Mona disait que depuis qu’on a parfumé les yaourts, toute l’organisation du pays est devenue un casse tête, cette fois il donne raison à Serge Letchimy qui sait que la complexité du pays et la diversité des intérêts le rend ingouvernable.
Donc on peut croire que lorsque Serge Letchimy dit partout qu’il faut chercher un autre candidat que lui, c’est tout simplement que ce dernier a compris qu’on ne gagne pas une coupe du monde avec la seule certitude d’être un bon capitaine d’équipe.
Qui est en mesure aujourd’ hui au moins dans l’équipe de base de faire le job de gardien de but et de prendre les coups que prenaient Chauvet et Conconne ? Qui est capable latéralement de faire avancer un dossier hors de ses intérêts glacés comme on a pu le découvrir dans certains dossiers ? Qui est en mesure dans cette équipe d’être la voix des sans voix, et qui maintenant que Marcel Ozena s’occupe de ses petits enfants, et que Fred Célimène termine de se dépatouiller de son tralala universitaire, va inventer les nouvelles utopies des nouveaux modèles économiques d’une Martinique ingouvernable?
Mona disait que depuis qu’on a parfumé les yaourts, toute l’organisation du pays est devenue un casse tête, cette fois il donne raison à Serge Letchimy qui sait que la complexité du pays et la diversité des intérêts le rend ingouvernable.
Donc quand vous considérez que vous avez fait de votre mieux et que les homologues martiniquais sont inapaisables de l’envie de vous détruire, on peut comprendre que quelqu’un comme Serge Letchimy soit désabusé, c’est la preuve qu’il est un homme fait de chair et de sentiments. Ceci d’autant qu un poste de député, même d’opposition , comporte de nombreux avantages financiers, une tranquillité relative, pour quelqu’ un dont on sait que les dépenses personnelles sont demanderesses de flux constants.
Mais toutes ses raisons ne sont pas les seules et ne sont pas suffisantes. Les vraies raisons sont judiciaires et politiques !
Les dégats colétéraux, dans l’affaire du Céregmia dont il fait l’objet sont aussi une épée de Damoclès. Qui n’a jamais vécu un procès injuste, dans lequel il existe un vrai risque de se faire épingler peut s’estimer heureux. Or dans cette affaire, la stratégie des avocats de la défense d’un des protagonistes est à se demander pourquoi pour un même document, signé par deux personnes différentes, l’une d’elles serait l'objet d’une mise en examen, alors que l’autre ne serait que considérée comme témoin assisté.
Soit les juges pourraient finalement demander la mise en examen des deux personnes, soit ce dernier pourrait dans cette affaire trouver une autre ficelle.
En temps qu’auditeurs et à entendre ce que dit l’ex bâtonnier on peut imaginer que cette affaire va faire aussi son petit pschitt, mais à bien regarder , quand on sait que la justice est rendue par des hommes, on sait qu’un pet de plusieurs perroquets, alternativement, peut être interprété comme étant le roucoulement d’une tourterelle en chaleur.
Donc quand Serge Letchimy est chez lui en Martinique ou à Paris et qu’il philosophe avec lui-même et les étoiles, il peut lui arriver dans un engourdissement mystique qu’il se demande après quoi il court et de conclure que le jeu ni l'enjeu n’en valent pas la chandelle.
Enfin les dernières raisons sont politiques, électoralistes et relatives à l’arithmétique de campagne
En effet c’était la première fois que Serge Letchimy était battu à une élection. Il est de plus battu par quelqu’un que lui jeune candidat, avait déjà battu. Et comme tous les combats de vieux nègres, même quand cela se passe entre un chabin et un coulie, comme à l’époque du pont Abel, il arrive que certains lutteurs après un mauvais coup, parfois monté, se relève de la ronde par fierté, pour s’évanouir dans la nuit et rentrer chez eux se soigner. Et il est probable que le bobo de Lectchimy ne soit pas encore guéri.
Car de quoi s’agit-il ? Le premier responsable de la perte de 2015 est bien Serge Letchimy lui-même. Il en a conscience et peut- être qu’il s’en mord encore les doigts.
Nous avons la preuve que c’est son refus de négocier avec l’équipe Monplaisir, qui aura autorisé ce dernier à pactiser avec le Gran sanblé. Par conséquent alors que tout le monde sait que la direction de la CTM ne peut s’obtenir que par le rassemblement le plus large, si Serge Letchimy n’est pas prêt à travailler sur la base la plus large, ou que la base la plus large n’est pas prête à le reconduire comme chef, on peut comprendre que ce dernier ne soit pas prêt non plus à perdre une élection majeure et pour une seconde fois.
Vous voyez donc que Serge Letchimy a de bonnes raisons de douter, et de ne pas se lancer dans une bataille folle où il risque d’être le seul à payer toutes les conséquences d’une telle aventure, si d’aventure l’affaire devait mal tourner. Disons que c’est la preuve de son intelligence.
Mais la politique c’est tout sauf un calcul froid et une addition des chiffres. C’est par exemple une tuerie entre deux tours, un imprévu, un tremblement de terre le jour de l’élection et tous autres évènements exceptionnels imprévisibles et une addition de concours de circonstances.
C’est de plus une responsabilité, une mission dont certains se sentent investis. Donc si nous entendons bien ce que répète à tue-tête le patron du PPM, et à qui veut l’entendre, qu’il conviendrait de commencer à chercher un autre candidat que lui, pour les prochaines élections de la CTM , nous considérons qu’il est de sa responsabilité exclusive de prendre toutes les dispositions au plus tôt vis-à-vis de ses partenaires, pour définitivement les informer ou faire taire cette rumeur.
