des outils thérapeutiques courants de la grande majorité de nos soignants quel que soit leur niveau de compétence !!! Hors, il s’agit là d’une posture de soin nécessaire à la confiance, la participation active du malade, absolument fondamentale dans le processus de guérison.
Par ailleurs, il y a une gabegie certaine du système public, dont l’évidence est prouvée par la comparaison, toute proportion gardée, de gestion entre une structure privée comme la clinique St Paul et une structure publique comme le CHU, qui sont appelés à prendre en charge les mêmes types de patients, hormis la réanimation, quelques surspécialités et la cancérologie, selon les mêmes normes, et pour des coûts de prise en charge 10 fois supérieurs. Cela devrait déjà poser question, quant à la capacité managériale du système public !
Bien sûr des arguments sont avancés sur la nécessité de maintenir le système en l’état : – C’est le plus grand pourvoyeur d’emplois en Martinique !
- C’est un système qui forme des étudiants, médecins et paramédicaux originaires de la Martinique, et nous devons en être fiers !
- Nous avons besoin d’avoir une technologie de pointe, et des services d’hyper spécialité (Cyclotron…) compte tenu de l’éloignement de la France.
Cela rappelle, même si le contexte est autre, les arguments employés par l’industrie artificielle de la banane, en son temps, marchant à coup de subvention et intoxicant en même temps toute la population sans se poser de question sur les effets secondaires désastreux engendrés par ce type de fonctionnement.
Concernant le premier argument, force est de constater que ce n’est pas un argument recevable quand on sait le coût de ce personnel inéquitablement réparti, pléthorique à certain égard, nécessaire à son fonctionnement (le personnel de certains services étant au bord du burn out, avec une pression de travail démentielle, d’autres dans une inactivité chronique délétère pour leur propre moral et bien sûr pour la dynamique de services et de soins).
Il faut saluer ici le courage de certaines équipes, qui continuent à offrir des soins de très grande qualité à la population Martiniquaise, dans cet environnement particulièrement difficile !!!
Le coût du personnel représente semble-t-il 70 % du budget dans le public. Il participe grandement à l’effondrement du système.
De plus il suffit de passer un séjour dans l’une de ces structures hospitalières de l’hôpital public, qu’il s’agisse du CHUM ou des autres, pour se rendre compte de l’inaptitude du personnel à sa fonction.
Personnel relativement bien formé techniquement, certes ! Mais complétement inadapté à la fonction de soin qui passe d’abord par la fonction de RELATION et L’EMPATHIE avec le patient.
L’écoute, l’empathie, la compassion, ne font pas partie des outils thérapeutiques courants de la grande majorité de nos soignants quel que soit leur niveau de compétence !!!
Hors, il s’agit là d’une posture de soin nécessaire à la confiance, la participation active du malade, absolument fondamentale dans le processus de guérison.
80 % des soignants, toutes catégories confondues, ne connaissent absolument rien à la nutrition (alimentation + exercice physique) qui est un élément reconnu enfin, comme majeur dans la santé de l’individu, laissant le patient après traitement dans les mêmes habitudes nutritionnelles délétères qui ont vraisemblablement été à l’origine de sa pathologie !
Par ailleurs, la cantine de ces hôpitaux, supposée rendre la santé aux malades, est des plus déplorables, tant dans le contenu que dans l’accompagnement.
Passez à la page suivante. Merci
Bien sûr des arguments sont avancés sur la nécessité de maintenir le système en l’état : – C’est le plus grand pourvoyeur d’emplois en Martinique !
- C’est un système qui forme des étudiants, médecins et paramédicaux originaires de la Martinique, et nous devons en être fiers !
- Nous avons besoin d’avoir une technologie de pointe, et des services d’hyper spécialité (Cyclotron…) compte tenu de l’éloignement de la France.
Cela rappelle, même si le contexte est autre, les arguments employés par l’industrie artificielle de la banane, en son temps, marchant à coup de subvention et intoxicant en même temps toute la population sans se poser de question sur les effets secondaires désastreux engendrés par ce type de fonctionnement.
Concernant le premier argument, force est de constater que ce n’est pas un argument recevable quand on sait le coût de ce personnel inéquitablement réparti, pléthorique à certain égard, nécessaire à son fonctionnement (le personnel de certains services étant au bord du burn out, avec une pression de travail démentielle, d’autres dans une inactivité chronique délétère pour leur propre moral et bien sûr pour la dynamique de services et de soins).
Il faut saluer ici le courage de certaines équipes, qui continuent à offrir des soins de très grande qualité à la population Martiniquaise, dans cet environnement particulièrement difficile !!!
Le coût du personnel représente semble-t-il 70 % du budget dans le public. Il participe grandement à l’effondrement du système.
De plus il suffit de passer un séjour dans l’une de ces structures hospitalières de l’hôpital public, qu’il s’agisse du CHUM ou des autres, pour se rendre compte de l’inaptitude du personnel à sa fonction.
Personnel relativement bien formé techniquement, certes ! Mais complétement inadapté à la fonction de soin qui passe d’abord par la fonction de RELATION et L’EMPATHIE avec le patient.
L’écoute, l’empathie, la compassion, ne font pas partie des outils thérapeutiques courants de la grande majorité de nos soignants quel que soit leur niveau de compétence !!!
Hors, il s’agit là d’une posture de soin nécessaire à la confiance, la participation active du malade, absolument fondamentale dans le processus de guérison.
80 % des soignants, toutes catégories confondues, ne connaissent absolument rien à la nutrition (alimentation + exercice physique) qui est un élément reconnu enfin, comme majeur dans la santé de l’individu, laissant le patient après traitement dans les mêmes habitudes nutritionnelles délétères qui ont vraisemblablement été à l’origine de sa pathologie !
Par ailleurs, la cantine de ces hôpitaux, supposée rendre la santé aux malades, est des plus déplorables, tant dans le contenu que dans l’accompagnement.
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