Texte de Chems Eddine CHITOUR :« De tous ceux qui n’ont rien à dire, les plus agréables sont ceux qui se taisent. » -Coluche .Cette citation de Coluche s’applique à merveille aux intellectuels qui, en France, dictent la norme au nom d’une légitimité dont il faudra bien un jour s’intéresser à son « fond rocheux ». Chacun sait, en effet, que le microcosme intellectuel en France est squatté par certains intellectuels que l’on pourrait qualifier d’organiques au sens d’Antonio Gramsci, qui pensent que leurs élucubrations est parole d’Evangile et qu’à ce titre, elles doivent formater l’imaginaire des Français de toutes conditions que cela soit l’auditeur distrait qui écoute une station de radio ou celui qui prend son temps de regarder les émissions audiovisuelles.
C’est un fait que, pratiquement sur toutes les chaînes, on ne voit qu’eux, à croire que la richesse culturelle se résume à ces « certitudes » martelées en boucle. Est-ce à dire que la pensée intellectuelle française est tellement stérile qu’elle n’a que çà à mettre en avant ou est-ce un maillage intelligent plus nocif que cent divisions puisqu’il formate l’imaginaire des Français et insidieusement leur dicte d’une façon inconsciente le rapport à l’Autre quand il s’agit de l’allogène, qu’il soit mélanoderme ou encore plus grave, appartenant à cette religion de l’antéchrist : l’Islam ?
Ce n’est d’autant pas vrai qu’en cherchant bien cette pensée objective, généreuse, on la trouve cantonnée à l’écrit quand il a l’imprimatur de maisons d’édition qui, elles aussi, pour être dans l’air du temps, s’autocensurent souvent laissant, on l’aura compris, le champ libre à la pensée unique pour ne pas dire certaines fois, inique.Beaucoup d’intellectuels d’autorité - il faut regretter leur manque de visibilité et pour cause dans les médias, par nature - ne s’associent à ces messes basses où on dit à l’auditeur ou au téléspectateur ce qu’il faut penser, façonnant à terme sa façon de réagir en face d’événements que les médias aux ordres présentent et vendent- justement pas ces « autorités » qui papillonnent de plateau en plateau. Nous l’avons vu même avec les intellectuels maghrébins installés confortablement en Occident et qui se bousculent pour faire allégeance et nous parler de « l’Islam des Lumières », du retard structurel des Arabes, à l’exception de leur personne...On l’aura compris aussi, ceux qui ne vibrent pas à la fréquence de cette loi non écrite qui veut que certains sujets sont tabous. Ils sont soit rappelés à l’ordre au nom de loi condamnant telle ou telle action, soit d’une façon invisible se voient fermer toutes les portes et leur rare apparition sur les plateaux est plus due à un manque de vigilance qu’à une invitation normale eu égard au sujet traité. En son temps, Pascal Boniface avait dénoncé d’une façon plus générale les intellectuels faussaires.
Le commentaire suivant nous parait tout à fait approprié : « (...) N’écoutant que la probité qui l’anime, et se laissant guider par sa plume avide de transparence dans un microcosme politico-médiatique nébuleux, Pascal Boniface, signe là une quête de vérité captivante, qui éclaire nos lanternes de manière lumineuse. Pas téméraires pour un sou, 14 éditeurs ont déclaré forfait à la lecture du manuscrit qui brûle les doigts, les motifs du refus variant : « (..) Mais il y eut également le cas fréquent d’éditeurs me disant qu’ils avaient apprécié le livre, qu’ils en ont partagé les analyses et démonstrations mais qu’ils ne pouvaient pas prendre le risque de le publier car ils ne voulaient pas se fâcher avec des gens puissants dans le milieu de l’édition et des médias », explique Pascal Boniface »
« Qui sont donc ces maîtres incontestés de la manipulation des esprits, ces illusionnistes de la science infuse, dont le prisme déontologique sélectionne soigneusement les causes à défendre en fonction des intérêts supérieurs qu’elles servent, et du profit personnel qu’il y a à en tirer ? (...) En tête de liste, il y a l’influent Bernard Henry-Lévy, alias BHL le « seigneur et maître des faussaires », dont le « moralisme se mue en maccarthysme », redoutable dans l’art d’exercer le « terrorisme intellectuel », alors même que ses fiascos retentissants disqualifieraient sur-le-champ bien moins omnipotent que lui. Alain Finkielkraut le talonne de près, lui « qui a contribué à alimenter la peur d’une grande partie de la communauté juive en grossissant de façon démesurée l’antisémitisme en France ».