A moins que comme le dit cette contre rumeur, il s'agisse là , ni plus ni moins, d’une stratégie visant à se faire adouber.
En créole on peut remplacer adouber, par i lé yo bo fess li !
Qui est en mesure aujourd’ hui au moins dans l’équipe de base de faire le job de gardien de but et de prendre les coups que prenaient Chauvet et Conconne ? Qui est capable latéralement de faire avancer un dossier hors de ses intérêts glacés comme on a pu le découvrir dans certains dossiers ? Qui est en mesure dans cette équipe d’être la voix des sans voix, et qui maintenant que Marcel Ozena s’occupe de ses petits enfants, et que Fred Célimène termine de se dépatouiller de son tralala universitaire, va inventer les nouvelles utopies des nouveaux modèles économiques d’une Martinique ingouvernable?
Mona disait que depuis qu’on a parfumé les yaourts, toute l’organisation du pays est devenue un casse tête, cette fois il donne raison à Serge Letchimy qui sait que la complexité du pays et la diversité des intérêts le rend ingouvernable.
Donc quand vous considérez que vous avez fait de votre mieux et que les homologues martiniquais sont inapaisables de l’envie de vous détruire, on peut comprendre que quelqu’un comme Serge Letchimy soit désabusé, c’est la preuve qu’il est un homme fait de chair et de sentiments. Ceci d’autant qu un poste de député, même d’opposition , comporte de nombreux avantages financiers, une tranquillité relative, pour quelqu’ un dont on sait que les dépenses personnelles sont demanderesses de flux constants.
Mais toutes ses raisons ne sont pas les seules et ne sont pas suffisantes. Les vraies raisons sont judiciaires et politiques !
Les dégats colétéraux, dans l’affaire du Céregmia dont il fait l’objet sont aussi une épée de Damoclès. Qui n’a jamais vécu un procès injuste, dans lequel il existe un vrai risque de se faire épingler peut s’estimer heureux. Or dans cette affaire, la stratégie des avocats de la défense d’un des protagonistes est à se demander pourquoi pour un même document, signé par deux personnes différentes, l’une d’elles serait l'objet d’une mise en examen, alors que l’autre ne serait que considérée comme témoin assisté.
Soit les juges pourraient finalement demander la mise en examen des deux personnes, soit ce dernier pourrait dans cette affaire trouver une autre ficelle.
En temps qu’auditeurs et à entendre ce que dit l’ex bâtonnier on peut imaginer que cette affaire va faire aussi son petit pschitt, mais à bien regarder , quand on sait que la justice est rendue par des hommes, on sait qu’un pet de plusieurs perroquets, alternativement, peut être interprété comme étant le roucoulement d’une tourterelle en chaleur.
Donc quand Serge Letchimy est chez lui en Martinique ou à Paris et qu’il philosophe avec lui-même et les étoiles, il peut lui arriver dans un engourdissement mystique qu’il se demande après quoi il court et de conclure que le jeu ni l'enjeu n’en valent pas la chandelle.
Enfin les dernières raisons sont politiques, électoralistes et relatives à l’arithmétique de campagne
En effet c’était la première fois que Serge Letchimy était battu à une élection. Il est de plus battu par quelqu’un que lui jeune candidat, avait déjà battu. Et comme tous les combats de vieux nègres, même quand cela se passe entre un chabin et un coulie, comme à l’époque du pont Abel, il arrive que certains lutteurs après un mauvais coup, parfois monté, se relève de la ronde par fierté, pour s’évanouir dans la nuit et rentrer chez eux se soigner. Et il est probable que le bobo de Lectchimy ne soit pas encore guéri.
Car de quoi s’agit-il ? Le premier responsable de la perte de 2015 est bien Serge Letchimy lui-même. Il en a conscience et peut- être qu’il s’en mord encore les doigts.
Nous avons la preuve que c’est son refus de négocier avec l’équipe Monplaisir, qui aura autorisé ce dernier à pactiser avec le Gran sanblé. Par conséquent alors que tout le monde sait que la direction de la CTM ne peut s’obtenir que par le rassemblement le plus large, si Serge Letchimy n’est pas prêt à travailler sur la base la plus large, ou que la base la plus large n’est pas prête à le reconduire comme chef, on peut comprendre que ce dernier ne soit pas prêt non plus à perdre une élection majeure et pour une seconde fois.
Vous voyez donc que Serge Letchimy a de bonnes raisons de douter, et de ne pas se lancer dans une bataille folle où il risque d’être le seul à payer toutes les conséquences d’une telle aventure, si d’aventure l’affaire devait mal tourner. Disons que c’est la preuve de son intelligence.
Mais la politique c’est tout sauf un calcul froid et une addition des chiffres. C’est par exemple une tuerie entre deux tours, un imprévu, un tremblement de terre le jour de l’élection et tous autres évènements exceptionnels imprévisibles et une addition de concours de circonstances.
C’est de plus une responsabilité, une mission dont certains se sentent investis. Donc si nous entendons bien ce que répète à tue-tête le patron du PPM, et à qui veut l’entendre, qu’il conviendrait de commencer à chercher un autre candidat que lui, pour les prochaines élections de la CTM , nous considérons qu’il est de sa responsabilité exclusive de prendre toutes les dispositions au plus tôt vis-à-vis de ses partenaires, pour définitivement les informer ou faire taire cette rumeur.
A moins que comme le dit cette contre rumeur, il s'agisse là , ni plus ni moins, d’une stratégie visant à se faire adouber.
En créole on peut remplacer adouber, par i lé yo bo fess li !