À noter également la fin de la grève à RFO Martinique, après obtention (notamment) de l'annulation de la diffusion imposée des programmes depuis Paris.

Fort-de-France s'apprête à vivre une nouvelle nuit de violence, qui s'annonce encore plus chaude que les précédentes.

Le dénommé Daniel Ladieu , patron sondeur devant l'éternel, porte à l'attention de la presse que la société LH2dom, institut de sondage, est une entreprise totalement indépendante dont le capital est contrôlé à 100% par son actuel directeur fondateur.La société n'est en aucune manière liée de près ou de loin à aucune autre société locale ou aucun groupe local.

Afin de préserver sa totale indépendance professionnelle, elle n'est membre d'aucune association ni organisation patronale ou autre.Elle met en oeuvre des méthodologies scientifiquement validées dans le cadre de la certification ISO de L'institut de sondage LH2.

Les informations contraires mentionnées dans un annuaire professionnel local sont erronées ; une procédure légale a été menée afin que cet annuaire corrige ces informations erronées.
L'éditeur de l'annuaire a reconnu l'erreur et a promis de corriger dans la prochaine édition de sa publication.

Ce que ne dit pas Daniel Ladieu,c'est que sa femme est béké et quand la grève a commencé il les a expédié en France.

Comme prévu la Grande Distribution tourne en bourrique les syndicalistes du C5F.Elle propose propose 200 articles sur les 100 familles de produit, et 50 articles pour les 50 familles de produits locaux. Encore le chiifre de 250 ,mais pas d'euros ,seulement 250 articles.Parmi ces articles une quarantaine ne pourraient être soumis à la baisse.

Pourtant la commission a travaillé sur le panel de familles de produits pays identifiés au nombre de 50, et 100 familles de produits importés le tout en respect de la baisse des 20%.
Le choix des articles s’opère sur 4 types de marques
- les Marques Nationales (MN) ex : Panzani, Barilla etc.
- les Marques de distributeur (MD) ex : Produits U, Carrefour etc.
- les Premiers Prix (PP)
- les Produits Locaux (PL) dont les produits d’origine agricole.
Un vrai bal de macaque dans cette commission.
Qui va se faire rouler dans le manioc ? Attendons les signatures.

C'est la fin d'un mois et demi de grève générale en Guadeloupe. Mercredi 4 mars, le leader du LKP, Elie Domota, et le préfet, Nicolas Desforges, ont signé un accord appelant "à la reprise de l'activité normale" sur l'île. La signature a eu lieu vers 20 heures, dans la salle du port autonome de Pointe-à-Pitre, où a eu lieu l'essentiel des négociations. A l'extérieur du bâtiment, plusieurs centaines de sympathisants du LKP étaient rassemblés. Avant d'aller signer, les ténors du collectif leur avaient lu les principaux points de l'accord approuvés par des applaudissements.

Dans l'Hexagone, le Préfet Richard SAMUEL (originaire de Guadeloupe) a été nommé à la tête des États Généraux de l'Outremer qui auront lieu dans les semaines à venir.

Lundi, le juge d'instruction, accompagné de plusieurs policiers, a effectué une perquisition de deux heures au sein de la société Tac Presse, la société de production qui avait réalisé le documentaire pour Canal+.

Dans l'affaire sur "Les derniers maîtres de la Martinique", Alain Huygues-Despointes a été mis en examen mardi pour « apologie de crime contre l'humanité et incitation à la haine raciale ».
Il a été entendu par le juge d'instruction de Fort-de-France, Bruno Lavielle, à Paris, en présence de son avocate. A l'issue de cet interrogatoire de première comparution, le magistrat a décidé de la mise en examen du chef d'entreprise.

A Paris, Yves JEGO (toujours Secrétaire d'État à l'Outremer) a présenté la fameuse LODEOM (Loi de Développement Économique de l'Outremer), avec un budget augmenté de 150 Millions d'€uros, et une meilleure répartition des charges en matière d'accession à l'emploi et de soutien aux PME, TPE et autres MPI (création et extension de zones franches, abaissement de charges pour certaines entreprises...). Comme quoi, de temps en temps il faut savoir taper du poing sur la table pour se faire entendre... Cette loi doit être présentée à compter de la semaine prochaine au Sénat.

