UNE PLAQUE POUR AIME CESAIRE ET SON PEUPLE AU JARDIN DE LA HONTE !
Une plaque sera apposée au Panthéon en hommage à aimé Césaire. Le président de la République honorera le poète foyalais pendant que Dédé Saint-Prix jouera de la flûte des mornes.La cérémonie va durer une heure avec un discours du chef de l’Etat. Dans la salle, 1000 personnes dont la présence, explique le ministre de la Culture, « relève à la fois de la reconnaissance du monde ultramarin et de l’œuvre d’Aimé Césaire ».
A l’extérieur, il y aura de grands écrans qui transmettront la cérémonie, laquelle sera diffusée en direct à la télévision sur France 2 (présentation par Marie Drucker et Marijosée Alie), puis France O dans la soirée.
Il y aura un moment de recueillement, puis 7 minutes extraites du film d’Euzhan Palcy consacré à Aimé Césaire. Il y aura la voix d’Aimé Césaire ; ses textes seront lus par des comédiens et des élèves. Pour les jeunes présents au Panthéon, il s'agit d'un élève par classe de collège et de lycée de Martinique auxquels s’ajoutent 4 ou 5 jeunes issus de collèges et lycée Aimé-Césaire de toute la France, du lycée Louis le Grand et de Normal sup où Césaire étudia.
Une jeune lycéenne martiniquaise lira un poème de Césaire durant la cérémonie. Dédé Saint-Prix viendra à son tour exécuter un morceau de musique. Le panthéon sera ouvert gratuitement du jeudi 7 au dimanche 10 avril pour que le public puisse découvrir l'inscription en hommage à Aimé Césaire.
LE PANTHEON C'EST QUOI ?
Le Panthéon est un monument situé Place du Panthéon sur la montagne Sainte-Geneviève, dans le 5e arrondissement de Paris, au cœur du quartier latin. Construit à l'origine au XVIIIe siècle comme une église pour abriter la châsse de sainte Geneviève, ce monument a maintenant vocation à honorer des personnages et rappeler des événements ayant marqué l'Histoire de France.
En 1744, se trouvant à Metz et souffrant d’une grave maladie, Louis XV fait le vœu, s’il survit, de créer une église dédiée à sainte Geneviève. Rétabli et de retour à Paris, il charge le marquis de Marigny, directeur général des bâtiments, d'édifier le monument en lieu et place de l’ancienne abbaye Sainte-Geneviève, alors en ruines. En 1755, le marquis de Marigny confie la responsabilité des plans à l’architecte Jacques-Germain Soufflot, qui avait envoyé de Rome un projet adopté par acclamation.
L'édifice ne sera finalement achevé qu'en 1790, par les associés de Soufflot : Jean-Baptiste Rondelet et Maximilien Brébion qui dénaturèrent son projet en le privant de la partie audacieuse et originale qui le caractérisait.C'est à la mort de Mirabeau, le 2 avril 1791, que les Français à songent à imiter l'Angleterre qui réunissait les tombes des grands hommes dans Westminster, comme d'ailleurs on le faisait aussi en France à Saint-Étienne-du-Mont.
Certains proposaient la Rotonde de la Villette tandis que d'autres suggéraient le Champ de Mars ; c'est finalement la proposition d’Emmanuel Pastoret, à l’Assemblée nationale qui est retenue. Elle décide, par un décret du 4 avril 1791, d’utiliser l’édifice qui vient d'être achevé et n'est pas encore consacré comme église, afin qu'il serve de nécropole aux personnalités exceptionnelles qui contribueront à la grandeur de la France.
L'Assemblée Nationale décréte :
1. Que le nouvel édifice Sainte-Geneviève soit destiné à recevoir les cendres des grands hommes, à dater de l'époque de notre liberté ;
2. Que l'Assemblée Nationale puisse seule juger à quels hommes cet honneur sera décerné ;
3. Que Honoré-Riquetti Mirabeau en est jugé digne ;
4. Que les exceptions qui pourront avoir lieu pour quelques grands hommes, morts avant la Révolution, tels que Descartes, Voltaire, Rousseau, ne puissent être faites que par l'Assemblée Nationale ;
5. Que le Directoire du département de Paris soit chargé de mettre promptement l'édifice Sainte-Geneviève en état de remplir sa nouvelle destination, et fasse graver au dessus du fronton ces mots :
Aux grands hommes la patrie reconnaissante.
Aujourd'hui la France honore donc 71 personnalités par des tombes ou urnes funéraires, situées dans la partie inférieure du monument dont une seule femme, Marie Curie. C'est Gaston Monnerville, président du Conseil de la République qui est à l'origine du transfert des cendres de Victor Schoelcher et de Félix Eboué au Panthéon.
Et répétons le, nous sommes exposés à l'initiative d'un nègre domestique du nom de Daniel Maximin nous sommes exposés au Jardin de la honte. Qui a pu conseiller cet homme ?