L’auteur du commentaire de l’ouvrage de Pascal Boniface cite d’autres auteurs de la même veine : « Puis vient Alexandre Adler « un défenseur acharné et inconditionnel d’Israël, et le pourfendeur intransigeant de tous ceux qui osent émettre des doutes sur la politique d’Ariel Sharon », suivi de Caroline Fourest, qui a emprunté la voie royale pour se faire une place au soleil : jouer la « pasionaria de la lutte contre l’islamisme » avec, dans sa ligne de mire, la proie de choix qui booste les carrières, Tariq Ramadan. (…) Le carriérisme de Mohammed Sifaoui n’est pas épargné non plus, démasqué dans son rôle du « pourfendeur utile de l’islamisme » écumant tous les plateaux de télévision, qui a parfaitement compris que s’afficher en tant que « musulman et pro-israélien » était le plus sûr chemin vers la gloire« La malhonnêteté intellectuelle a ses stars, qui lorgnent toutes sur la consécration médiatique en s’engageant utile et dans le sens du vent, sur le dos d’un ennemi commun, monté de toutes pièces, et très tendance « l’islamofascisme », et de peurs irrationnelles à faire frémir dans les chaumières « l’islamophobie ». ».
L’auteur conclut en se référant aux intellectuels qui ont fait le rayonnement de la pensée française « (..) Et c’est une vraie nostalgie qui nous étreint, de celle qui élève l’âme en proie au « spleen » et non qui libère la fureur « Zemmourienne », quand Pascal Boniface nous fait remonter le temps, jusqu’à cet âge d’or des intellectuels prompts à s’engager pour des causes universelles, de manière désintéressée, quitte à se mettre en danger : « Leur prestige est à la hauteur de leur dévouement et des risques encourus, car leurs combats se font alors contre les pouvoirs en place » souligne Pascal Boniface en forme du plus bel hommage.
BHL : Le tintin des démocrates qui veut « s’occuper » de la Syrie : Pour notre part, nous allons revenir sur les tableaux de chasse de trois d’entre eux : L’inévitable BHL, Alain Finkielkraut et un nouveau venu Eric Zemmour qui se fait les dents sur le même râtelier cette fois aussi des Noirs, des Maghrébins.. Pour rappel dans une contribution précédente, nous avons souligné le rôle sombre de BHL et sa responsabilité en définitive dans le lynchage de Kadhafi. Nico Ramirez écrit à son propos : « L’homme qui exploitait la forêt africaine mais qui ne voulait pas que cela se sache (...) Et tandis que la sueur africaine irriguait généreusement son compte en banque, à quelques milliers de kilomètres de là, Bernard-Henri distribuait les leçons de morale sur la dignité humaine. (...) La lamentable escroquerie intellectuelle trouve toujours une belle caisse de résonance. Profitant d’un solide réseau au sein des médias et de l’édition, le clown de Tobrouk parvient toujours à s’en sortir, en empêchant la publication de tel ou tel article qui le dérange. Une imposture qui se poursuit également avec des ambitions très clairement énoncées à ceux qui feraient semblant de ne pas comprendre : « J’ai porté en étendard ma fidélité à mon nom et ma fidélité au sionisme et à Israël », déclarait-il sans rire à propos de son implication dans la guerre en Libye.
