Ce n’est pas de la baisse des moyens des collectivités qui va redonner de la couleur à un secteur cadavérique. Alors, que faire face à cette crise ?
Pour peu que la confiance revienne entre les partenaires,sociaux et que les noms d’oiseaux soient laissés dans la jungle des non-dits et des fausses barbes, c’est sur le plan législatif en premier lieu qu’il convient d’agir. En effet si les prix ne sont pas augmentables pour le client final, pourquoi ne pas imaginer que ce soient les taxes qui baissent ? Sur les matériaux importés qui composent un fort pourcentage du coût de la construction ne pourrait-on pas imaginer une détaxe totale sur tous les matériaux importés y compris le montant de l’octroi de mer, au moins pendant une période. La CTM détient cette manette.
Pour illustrer le problème des coups trop bas, ne pourrait-on pas faire faire des études tests, par des économistes de la construction du coût véritable des prestations et d’un chantier en MARTINIQUE.
Le BATIPRIX cadre des prix en France ne peut plus être l’élément de référence si les conditions d’exploitation sont différentes. Une aide de la collectivité pour une telle étude serait un point de départ pour tous et une manière de démasquer ceux qui jouent de manière irresponsable à la politique de la terre brûlée en pratiquant des prix trop bas, contre leur secteur. Il s’agirait aussi d’un geste fort pour prouver que la collectivité est au chevet du BTP autant qu’elle l’est pour le secteur de l’agriculture, de la pêche, de la santé.
Il ne vient à personne l’idée de critiquer une aide à l’agriculture, pourquoi les artisans du BTP ne seraient pas en droit d’attendre une organisation de leur filière par une collectivité majeure, la Chambre de Métiers étant elle, exsangue également.
Qui peut parler d’une initiative visant à organiser cette filière et l’idée de cartel du BTP, n’est elle pas juste une gageure lorsqu' aucun pouvoir politique ne peut se prévaloir d’avoir aidé à l’organisation du secteur? Donc si le BTP va si mal c’est que le secteur est seul à se débrouiller et depuis des années.
À ce titre, de la même manière que dans le transport, des droits aient été rachetés ne peut-on pas imaginer d’aider des dirigeants trop âgés à transmettre les entreprises où à les fermer si elles sont en lambeaux. Au même motifs que pour la pêche en Europe, on paye le démantèlement de navires de pêche, ne peut-on pas imaginer une forme de rachat des matériels des entreprises du BTP et organiser comme pour le secteur médical le nombre d’ouvertures réglementées et organiser les regroupements.
Ce n'est donc pas avec des mots de défiance et encore moins avec des interventions intempestives de personnes non liées au BTP que les choses vont s’arranger. Mais le secteur lui-même doit, lui aussi, se renouveler en effaçant cet individualisme idiot qui détruit la filière. Là aussi ne doit-on pas revoir les organisations, passer du mode "moi je" au mode mutualisé. Le chacun pour soi ne doit-il pas être remplacé par le modèle coopératif qui doit redonner de l’importance à l’ouvrier, au travail bien fait et à la conservation de certain savoir faire au juste prix.
Tout cela ne peut se faire sans une remise en cause des postures idiotes et dogmatiques d’un côté comme de l’autre.
Fin de l'article .
Pour illustrer le problème des coups trop bas, ne pourrait-on pas faire faire des études tests, par des économistes de la construction du coût véritable des prestations et d’un chantier en MARTINIQUE.
Le BATIPRIX cadre des prix en France ne peut plus être l’élément de référence si les conditions d’exploitation sont différentes. Une aide de la collectivité pour une telle étude serait un point de départ pour tous et une manière de démasquer ceux qui jouent de manière irresponsable à la politique de la terre brûlée en pratiquant des prix trop bas, contre leur secteur. Il s’agirait aussi d’un geste fort pour prouver que la collectivité est au chevet du BTP autant qu’elle l’est pour le secteur de l’agriculture, de la pêche, de la santé.
Il ne vient à personne l’idée de critiquer une aide à l’agriculture, pourquoi les artisans du BTP ne seraient pas en droit d’attendre une organisation de leur filière par une collectivité majeure, la Chambre de Métiers étant elle, exsangue également.
Qui peut parler d’une initiative visant à organiser cette filière et l’idée de cartel du BTP, n’est elle pas juste une gageure lorsqu' aucun pouvoir politique ne peut se prévaloir d’avoir aidé à l’organisation du secteur? Donc si le BTP va si mal c’est que le secteur est seul à se débrouiller et depuis des années.
À ce titre, de la même manière que dans le transport, des droits aient été rachetés ne peut-on pas imaginer d’aider des dirigeants trop âgés à transmettre les entreprises où à les fermer si elles sont en lambeaux. Au même motifs que pour la pêche en Europe, on paye le démantèlement de navires de pêche, ne peut-on pas imaginer une forme de rachat des matériels des entreprises du BTP et organiser comme pour le secteur médical le nombre d’ouvertures réglementées et organiser les regroupements.
Ce n'est donc pas avec des mots de défiance et encore moins avec des interventions intempestives de personnes non liées au BTP que les choses vont s’arranger. Mais le secteur lui-même doit, lui aussi, se renouveler en effaçant cet individualisme idiot qui détruit la filière. Là aussi ne doit-on pas revoir les organisations, passer du mode "moi je" au mode mutualisé. Le chacun pour soi ne doit-il pas être remplacé par le modèle coopératif qui doit redonner de l’importance à l’ouvrier, au travail bien fait et à la conservation de certain savoir faire au juste prix.
Tout cela ne peut se faire sans une remise en cause des postures idiotes et dogmatiques d’un côté comme de l’autre.
Fin de l'article .