Alors que la Guadeloupe et la Martinique connaissent une grève générale quasi insurrectionnelle depuis plus d'un mois, voilà un livre qui tombe à pic. «La France a-t-elle aboli l'esclavage ? (Guadeloupe-Martinique-Guyane, 1830-1935)» de Nelly Schmidt (1), chercheuse au CNRS, démonte la légende dorée d'une France assimilatrice qui, à compter de 1848, aurait tirer un trait sur son passé esclavagiste.

Dans l'Hexagone, un sondage BVA (Orange, l'Express et France Inter) paru ce jour met en relief une évolution de l'opinion publique. En effet 78 % des personnes interrogées trouvent le mouvement social justifié.

le MEDEF s'oppose toujours à l'accord conclu entre le LKP et toutes les autres organisations patronales de l'île. Pour mémoire, il s'agit d'une hausse des salaires de 50 € de la part de l'employeur, à laquelle viendrait s'ajouter une participation de 50 € de la Région et du Département (25 € chacun) pendant 3 ans minimum. Les exonérations de charges salariales devraient finir de compléter ce plan pour approcher les 200 € demandés.

Alors qu'à Paris le Président de la République ignore allègrement les stands de l'Outremer (ce qui lui a valu une critique cinglante de la part de Yann BARTHEZ dans le Grand Journal sur Canal Plus), en Guadeloupe les négociations n'ont pas plus avancé aujourd'hui.

Il y avait bien sûr beaucoup d'ultramarins, mais aussi des sympathisants de toutes origines... Nous nous sommes TOUS réunis dans la joie, la bonne humeur, le respect et la dignité, et au désormais célèbre "Gwadloup' sé tan nou, Martinik sé pa ta yo", est venu se greffer un "La Frans' sé tan nou, yo pé ké fè sa yo vlé..." !!! D'autres slogans comme "Sarko sé pa l'or ou la richesse nou ka mandé, sé égalité ba Pep la'" ou encore "Solidarité, LKP, LKP Respé" sont venus pimenter la sauce.

dimanche 22/02/2009
meeting au Grand Carbet du Parc Floral Aimé Césaire avec la participation d'Olivier Besancenot (NPA) à partir de 9h30.

Ils étaient au pouvoir, ils n’ont jamais pris en compte la situation actuelle. Et tous comme un vol de gerfauts s’abattent sur nos Pays en crise. Aujourd’hui c’est la Ségolène Royal qui arrive en Guadeloupe aujourd'hui pour assister aux obsèques du syndicaliste Jacques Bino assassiné par le désordre social mis en place par les acteurs organisés de l’exploitation et de la déshumanisation du Peuple Guadeloupéen et du Peuple Martiniquais.

L'octroi de mer est une taxe française applicable à la plupart des produits importés. Elle est en vigueur dans les régions d'outre-mer et est perçue par l'administration des douanes. L'octroi de mer est une ressource financière essentielle des communes. En Martinique, l'octroi de mer représente 48 % des rentrées fiscales des communes de moins de 10 000 habitants et 37 % de celles des communes de plus de 10 000 habitants[1]. Les conseils régionaux peuvent y adjoindre un octroi de mer régional perçu au profit de la région (maximum légal à 2,5%)

Selon Elie DOMOTA les engagements du président de la République avaient déjà été formulés «depuis le 28 janvier» dans un «Message aux Guadeloupéens du secrétaire d'Etat à l'Outremer» lu par le préfet de la Guadeloupe. «A part les Etats généraux, il n'a rien annoncé de nouveau», par contre il prévient. «Nous sommes extrêmement prudents et nous nous méfions des effets d'annonce: nous irons donc vérifier ce qui est caché derrière ce qu'on nous annonce».

«il est très difficile de dire si on est satisfait ou non. Le président a reconnu qu'il y avait crise. On lui a répondu que, même s'il n'y avait pas de crise mondiale, la situation en Martinique aurait 'pété' parce que c'est une accumulation des insuffisances passées, du mépris avec lequel nous avons par moment été traités. Nous avons des jeunes formés qui n'ont pas d'emploi, tout ça fait un mélange détonnant».

Selon AFPLe président Nicolas Sarkozy se rendra en Guadeloupe en avril pour ouvrir les états généraux dont il a annoncé aujourd'hui le lancement, a indiqué jeudi l'Elysée. Ces états-généraux, qui seront organisés dans chaque collectivité d'outre-mer doivent permettre de débattre "des grands enjeux" dans chacune d'entre elles.