Mieux encore, BHL persiste et il signe : il reconnaît l’implication d’Israël dans l’aventure libyenne et il supplie le locataire de l’Elysée de refaire la même expédition cette fois-ci en Syrie. Il martèle dans son appel au président Hollande, qu’il est aussi important de sauver le peuple syrien que de sauver l’euro. »Tout ceci en attendant un retour sur dividende de l’expédition libyenne qu’il a « vendue » au Festival de Cannes. Pascal Boniface nous en parle : « A peine rentré de Libye, Bernard-Henri Lévy foulait le tapis rouge du Festival de Cannes pour y présenter son nouveau film, « Le serment de Tobrouk », un récit de son action aux côtés des insurgés libyens en guerre contre Mouammar Kadhafi. Projeté à Cannes lors du festival, en salle la semaine prochaine, le nouveau film de Bernard-Henri Lévy Le serment de Tobrouk déclenche d’ores et déjà les commentaires habituels par rapport à ses productions. Commentaires élogieux des directeurs de rédaction et éditorialistes, goguenards ou hostiles. »
« (...) Sur le site de « The Weinstein Company » qui va distribuer le film aux États-Unis, on peut lire « il montre comment les idées et les convictions peuvent changer le cours de l’histoire à travers une intervention humanitaire et politique qui aurait sinon paru impossible ». (...) Par ailleurs, Bernard-Henri Lévy, qui s’est fait accompagner de deux Syriens à Cannes, oublie le message que lui ont envoyé les responsables de l’opposition syrienne il y a quelques mois. Alors qu’il voulait faire une OPA sur elle, ils lui ont dit : « M. Bernard Henri Lévy épargnez-nous votre soutien », et ils viennent de renouveler ce message. La force militaire continue d’être l’atout majeur de la conquête de l’exercice du pouvoir. On peut également parier que le documentaire ne contient pas l’aveu pour le moins étonnant fait par Bernard-Henri Lévy à la Convention nationale du Crif l’hiver dernier, disant qu’il avait agi dans cette affaire en pensant à Israël : « J’ai porté en étendard ma fidélité à mon nom et ma fidélité au sionisme et à Israël [...] C’est en tant que juif que j’ai participé à cette aventure politique, que j’ai contribué à définir des fronts militants, que j’ai contribué à élaborer pour mon pays et pour un autre pays une stratégie et des tactiques. » (…) »
Finkielkraut et le racisme anti-blanc : On connaît les positions d’Alain Finkielkraut concernant les noirs, les Arabes, les Antillais lui aussi émigré de la 3e génération, venu défendre la race blanche en danger existentiel de par les attaques de ces scories de l’histoire coloniale que sont les beurs et les Noirs. Pour lui le racisme anti-blanc est une réalité et il ne cesse d’entretenir le brasier de la partition.Tout commence avec un article du Monde sous forme d’appel le 25 mars 2005, signé par Alain Finkielkraut, Bernard Kouchner, Jacques Julliard et même curieusement Ghaleb Bencheikh, appel soutenu et relayé par le mouvement sioniste de gauche Hachomer Hatzaïr et la radio communautaire juive Radio Shalom.
