Une assemblée qui va désigner son leader hors du cadre colonial. mais dont le leader prend la précaution de s'inscrire aux élections organisées par la justice coloniale, une manière sans doute de faire le pari de gagner sur les deux tableaux.
Une époque qui change et des images que nous ne verrons plus ! Désormais un MIM débarassé des têtes qui dépassent .
Sérieusement personne ne pouvait douter d'une grosse acclamation du Président Alfred Marie- Jeanne. L'homme est un orateur brillant et que vous soyez pour ou contre, ses discours sont saisissants. Chaben sait parler à la foule. Mieux il sait vous rallier à sa cause. Ce qui est une démonstration de force est de constater à quel point les militants sont mobilisables à n'importe quel moment du parcours.
Or, mettre en émoi les foules, 700 personnes selon RCI n'est pas suffisant pour gérer un pays. Pour preuve, il aura fallu au MIM pour exister aux élections de la CTM, un Gran Sanblé composite de plusieurs courants minoritaires pour se hisser au niveau national martiniquais. PALIMA ,CNCP COMMUNISTE, ECOLOGIE URBAINE entre autres pour arriver à la seconde place des élections pour la CTM.
Certes c'est déjà un exploit quand on sait que la liste adverse du PPM et compagnie était principalement composée de maires en place contre le seul charisme de Marie-Jeanne. Mais ce résultat n'était pas suffisant pour contrôler à lui seul le pays malgré son Grand Sanblé . L'idée d'un contrat de gestion avec la droite, est une construction intellectuelle, au même titre que cette assemblée préalable au conseil d'administration qui va designer le Président du MIM en dehors du cadre colonial est une vue de l'esprit qui ne trompe personne.
Une assemblée qui va désigner son leader hors du cadre colonial. mais dont le leader prend la précaution de s'inscrire aux elections organisées par la justice coloniale, une manière sans doute de faire le pari de gagner sur les deux tableaux.
Or, mettre en émoi les foules, 700 personnes selon RCI n'est pas suffisant pour gérer un pays. Pour preuve, il aura fallu au MIM pour exister aux élections de la CTM, un Gran Sanblé composite de plusieurs courants minoritaires pour se hisser au niveau national martiniquais. PALIMA ,CNCP COMMUNISTE, ECOLOGIE URBAINE entre autres pour arriver à la seconde place des élections pour la CTM.
Certes c'est déjà un exploit quand on sait que la liste adverse du PPM et compagnie était principalement composée de maires en place contre le seul charisme de Marie-Jeanne. Mais ce résultat n'était pas suffisant pour contrôler à lui seul le pays malgré son Grand Sanblé . L'idée d'un contrat de gestion avec la droite, est une construction intellectuelle, au même titre que cette assemblée préalable au conseil d'administration qui va designer le Président du MIM en dehors du cadre colonial est une vue de l'esprit qui ne trompe personne.
Une assemblée qui va désigner son leader hors du cadre colonial. mais dont le leader prend la précaution de s'inscrire aux elections organisées par la justice coloniale, une manière sans doute de faire le pari de gagner sur les deux tableaux.
Quelques soient les hypothèses, ce qui est certain c'est que le MIM va vers "sa Faim*de régénération". "Une faim"de renouvellement de ses instances, une "faim de renouvellement"de ses leaders. Or force est de constater qu'au grand festin du renouvellement, la jeunesse montante du MIM a été exclue. Il ne serait pas étonnant que ces bébés Marie -Jeanne se retrouvent d'ici peu de temps dans des alliances diverses contre leur camp de naissance, au seul prétexte qu'ils auraient été trop pressés.
Tous ceux et celles qui se considéraient du MIM mais qui sont venus volontairement à l'assemblée savent que désormais il est temps de creuser par leur propre potentiel leurs sillons. Attendons par contre de savoir si ceux qui sont restés fidèles à Marie- Jeanne finiront par prendre du relief.
Fin de notre lecture des faits, s'il fallait résumer en créole notre pensée nous dirions Ayen poko ayen ! Autrement dit cela ne fait avancer en rien ni la cause du pays , ni celle de l'indépendance.
* nous ne parlons pas de fin
Tous ceux et celles qui se considéraient du MIM mais qui sont venus volontairement à l'assemblée savent que désormais il est temps de creuser par leur propre potentiel leurs sillons. Attendons par contre de savoir si ceux qui sont restés fidèles à Marie- Jeanne finiront par prendre du relief.
Fin de notre lecture des faits, s'il fallait résumer en créole notre pensée nous dirions Ayen poko ayen ! Autrement dit cela ne fait avancer en rien ni la cause du pays , ni celle de l'indépendance.
* nous ne parlons pas de fin
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