Une plaque sera apposée au Panthéon en hommage à aimé Césaire. Le président de la République honorera le poète foyalais pendant que Dédé Saint-Prix jouera de la flûte des mornes.La cérémonie va durer une heure avec un discours du chef de l’Etat. Dans la salle, 1000 personnes dont la présence, explique le ministre de la Culture, « relève à la fois de la reconnaissance du monde ultramarin et de l’œuvre d’Aimé Césaire ».
A l’extérieur, il y aura de grands écrans qui transmettront la cérémonie, laquelle sera diffusée en direct à la télévision sur France 2 (présentation par Marie Drucker et Marijosée Alie), puis France O dans la soirée.
Il y aura un moment de recueillement, puis 7 minutes extraites du film d’Euzhan Palcy consacré à Aimé Césaire. Il y aura la voix d’Aimé Césaire ; ses textes seront lus par des comédiens et des élèves. Pour les jeunes présents au Panthéon, il s'agit d'un élève par classe de collège et de lycée de Martinique auxquels s’ajoutent 4 ou 5 jeunes issus de collèges et lycée Aimé-Césaire de toute la France, du lycée Louis le Grand et de Normal sup où Césaire étudia.
Une jeune lycéenne martiniquaise lira un poème de Césaire durant la cérémonie. Dédé Saint-Prix viendra à son tour exécuter un morceau de musique. Le panthéon sera ouvert gratuitement du jeudi 7 au dimanche 10 avril pour que le public puisse découvrir l'inscription en hommage à Aimé Césaire.
LE PANTHEON C'EST QUOI ?
Le Panthéon est un monument situé Place du Panthéon sur la montagne Sainte-Geneviève, dans le 5e arrondissement de Paris, au cœur du quartier latin. Construit à l'origine au XVIIIe siècle comme une église pour abriter la châsse de sainte Geneviève, ce monument a maintenant vocation à honorer des personnages et rappeler des événements ayant marqué l'Histoire de France.
En 1744, se trouvant à Metz et souffrant d’une grave maladie, Louis XV fait le vœu, s’il survit, de créer une église dédiée à sainte Geneviève. Rétabli et de retour à Paris, il charge le marquis de Marigny, directeur général des bâtiments, d'édifier le monument en lieu et place de l’ancienne abbaye Sainte-Geneviève, alors en ruines. En 1755, le marquis de Marigny confie la responsabilité des plans à l’architecte Jacques-Germain Soufflot, qui avait envoyé de Rome un projet adopté par acclamation.
L'édifice ne sera finalement achevé qu'en 1790, par les associés de Soufflot : Jean-Baptiste Rondelet et Maximilien Brébion qui dénaturèrent son projet en le privant de la partie audacieuse et originale qui le caractérisait.C'est à la mort de Mirabeau, le 2 avril 1791, que les Français à songent à imiter l'Angleterre qui réunissait les tombes des grands hommes dans Westminster, comme d'ailleurs on le faisait aussi en France à Saint-Étienne-du-Mont.
Certains proposaient la Rotonde de la Villette tandis que d'autres suggéraient le Champ de Mars ; c'est finalement la proposition d’Emmanuel Pastoret, à l’Assemblée nationale qui est retenue. Elle décide, par un décret du 4 avril 1791, d’utiliser l’édifice qui vient d'être achevé et n'est pas encore consacré comme église, afin qu'il serve de nécropole aux personnalités exceptionnelles qui contribueront à la grandeur de la France.
L'Assemblée Nationale décréte :
1. Que le nouvel édifice Sainte-Geneviève soit destiné à recevoir les cendres des grands hommes, à dater de l'époque de notre liberté ;
2. Que l'Assemblée Nationale puisse seule juger à quels hommes cet honneur sera décerné ;
3. Que Honoré-Riquetti Mirabeau en est jugé digne ;
4. Que les exceptions qui pourront avoir lieu pour quelques grands hommes, morts avant la Révolution, tels que Descartes, Voltaire, Rousseau, ne puissent être faites que par l'Assemblée Nationale ;
5. Que le Directoire du département de Paris soit chargé de mettre promptement l'édifice Sainte-Geneviève en état de remplir sa nouvelle destination, et fasse graver au dessus du fronton ces mots :
Aux grands hommes la patrie reconnaissante.
Aujourd'hui la France honore donc 71 personnalités par des tombes ou urnes funéraires, situées dans la partie inférieure du monument dont une seule femme, Marie Curie. C'est Gaston Monnerville, président du Conseil de la République qui est à l'origine du transfert des cendres de Victor Schoelcher et de Félix Eboué au Panthéon.
Et répétons le, nous sommes exposés à l'initiative d'un nègre domestique du nom de Daniel Maximin nous sommes exposés au Jardin de la honte. Qui a pu conseiller cet homme ?