Ce n'est pas aujourd'hui que je vais changer pour me lancer dans la collaboration de classe ! Quand je mets toutes mes forces à faire démarrer des chantiers sur le territoire martiniquais, c'est pour que mes camarades ouvriers trouvent du travail au Pays ! » fin de citation, on peut être surpris qu’un patron du pays choisisse au moment de l’interdépendance des groupes de donner l’impression de faire un groupe jouer contre l’autre.
Nous dans ce magazine ICIMARTINIQUE, nous avons pris l’habitude chaque mois de donner la parole à Daniel Marie-Sainte. Nous abordons régulièrement avec lui les réalisations de la CTM sans nous priver parfois dans nos questions d’alimenter le débat. Et la question du BTP a déjà été abordée.
Notre analyse sur ce point est la suivante :
Quel que soit le budget qui sera attribué au BTP martiniquais le secteur restera en crise. Nous prenons l’image d’un vampire insatiable dont la commande publique est l’obsession. La cause de cette insatisfaction, des prix trop bas, des prestations qui mettent en indélicatesse les sociétés du BTP vis-à-vis des organismes sociaux.
Cette situation de crise profonde est amplifiée par un individualisme exacerbé et suicidaire qui empêche toute action commune et organisation de la filière. Des orgueils mal placés frisant avec la jalousie, et un système inacceptable monopolistique de vente des matériaux précipitent la « périclitance » des structures. En réalité ces marchés des collectivités font tourner des pompes à vide, qui sont incapables de faire des bénéfices et des réserves.
Mieux ces entreprises détruisent de la valeur,en laissant des dettes fiscales et sociales et alimentent les caisses des auxiliaires de justice pour finir dans les poubelles du tribunal de commerce de Fort de France.
Pires quand des marchés structurants arrivent, trop désorganisées, trop endettées, sous qualifiées les entreprises, les mieux organisées du pays sont disqualifiées. Recalées même avec les efforts complices de politiques qui en coulisses savent qu’il faut donner des signes forts au pays. Mais en finalité quelle importance que ce soit une entreprise martiniquaise ou pas si les ouvriers sont locaux, les travaux menés à termes, et l’octroi de mer payé.
Par conséquent ce que Daniel Marie-Sainte appelle, je cite ; « un cartel d'organisations patronales à̀ l'union "sacrée" dans le BTP . » Certes, parmi eux il y a curieusement des gens qui s’enrichissent personnellement quand leur entreprise se "casse la gueule", mais dans ce cas, il s’agit de mafieux, ce secteur n’est autre qu’un amas de ruines.
Par conséquent jeter l’anathème sur toute une profession, en considérant que : je cite «une manœuvre de certains patrons du BTP consistant à tenter, manipuler les travailleurs pour les "monter" contre la CTM ! » Fin de citation peut véritablement masquer les efforts de l’ex délégué syndical et minorer les conséquences dont il serait temps que l’on mesure l’impact. Ce n’est pas la baisse des moyens des collectivités qui va redonner de la couleur à un secteur cadavérique.
Alors, que faire face à cette crise ?
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Notre analyse sur ce point est la suivante :
Quel que soit le budget qui sera attribué au BTP martiniquais le secteur restera en crise. Nous prenons l’image d’un vampire insatiable dont la commande publique est l’obsession. La cause de cette insatisfaction, des prix trop bas, des prestations qui mettent en indélicatesse les sociétés du BTP vis-à-vis des organismes sociaux.
Cette situation de crise profonde est amplifiée par un individualisme exacerbé et suicidaire qui empêche toute action commune et organisation de la filière. Des orgueils mal placés frisant avec la jalousie, et un système inacceptable monopolistique de vente des matériaux précipitent la « périclitance » des structures. En réalité ces marchés des collectivités font tourner des pompes à vide, qui sont incapables de faire des bénéfices et des réserves.
Mieux ces entreprises détruisent de la valeur,en laissant des dettes fiscales et sociales et alimentent les caisses des auxiliaires de justice pour finir dans les poubelles du tribunal de commerce de Fort de France.
Pires quand des marchés structurants arrivent, trop désorganisées, trop endettées, sous qualifiées les entreprises, les mieux organisées du pays sont disqualifiées. Recalées même avec les efforts complices de politiques qui en coulisses savent qu’il faut donner des signes forts au pays. Mais en finalité quelle importance que ce soit une entreprise martiniquaise ou pas si les ouvriers sont locaux, les travaux menés à termes, et l’octroi de mer payé.
Par conséquent ce que Daniel Marie-Sainte appelle, je cite ; « un cartel d'organisations patronales à̀ l'union "sacrée" dans le BTP . » Certes, parmi eux il y a curieusement des gens qui s’enrichissent personnellement quand leur entreprise se "casse la gueule", mais dans ce cas, il s’agit de mafieux, ce secteur n’est autre qu’un amas de ruines.
Par conséquent jeter l’anathème sur toute une profession, en considérant que : je cite «une manœuvre de certains patrons du BTP consistant à tenter, manipuler les travailleurs pour les "monter" contre la CTM ! » Fin de citation peut véritablement masquer les efforts de l’ex délégué syndical et minorer les conséquences dont il serait temps que l’on mesure l’impact. Ce n’est pas la baisse des moyens des collectivités qui va redonner de la couleur à un secteur cadavérique.
Alors, que faire face à cette crise ?
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