Source ECONOMIE MATIN
Les impôts sont certes particulièrement élevés en France. Mais in fine, un quart de nos dépenses sont payés par la collectivité !
Soins, éducation, culture : merci l'Etat
La France est réputée pour être un pays particulièrement distributif. Et pour cause : d’après une étude de l'Insee, l'essentiel des dépenses des Français en matière de santé, d'éducation et de culture est remboursé ou pris en charge par la puissance publique ou des associations.
Comme l’explique l’organisme, les ménages consomment de nombreux biens et services, mais n’en paient pas directement l’intégralité. En effet, une partie est prise en charge par les administrations publiques ou les institutions sans but lucratif au service des ménages : on parle alors de dépense socialisée. Depuis 55 ans, le poids dans la consommation des ménages et dans le produit intérieur brut de la dépense socialisée a augmenté, en particulier lors des années de ralentissement économique.
Des comptes dans le rouge
La dépense socialisée concerne principalement la santé, l’enseignement, l’action sociale et le logement. Pour la santé, la collectivité prend en charge près des trois quarts des dépenses. Pour le logement, elle finance désormais un quart des loyers des locataires. Dans le domaine de l’action sociale, l’instauration d’aides aux ménages pour la dépendance, l’accueil de jeunes enfants ou l’hébergement de personnes handicapées explique la croissance de la part des dépenses socialisées. Enfin, la collectivité prend en charge plus de 90 % de la consommation en enseignement.
Sans surprise, ces dépenses ont beaucoup augmenté depuis cinquante ans, passant de 9,6 % du PIB en 1960 à 17,6 % en 2015. De quoi mieux comprendre pourquoi les caisses de l’Etat sont vides !
Soins, éducation, culture : merci l'Etat
La France est réputée pour être un pays particulièrement distributif. Et pour cause : d’après une étude de l'Insee, l'essentiel des dépenses des Français en matière de santé, d'éducation et de culture est remboursé ou pris en charge par la puissance publique ou des associations.
Comme l’explique l’organisme, les ménages consomment de nombreux biens et services, mais n’en paient pas directement l’intégralité. En effet, une partie est prise en charge par les administrations publiques ou les institutions sans but lucratif au service des ménages : on parle alors de dépense socialisée. Depuis 55 ans, le poids dans la consommation des ménages et dans le produit intérieur brut de la dépense socialisée a augmenté, en particulier lors des années de ralentissement économique.
Des comptes dans le rouge
La dépense socialisée concerne principalement la santé, l’enseignement, l’action sociale et le logement. Pour la santé, la collectivité prend en charge près des trois quarts des dépenses. Pour le logement, elle finance désormais un quart des loyers des locataires. Dans le domaine de l’action sociale, l’instauration d’aides aux ménages pour la dépendance, l’accueil de jeunes enfants ou l’hébergement de personnes handicapées explique la croissance de la part des dépenses socialisées. Enfin, la collectivité prend en charge plus de 90 % de la consommation en enseignement.
Sans surprise, ces dépenses ont beaucoup augmenté depuis cinquante ans, passant de 9,6 % du PIB en 1960 à 17,6 % en 2015. De quoi mieux comprendre pourquoi les caisses de l’Etat sont vides !