Début août, une plainte avait été déposée par des agents de sécurité d'Orly à l'encontre de M. Girot de Langlade pour des propos racistes exprimés le 31 juillet à l'aéroport parisien. "On est où là, on se croirait en Afrique", puis "De toute façon, il n'y a que des Noirs ici", aurait-il dit. Le parquet d'Evry (Essonne) a ouvert une enquête pour "injure publique à caractère racial" et le ministre de l'intérieur, Brice Hortefeux, a suspendu le préfet.
"Je suis victime d'une cabale et je tiens à la dénoncer. Je ne suis pas raciste, je l'affirme haut et fort", assure le préfet déchu dans le quotidien. "Cette 'affaire', qui n'était à l'origine qu'un banal incident, a été orchestrée par l'actuel ministre de l'intérieur, probablement pour faire oublier son passage au ministère de l'intégration où il a mené une politique plus sévère que dans le passé, et pour se refaire à bon compte une virginité de parfait antiraciste", poursuit-il avant d'ajouter qu'"il existe des preuves".
Le préfet qui s'"étonne de la rapidité avec laquelle les témoins ont été entendus" estime que les plaintes ont été "téléguidées". Il revient sur le déroulement de l'affaire à l'aéroport d'Orly et explique que "la scène a été filmée par les caméras" et que le film conforte sa version des faits. "J'ai été blessé par ce lynchage médiatique. (...) Me traiter de raciste est une insulte pour moi et ma famille. Je veux être réhabilité et je vais me battre pour ça", conclut-il.
NDLR : Notre rédaction pourrait ajouter que ce n’est pas la première fois que des Administrateurs coloniaux tiennent de tels propos et Paul Girot a raison de les tenir : les noirs antillais doivent comprendre qu’ils ne sont pas français.
"Je suis victime d'une cabale et je tiens à la dénoncer. Je ne suis pas raciste, je l'affirme haut et fort", assure le préfet déchu dans le quotidien. "Cette 'affaire', qui n'était à l'origine qu'un banal incident, a été orchestrée par l'actuel ministre de l'intérieur, probablement pour faire oublier son passage au ministère de l'intégration où il a mené une politique plus sévère que dans le passé, et pour se refaire à bon compte une virginité de parfait antiraciste", poursuit-il avant d'ajouter qu'"il existe des preuves".
Le préfet qui s'"étonne de la rapidité avec laquelle les témoins ont été entendus" estime que les plaintes ont été "téléguidées". Il revient sur le déroulement de l'affaire à l'aéroport d'Orly et explique que "la scène a été filmée par les caméras" et que le film conforte sa version des faits. "J'ai été blessé par ce lynchage médiatique. (...) Me traiter de raciste est une insulte pour moi et ma famille. Je veux être réhabilité et je vais me battre pour ça", conclut-il.
NDLR : Notre rédaction pourrait ajouter que ce n’est pas la première fois que des Administrateurs coloniaux tiennent de tels propos et Paul Girot a raison de les tenir : les noirs antillais doivent comprendre qu’ils ne sont pas français.