4.b[LA CRISE DE FEVRIER 2009
Tout d’abord, pendant les évènements de février 2009, nous avons dû intervenir dans les médias, lorsque nous avons appris que le carnaval serait maintenu, surtout avec l’accord du préfet, Monsieur MANCINI. La raison en était simple :
Tant la Préfecture que la direction de la police nationale, avaient des éléments précis émanant du service de renseignements « SDIG », qui prévoyaient les émeutes qui se sont déroulées, dans toute leur chronologie. La décision de maintenir le carnaval était un pari selon lequel ces émeutes mettraient fin à la grève, surtout si les conséquences étaient graves. On n’aurait donc pas hésité à mettre en péril la sécurité de nos concitoyens, pour arriver au résultat escompté. Heureusement, notre détermination a fini par payer. Malheureusement, dans le même temps, on envoyait en renfort à la Martinique, un commissaire venu de Guadeloupe où il était depuis quelques mois afin de prendre la tête du service de renseignements SDIG, en lieu et place du Commandant Fonctionnel (Martiniquais), tout en sachant que ce commissaire n’avait jamais travaillé dans le renseignement et était un profane en la matière.
Visiblement tout laisse à penser que l’on en voulait au commandant pour la précision de ses informations et la qualité de son travail de renseignement. Après quelques jours de présence dans le département, alors que le conflit tendait vers sa fin, ce commissaire transmettait à la Préfecture, des informations qui laissaient à penser que les membres du collectif (K5F) avaient l’intention d’empêcher la délégation patronale de quitter la Préfecture. Fort de ces informations totalement erronées, le Préfet décidait alors l’usage de la force contre le collectif (K5F).
Toujours sous l’impulsion de ce petit commissaire, le Préfet et le directeur de Police prenaient la décision de « Virer » les policiers du commissariat de Fort de France pour les remplacer par les Gendarmes. Ils craignaient que les policiers Martiniquais refusent d’intervenir contre les manifestants Martiniquais en raison de leur origine identique. (N’est-ce pas méprisant que l’on mette ainsi en doute la conscience professionnelle de nos collègues ?).
Le premier samedi du mois de mars donc, alors qu’il était 13 h 00, nous sommes avisés téléphoniquement du début de la manœuvre.
Immédiatement nous nous sommes rendus au commissariat de police où nous avons pu vérifier la véracité des informations fournies puisqu’en effet, tout le commissariat avait été évacué et les gendarmes y avaient déjà pris place, refusant même l’accès aux policiers qui voulaient y accéder. Alors qu’il était 19 h 00 à Paris, sous notre impulsion, il a fallu l’intervention de notre Secrétaire Général Nicolas COMTE auprès du Ministre de L’Intérieur, Mme ALLIOT MARIE, et du Directeur central de la Sécurité publique, pour que l’ordre soit donné de réinstaller les policiers à leur place, dans leur commissariat.
A SUIVRE VOLET 5. UN COMMISSAIRE EN VOYOU DE LA REPUBLIQUE
Tout d’abord, pendant les évènements de février 2009, nous avons dû intervenir dans les médias, lorsque nous avons appris que le carnaval serait maintenu, surtout avec l’accord du préfet, Monsieur MANCINI. La raison en était simple :
Tant la Préfecture que la direction de la police nationale, avaient des éléments précis émanant du service de renseignements « SDIG », qui prévoyaient les émeutes qui se sont déroulées, dans toute leur chronologie. La décision de maintenir le carnaval était un pari selon lequel ces émeutes mettraient fin à la grève, surtout si les conséquences étaient graves. On n’aurait donc pas hésité à mettre en péril la sécurité de nos concitoyens, pour arriver au résultat escompté. Heureusement, notre détermination a fini par payer. Malheureusement, dans le même temps, on envoyait en renfort à la Martinique, un commissaire venu de Guadeloupe où il était depuis quelques mois afin de prendre la tête du service de renseignements SDIG, en lieu et place du Commandant Fonctionnel (Martiniquais), tout en sachant que ce commissaire n’avait jamais travaillé dans le renseignement et était un profane en la matière.
Visiblement tout laisse à penser que l’on en voulait au commandant pour la précision de ses informations et la qualité de son travail de renseignement. Après quelques jours de présence dans le département, alors que le conflit tendait vers sa fin, ce commissaire transmettait à la Préfecture, des informations qui laissaient à penser que les membres du collectif (K5F) avaient l’intention d’empêcher la délégation patronale de quitter la Préfecture. Fort de ces informations totalement erronées, le Préfet décidait alors l’usage de la force contre le collectif (K5F).
Toujours sous l’impulsion de ce petit commissaire, le Préfet et le directeur de Police prenaient la décision de « Virer » les policiers du commissariat de Fort de France pour les remplacer par les Gendarmes. Ils craignaient que les policiers Martiniquais refusent d’intervenir contre les manifestants Martiniquais en raison de leur origine identique. (N’est-ce pas méprisant que l’on mette ainsi en doute la conscience professionnelle de nos collègues ?).
Le premier samedi du mois de mars donc, alors qu’il était 13 h 00, nous sommes avisés téléphoniquement du début de la manœuvre.
Immédiatement nous nous sommes rendus au commissariat de police où nous avons pu vérifier la véracité des informations fournies puisqu’en effet, tout le commissariat avait été évacué et les gendarmes y avaient déjà pris place, refusant même l’accès aux policiers qui voulaient y accéder. Alors qu’il était 19 h 00 à Paris, sous notre impulsion, il a fallu l’intervention de notre Secrétaire Général Nicolas COMTE auprès du Ministre de L’Intérieur, Mme ALLIOT MARIE, et du Directeur central de la Sécurité publique, pour que l’ordre soit donné de réinstaller les policiers à leur place, dans leur commissariat.
A SUIVRE VOLET 5. UN COMMISSAIRE EN VOYOU DE LA REPUBLIQUE