1.POLICIERS MARTINIQUAIS INDIGNES
Dans un article intitulé : « Etat d’urgence, Martinique, la Police Nationale à la dérive », paru fin 2005, dans le numéro 129 du naïf, le syndicat SGP/FO Police avait publié une importante dénonciation, tant des conditions de travail détestables des policiers de la Martinique que de la vraie situation de la délinquance dans notre département. Comme nous le pensions, cet écrit a eu pour effet, d’exacerber à notre encontre, colère et rancœur, car il n’est pas admis que des policiers, fussent-ils syndicalistes, comme nous le disions, osent ainsi protester dans les médias.
Cet important pamphlet a eu néanmoins le mérite de faire réagir, au moins pour un temps, les décideurs qui se sont retrouvés face à leurs carences et leurs inconséquences.
Quant à nous, nous avons décidé d’observer les évolutions, en adoptant une nouvelle fois, un certain mutisme. Entre temps, notre organisation syndicale qui était majoritaire sur le plan local mais non au niveau national, a fusionné avec le syndicat UNITE police, ce qui a fait de nous, Unité/SGP Police, la première force syndicale au plan départemental avec près de 60% des suffrages, mais également au niveau national avec près de 50%, lors des dernières élections professionnelles de 2010. 5 années après la publication de cette importante dénonciation, où en est la situation de la Police nationale martiniquaise et celle de la délinquance ?
Comme nous le prévoyions, la situation est catastrophique et les perspectives d’avenir de notre île, totalement obscurcies.
Face à ce constat affligeant, nous n’avons plus le droit de nous taire. Nous allons donc faire un bilan sans concession des 5 années écoulées, au risque de froisser quelques susceptibilités, puis donner les seuls remèdes de nature à améliorer cette situation.
A suivre volet 2: CONDITIONS DE TRAVAIL DEGRADEES
Dans un article intitulé : « Etat d’urgence, Martinique, la Police Nationale à la dérive », paru fin 2005, dans le numéro 129 du naïf, le syndicat SGP/FO Police avait publié une importante dénonciation, tant des conditions de travail détestables des policiers de la Martinique que de la vraie situation de la délinquance dans notre département. Comme nous le pensions, cet écrit a eu pour effet, d’exacerber à notre encontre, colère et rancœur, car il n’est pas admis que des policiers, fussent-ils syndicalistes, comme nous le disions, osent ainsi protester dans les médias.
Cet important pamphlet a eu néanmoins le mérite de faire réagir, au moins pour un temps, les décideurs qui se sont retrouvés face à leurs carences et leurs inconséquences.
Quant à nous, nous avons décidé d’observer les évolutions, en adoptant une nouvelle fois, un certain mutisme. Entre temps, notre organisation syndicale qui était majoritaire sur le plan local mais non au niveau national, a fusionné avec le syndicat UNITE police, ce qui a fait de nous, Unité/SGP Police, la première force syndicale au plan départemental avec près de 60% des suffrages, mais également au niveau national avec près de 50%, lors des dernières élections professionnelles de 2010. 5 années après la publication de cette importante dénonciation, où en est la situation de la Police nationale martiniquaise et celle de la délinquance ?
Comme nous le prévoyions, la situation est catastrophique et les perspectives d’avenir de notre île, totalement obscurcies.
Face à ce constat affligeant, nous n’avons plus le droit de nous taire. Nous allons donc faire un bilan sans concession des 5 années écoulées, au risque de froisser quelques susceptibilités, puis donner les seuls remèdes de nature à améliorer cette situation.
A suivre volet 2: CONDITIONS DE TRAVAIL DEGRADEES