Mais si les conséquences de Février 2009 sont objectivement désastreuses, j’y vois pourtant deux effets positifs :
Photo d'archive , photographe Serge Boissard
Dans aucun pays du monde, un tel effondrement démographique n’a jamais été constaté, sauf en périodes de guerres ou de grandes épidémies. Jamais dans son histoire la Martinique n’a connu une telle crise d’attractivité.
Faut-il imputer cette situation à Février 2009 ? Sans doute pas entièrement. Mais sans doute partiellement. Car si le mouvement de 2009 a fragilisé notre tissu économique, il a aussi et surtout fragilisé les esprits. A tort ou à raison, notre société s’est fracturée, les Martiniquais se sont divisés, la confiance en l’avenir s’en est allée.
Mais si les conséquences de Février 2009 sont objectivement désastreuses, j’y vois pourtant deux effets positifs :
D’abord, cette crise a renforcé la culture économique des Martiniquais et en particulier de nos élus. Les débats se sont ouverts sur la structure des prix, sur la chaine des coûts d’importation, sur le poids des taxes, sur les marges des entreprises, sur leur fragilité… et surtout sur le lien direct entre la santé économique des entreprises privées et les ressources des collectivités publiques. En effet, quand l’activité économique baisse, les revenus d’octroi de mer baissent aussi… et mettent les élus locaux à la peine. Force est de constater que depuis 2009, le dialogue entre le monde de l’entreprise et le monde politique s’est amélioré. Le sujet économique n’est plus tabou.
Conclusion cliquez sur page suivante.
Faut-il imputer cette situation à Février 2009 ? Sans doute pas entièrement. Mais sans doute partiellement. Car si le mouvement de 2009 a fragilisé notre tissu économique, il a aussi et surtout fragilisé les esprits. A tort ou à raison, notre société s’est fracturée, les Martiniquais se sont divisés, la confiance en l’avenir s’en est allée.
Mais si les conséquences de Février 2009 sont objectivement désastreuses, j’y vois pourtant deux effets positifs :
D’abord, cette crise a renforcé la culture économique des Martiniquais et en particulier de nos élus. Les débats se sont ouverts sur la structure des prix, sur la chaine des coûts d’importation, sur le poids des taxes, sur les marges des entreprises, sur leur fragilité… et surtout sur le lien direct entre la santé économique des entreprises privées et les ressources des collectivités publiques. En effet, quand l’activité économique baisse, les revenus d’octroi de mer baissent aussi… et mettent les élus locaux à la peine. Force est de constater que depuis 2009, le dialogue entre le monde de l’entreprise et le monde politique s’est amélioré. Le sujet économique n’est plus tabou.
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