C'était en pleine grève générale de février contre la vie chère, qui paralysait l'île, un reportage de Canal + sur le pouvoir des békés, les créoles blancs descendants des colons et un héritier du crime contre l'humanité qu'est l'esclavage, le békér Alain Huygues-Despointes déplorait que les historiens ne s'intéressent pas «aux bons côtés de l'esclavage» et notre raciste expliquait «b[vouloir préserver sa race]b», déclarant : «b[Quand je vois des familles métissées avec des Blancs et des Noirs, les enfants naissent de couleurs différentes, il n'y a pas d'harmonie.».]b
Yves Jégo, secrétaire d'Etat à l'Outre-mer, avait jugé «parfaitement ignobles» les propos du békés AHD interrogés dans le documentaire de Canal + sur le pouvoir des békés. Le parquet de Martinique ouvrait une information judiciaire pour «apologie de crime contre l'humanité et incitation à la haine raciale». Dans la foulée de cette affaire le préfet Ange Mancini qui résidait chez les békés déménage. Il quitte son logement appartenant à la famille Despointes.
Le préfet va quand même protéger l'espace béké à Cap Est, près du François, dans la partie Est de la Martinique, surnommée «Békéland». C'est là que vivent la plupart des békés, qui représentent entre 1 % de la population martiniquaise. Ils descendent d'esclavagistes qui avaient colonisé l'île au XVIIe siècle. Plusieurs de ces familles dirigent aujourd'hui des sociétés franchisées prospères et sont responsables de la vie chère et bien sûr ce modèle béké a inspiré quelques nègres, mulâtres et Chinois qui se sont enrichis.
Dans cette période de crise, des gendarmes ont été déployés dans cette zone résidentielle pour prévenir toute manifestation de violences. Des appels au boycott des produits commercialisés par ces entrepreneurs étaient lancés.Pour apaiser l'opinion deux autres Béké, Eric de Lucy de Fossarieu et Roger de Jaham, hypocritement dénonçait le pauvre patriarche et se disent «choqués et blessés par les propos inacceptables qui ont été tenus dans l'émission diffusée sur Canal +. Les Martiniquais doivent savoir qu'il n'existe pas de pensée unique au sein des békés, et que nous tenons à nous désolidariser totalement de ces propos (…). Nous souhaitons vivre tous dans une Martinique unie pour construire ensemble notre avenir à tous.»
Mais le même Roger de Jaham allume des mèches par le truchement d'une association au nom de Tous créoles,entouré de nègres et negresses domestiques.
L'affaire est devant les juges et les mêmes qui dénonçaient hier soutiennent le patriarche et veulent banaliser le racisme des békési[
Yves Jégo, secrétaire d'Etat à l'Outre-mer, avait jugé «parfaitement ignobles» les propos du békés AHD interrogés dans le documentaire de Canal + sur le pouvoir des békés. Le parquet de Martinique ouvrait une information judiciaire pour «apologie de crime contre l'humanité et incitation à la haine raciale». Dans la foulée de cette affaire le préfet Ange Mancini qui résidait chez les békés déménage. Il quitte son logement appartenant à la famille Despointes.
Le préfet va quand même protéger l'espace béké à Cap Est, près du François, dans la partie Est de la Martinique, surnommée «Békéland». C'est là que vivent la plupart des békés, qui représentent entre 1 % de la population martiniquaise. Ils descendent d'esclavagistes qui avaient colonisé l'île au XVIIe siècle. Plusieurs de ces familles dirigent aujourd'hui des sociétés franchisées prospères et sont responsables de la vie chère et bien sûr ce modèle béké a inspiré quelques nègres, mulâtres et Chinois qui se sont enrichis.
Dans cette période de crise, des gendarmes ont été déployés dans cette zone résidentielle pour prévenir toute manifestation de violences. Des appels au boycott des produits commercialisés par ces entrepreneurs étaient lancés.Pour apaiser l'opinion deux autres Béké, Eric de Lucy de Fossarieu et Roger de Jaham, hypocritement dénonçait le pauvre patriarche et se disent «choqués et blessés par les propos inacceptables qui ont été tenus dans l'émission diffusée sur Canal +. Les Martiniquais doivent savoir qu'il n'existe pas de pensée unique au sein des békés, et que nous tenons à nous désolidariser totalement de ces propos (…). Nous souhaitons vivre tous dans une Martinique unie pour construire ensemble notre avenir à tous.»
Mais le même Roger de Jaham allume des mèches par le truchement d'une association au nom de Tous créoles,entouré de nègres et negresses domestiques.
L'affaire est devant les juges et les mêmes qui dénonçaient hier soutiennent le patriarche et veulent banaliser le racisme des békési[