A Monsieur Franck ROBINE, Préfet de la Martinique
Il est de mon devoir de vous sensibiliser sur la tournure malheureuse que risque de prendre ce conflit dans une Martinique au bord du chaos. L’évacuation par la police des grévistes, l’utilisation de maitres-chiens et de chiens rappelant des temps abominables, des syndicalistes agressés physiquement, des institutions qui refusent de dialoguer.... Cela ne s’était pas vu en Martinique depuis plus de soixante ans, un tel climat heurtant nos mémoires, souvenirs de nuits coloniales abjectes.
Alors, le rôle de l’Etat que vous représentez, en de telles circonstances, est aussi de prendre l’initiative d’une médiation en lieu et place de la matraque.
En tant que député de la Martinique, je demande à l’Etat de proposer cette médiation qui, aujourd’hui, s’impose, pour un retour attendu, d’échanges et de dialogue social.
En l'attente, veuillez recevoir, Monsieur le Préfet, mes meilleures salutations
Alors, le rôle de l’Etat que vous représentez, en de telles circonstances, est aussi de prendre l’initiative d’une médiation en lieu et place de la matraque.
En tant que député de la Martinique, je demande à l’Etat de proposer cette médiation qui, aujourd’hui, s’impose, pour un retour attendu, d’échanges et de dialogue social.
En l'attente, veuillez recevoir, Monsieur le Préfet, mes meilleures salutations