L’appel formulait le problème en ces termes : « Aujourd’hui les manifestations lycéennes sont devenues, pour certains, le prétexte à ce que l’on peut appeler des « ratonnades anti-blancs. » L’appel et la parution de l’article dans le Monde ont créé un tollé parmi de nombreux intellectuels, notamment les sociologues comme Esther Benbassa, Michel Kokoreff ou Laurent Mucchielli. Esther Benbassa dénonce la logique communautariste qui, selon elle, sous-tend cette pétition : « De même d’autres auteurs dénoncent dans le journal Libération ce qu’ils appellent la « lepénisation des esprits ». Alain Finkielkraut ne s’arrête pas là, il dénonce tous les Arabes, profiteurs. Même les Antillais sont traités comme des assistés de la République. Un article percutant du philosophe antillais Raphaël Confiant a permis de remettre les pendules à l’heure. Nous lisons : « (…) Mais venons-en maintenant à la question de l’anti-sémitisme des Antillais. Et là, que l’on me permette d’énoncer une vérité d’évidence : la Shoah est un crime occidental ! Comme l’a été le génocide des Amérindiens, comme l’a été l’esclavage des Noirs, comme l’a été la déportation des Hindous, comme l’a été l’extermination des Aborigènes australiens etc. Le terme de « crime contre l’humanité » est une hypocrisie. Un faux-semblant. Une imposture. »
Désignant nommément l’Occident comme responsable des malheurs des Juifs, le philosophe absoud les Arabes, les Nègres de la Shoah. « (…) Non, monsieur Fienkielkraut, si la Shoah est bien une abomination, elle n’a été mise en oeuvre, ni par les Nègres, ni par les Amérindiens, ni par les Chinois, ni par les Hindous, ni par les Arabes. Elle a été mise en ouvre par l’Occident. Ce même Occident qui n’a cessé de pourrir la vie des Juifs depuis 2.000 ans. Citons : - Destruction du Temple de Jérusalem par les Romains en l’an 70 et dispersion du peuple Juif. - Inquisition au Moyen-âge par les Espagnols. - Pogroms au XIXè siècle par les Russes et les Polonais. - Chambres à gaz par les Allemands au XXè siècle. - Rafle du Vel d’Hiv’ par les Français au même siècle etc. etc. Ce ne sont pas les Juifs vivant dans les pays arabes, les Séfarades, qui ont dû fuir comme des dératés pour s’en aller construire un état où ils seraient enfin libres mais bien les Juifs d’Europe, les Ashkénazes, parce qu’ils avaient compris qu’ils ne pouvaient plus vivre sur ce continent. Quand la France arrive, par exemple, en Algérie, en 1830, elle découvre trois populations vivant en relative harmonie, les Arabes, les Berbères et les Juifs. Certes, en terre musulmane, le Juif avait un statut inférieur, dit « de protégé » car peuple du Livre, mais on n’a jamais entendu parler, ni au Maroc, ni en Tunisie, ni au Yémen d’entreprise scientifiquement élaborée d’extermination du peuple juif.
Ma question à Alain Fienkielkraut est donc simple, naïve même » « Pourquoi, poursuit-il, après avoir subi tant d’avanies de la part de l’Occident vous considérez-vous quand même comme des Occidentaux ? Pourquoi un ministre des affaires étrangères d’Israël s’est-il permis de déclarer récemment : « Nous autres, Occidentaux, nous ne nous entendrons jamais avec les Arabes car ce sont des barbares ». Toute la presse bien-pensante d’Europe s’est émue du mot « barbares ». Moi, ce qui m’a choqué par contre, c’est le terme « Occidentaux ». Comment, monsieur Finkielkraut, peut-on se réclamer de l’Occident après avoir subi l’Inquisition, les pogroms, les chambres à gaz et la rafle du Vel d’Hiv’ ? Oui, comment ? Quand vous aurez répondu à cette question, le vrai débat pourra commencer. Ceci dit, il ne s’agit pas pour moi de diaboliser l’Occident(…). L’Occident est capable du meilleur et du pire. Il est inégalable dans le meilleur et dans le pire ».
