UN COURAGE REPUBLICAIN … LE MEPRIS EN RECOMPENSE
Malgré toutes ces difficultés qui auraient pu pousser certains au renoncement, nos collègues Policiers continuent à se donner corps et âme, pour tenter d’empêcher que la Martinique ne s’enfonce inexorablement dans les méandres de la délinquance. Une catastrophe naturelle s’abat sur la Martinique, des émeutes éclatent etc. ils se présentent spontanément au service pour prêter main forte à leurs collègues qu’ils savent pas suffisamment nombreux et décemment équipés
Par ailleurs, Plutôt que de les remercier ou de les décorer pour leur dévouement, comme on sait le faire pour des sportifs ou autres chansonniers, on « guette » la moindre faiblesse de leur part, pour pourvoir les « exécuter ». Leur moindre mouvement d’humeur est immédiatement sanctionné par un abaissement de leur notation, par un retard à l’avancement ou par un déplacement d’office, sans tenir aucun compte de leur situation familiale.
Pire même, on a fait d’eux de vrais robots, qui n’ont même pas le droit d’annuler une contravention qu’ils seraient en train de rédiger. Ceux qui osent braver cette interdiction doivent en rendre compte par rapport sinon ils sont sanctionnés. On leur fixe des quotas à atteindre.
On va jusqu’à inscrire le résultat de chaque section sur un tableau pour les booster, nous dit-on. Qu’importe la qualité, il faut la quantité. (Cela nous rappelle un certain régime…)
Malheureusement, chaque année, avec la prime au mérite de 500 ou 600 euros, on s’aperçoit que ce sont souvent les mêmes noms qui figurent sur la liste et on comprend très vite que le vrai mérite se mesure selon sa capacité au copinage ou à la délation.
Nous avons l’impression que l’on en veut vraiment au policier de la Martinique de continuer à s’impliquer pleinement malgré ses conditions de travail détestables. Alors, pour lui faire payer son abnégation, on envoie à la tête de la police locale, dans les différents services, des commissaires qui pour la plupart semblent avoir les mêmes « traits caractéristiques » et dont le principal souci ne semble pas être le devenir des martiniquais. Pis encore, ces derniers semblent beaucoup plus enclins à « casser » plutôt que de construire.
Au cours de ces 3 dernières années, nous sommes passés très près de la catastrophe, à cause de certains comportements que nous avons du mal à qualifier. Après avoir observé une certaine réserve, nous pensons que l’heure a sonné de porter ces éléments à la connaissance de tous. Nous allons donc faire une rétrospective que certains considéreront comme tardive, mais il vaut mieux tard que jamais.
A SUIVRE VOLET 4 : LA CRISE DE FEVRIER 2009
Malgré toutes ces difficultés qui auraient pu pousser certains au renoncement, nos collègues Policiers continuent à se donner corps et âme, pour tenter d’empêcher que la Martinique ne s’enfonce inexorablement dans les méandres de la délinquance. Une catastrophe naturelle s’abat sur la Martinique, des émeutes éclatent etc. ils se présentent spontanément au service pour prêter main forte à leurs collègues qu’ils savent pas suffisamment nombreux et décemment équipés
Par ailleurs, Plutôt que de les remercier ou de les décorer pour leur dévouement, comme on sait le faire pour des sportifs ou autres chansonniers, on « guette » la moindre faiblesse de leur part, pour pourvoir les « exécuter ». Leur moindre mouvement d’humeur est immédiatement sanctionné par un abaissement de leur notation, par un retard à l’avancement ou par un déplacement d’office, sans tenir aucun compte de leur situation familiale.
Pire même, on a fait d’eux de vrais robots, qui n’ont même pas le droit d’annuler une contravention qu’ils seraient en train de rédiger. Ceux qui osent braver cette interdiction doivent en rendre compte par rapport sinon ils sont sanctionnés. On leur fixe des quotas à atteindre.
On va jusqu’à inscrire le résultat de chaque section sur un tableau pour les booster, nous dit-on. Qu’importe la qualité, il faut la quantité. (Cela nous rappelle un certain régime…)
Malheureusement, chaque année, avec la prime au mérite de 500 ou 600 euros, on s’aperçoit que ce sont souvent les mêmes noms qui figurent sur la liste et on comprend très vite que le vrai mérite se mesure selon sa capacité au copinage ou à la délation.
Nous avons l’impression que l’on en veut vraiment au policier de la Martinique de continuer à s’impliquer pleinement malgré ses conditions de travail détestables. Alors, pour lui faire payer son abnégation, on envoie à la tête de la police locale, dans les différents services, des commissaires qui pour la plupart semblent avoir les mêmes « traits caractéristiques » et dont le principal souci ne semble pas être le devenir des martiniquais. Pis encore, ces derniers semblent beaucoup plus enclins à « casser » plutôt que de construire.
Au cours de ces 3 dernières années, nous sommes passés très près de la catastrophe, à cause de certains comportements que nous avons du mal à qualifier. Après avoir observé une certaine réserve, nous pensons que l’heure a sonné de porter ces éléments à la connaissance de tous. Nous allons donc faire une rétrospective que certains considéreront comme tardive, mais il vaut mieux tard que jamais.
A SUIVRE VOLET 4 : LA CRISE DE FEVRIER 2009