Le philosophe conclut en parlant de la race blanche israélienne : « Un ultime point tout de même : quand vous déclarez, sur Radio Communauté Juive, que nous détesterions Israël « parce que ce n’est pas un pays métissé », je préfère croire que vous voulez rire. Quel pays est plus multiculturel et plus multilingue qu’Israël avec ses blonds aux yeux bleus russophones, ses Noirs d’Ethiopie (Falashas) parlant l’amharique, ses Séfarades au type sémite et souvent arabophones et même ses Juifs indiens et chinois, sans même parler du million d’Arabes israéliens ? » (5)
Pascal Bruckner, un autre intellectuel qui, dit-on, a conforté en son temps le président Nicolas Sarkozy dans le déni des crimes de la colonisation, s’est senti un devoir de venir au secours d’Alain Finkielkraut défendant les blancs. Il écrit : « (...) Relisant ses propos dans Haaretz, je remarque un manque de nuances, voire des affirmations péremptoires que je n’aurais pas contresignées et qui pourraient desservir la cause qu’il entend défendre. Nier ou minimiser la réalité de la discrimination au faciès ou à l’adresse n’est tout simplement pas raisonnable.(...) Je sens dans ses paroles un homme désespéré qui ne reconnaît plus la France qu’il a aimée et se détourne d’une patrie défigurée. (...) Il y a vingt-trois ans, je publiais « le Sanglot de l’homme blanc », où je dénonçais déjà la culpabilisation de l’Occident, accusé de tous les maux de la terre parce que lui et lui seul pratique l’autocritique et le repentir. J’y évoquais déjà, à l’époque, le racisme anti-Blancs dont je demandais qu’il soit dénoncé au même titre que les autres. (...) Alain Finkielkraut joue, dans le monde intellectuel, le même rôle que Sarkozy dans le monde politique : il est le détonateur, celui qui donne un coup de pied dans la fourmilière des endormis. »
Zemmour et ses escroqueries intellectuelles : Eric Zemmour est aussi d’une certaine façon un émigré de la deuxième génération, rapatrié en 1961 d’Algérie, ancien indigène avant 1873 et le décret Crémieux qui a fait de lui- le juif berbère comme il le dit- un citoyen du premier collège. Eric Zemmour s’est fait un nom en tirant sur tout ce qui bouge du côté des faibles - je veux parler des immigrés, combien ils seraient de la dixième génération. Il est habitué à perdre ou gagner des procès selon l’humeur des juges qui ont à décider des suites récurrentes à ses provocations. Eric Zemmour a fait de la polémique plus que son fonds de commerce, il en en a fait son humus .Eric Zemmour va de polémique en polémique, de provocation en provocation, Dans une nouvelle polémique, il s’en prend à Mme Christiane Taubira, la nouvelle ministre de la Justice qui serait selon lui « douce et compatissante, compréhensive ; une maman pour ses enfants, ses pauvres enfants qui volent, trafiquent, torturent, menacent, rackettent, violentent, tuent aussi parfois ». Enfonçant le clou et désignant les beurs, il martèle en déclarant, là encore comme un clin d’oeil au racisme anti-blanc « En quelques jours, Taubira a choisi ses victimes, ses bourreaux. Les femmes, les jeunes des banlieues, sont dans le bon camp à protéger, les hommes blancs dans le mauvais ».Pour lui dans les banlieues « Hollande a réalisé des scores de dictateur africain ». Sans surprise, il reçoit le soutien de Marine Le Pen. « Aussi, lorsqu’il s’en prend à notre désormais ministre de la Justice, il fait d’une pierre 3 coups : elle est femme, elle est noire, elle cherche à restaurer une justice équitable en faveur des minorités, ces autres différents, à faire cesser un harcèlement. »
Qu’en conclure ? Peut-on réduire l’intellectuel français uniquement à ces pyromanes communautaristes ? Non ! Il existe heureusement d’autres intellectuels ouverts, tolérants, pondérés à l’instar de Stephane Hessel, Edgard Morin, Rony Brauman, d’Esther Benbessa, Sophie Bessis, Henry Laurens et tant d’autres scientifiquement honnêtes.
Il est à espérer seulement qu’ils puissent avoir une meilleure visibilité dans les médias, notamment lourds, ce qui permettra à chacun de se faire sa religion sur la base d’informations objectives, non partisanes et articulées. C’est peut-être une utopie, nous y croyons car c’est la seule façon d’aller vers un désir de vivre-ensemble comme l’écrit si bien Renan.