C'est par la voix de l’ex-présidente que l'on a compris que le crabe se "dékale" à l'envers !
je cite " Nadine Mencé Caster "
Quelle ne fut ma surprise de découvrir sur France Ô hier au JT du matin que des tensions risquaient encore d’exacerber le fragile équilibre de l’Université des Antilles.
Encore des questions de moyens...
Quand je mets cela en relation avec la foule de nos compatriotes dévastant un supermarché pour des bouteilles lors d’un Black Friday ( événement commercial qui est là pour attiser nos instincts d’hyperconsommation...), sans jugement aucun, cela me rend triste...
Notre valeur ne réside pas dans ce que nous avons. Nous devons le comprendre.
Un étudiant martiniquais a autant droit à notre respect qu’un étudiant guadeloupéen ou qu’un étudiant haïtien ou...que n’importe quel étudiant.
Utilisons les ressources universitaires au service du développement de nos pays et de notre dignité. Mutualisons-les dans un esprit fraternel au lieu d’essayer de les capter pour soi et de déshabiller l’Autre.
C’est à nos politiques de donner l’exemple. À Paris, la solidarité fonctionne entre « Ultramarins » car ils sentent bien quelque part qu’ils sont « à part » et pas le « centre du monde » et qu’ils ont tout intérêt à marcher main dans la main...
Mais chez nous, la guerre fratricide est toujours une tentation. Serons-nous les prochains Tutsi et Hutu, oubliant notre histoire et nos racines communes?
Fin de citation
Quelle ne fut ma surprise de découvrir sur France Ô hier au JT du matin que des tensions risquaient encore d’exacerber le fragile équilibre de l’Université des Antilles.
Encore des questions de moyens...
Quand je mets cela en relation avec la foule de nos compatriotes dévastant un supermarché pour des bouteilles lors d’un Black Friday ( événement commercial qui est là pour attiser nos instincts d’hyperconsommation...), sans jugement aucun, cela me rend triste...
Notre valeur ne réside pas dans ce que nous avons. Nous devons le comprendre.
Un étudiant martiniquais a autant droit à notre respect qu’un étudiant guadeloupéen ou qu’un étudiant haïtien ou...que n’importe quel étudiant.
Utilisons les ressources universitaires au service du développement de nos pays et de notre dignité. Mutualisons-les dans un esprit fraternel au lieu d’essayer de les capter pour soi et de déshabiller l’Autre.
C’est à nos politiques de donner l’exemple. À Paris, la solidarité fonctionne entre « Ultramarins » car ils sentent bien quelque part qu’ils sont « à part » et pas le « centre du monde » et qu’ils ont tout intérêt à marcher main dans la main...
Mais chez nous, la guerre fratricide est toujours une tentation. Serons-nous les prochains Tutsi et Hutu, oubliant notre histoire et nos racines communes?
Fin de citation
Notre inquiétude se sera confirmé suite au texte d'Aurélie Nélla, qui semble prendre la précaution de dire qu'elle aura commencé par prévenir le président
Arrivée à Fouillole au CA de l Université des Antilles ce mardi 27 novembre 2018 où est inscrit à l'ordre du jour, la question de la répartition de la masse salariale entre les Pôles Martinique et Guadeloupe.
Le Conseil de Pôle présidée par Mme Odile François-Augrin a souhaité compte tenu de la situation organiser une réunion avec les maires et parlementaires tenue la veille de ce CA. Cette question ne devrait finalement pas faire l'objet d'un vote. En effet, le Président de l'Université Eustase Janky s'y est engagé la veille auprès du Député Jean-Philippe Nilor, en présence d'autres élus tels que Josette Manin, Claude Lise et David Zobda. C'est une première victoire mais la vigilance et le dialogue doivent être de mise pour la suite, car cette répartition ne saurait être réduite à une application mathématique.
C'est un point majeur aujourd'hui pour demain et un enjeu fondamental pour le développement de l'enseignement supérieur et la recherche sur nos territoires.
L'avenir doit résolument reposer sur le socle d'une Université des Antilles dont la pérennité dépend de pôles autonomes et équilibrés à la fois en termes d'offre de formation et de moyens. C'est cette conviction qui m'a toujours animée dans l'exercice de mes fonctions.
Il faut rappeler que le CA de l'université est composé autant de membres du Pôle Martinique que du Pôle Guadeloupe. Il appartient à chacun d'agir en responsabilité et en conscience.
Pour ma part, sur cette question j'estime avoir fait ce qui est de mon devoir:
- relayer les informations au Président du Conseil Exécutif intervenu sur cette base auprès du Ministère le Mardi 20 novembre
- sensibiliser l'ensemble des membres du Conseil de Pôle Martinique pour transcender les divergences et faire jouer l'union.
- intervenir auprès de chacun des parlementaires présents que j'avais déjà eu l'occasion de sensibiliser sur la question de l'offre de formation.
Soucieuse de préserver l'attractivité et la sérénité au sein de l Université des Antilles, j'ai toujours privilégié le dialogue et l'apaisement en dépassant les tensions, les égos, les méthodes de gouvernance, les rivalités qui ne sauraient mettre en péril la stabilité de l'institution.
Mais lorsque la situation se dégrade, sans véritable dialogue, transparence, stratégie concertée en amont, le déballage médiatique est malheureusement inévitable.
Quel dommage !
Aurélie NELLA
Le Conseil de Pôle présidée par Mme Odile François-Augrin a souhaité compte tenu de la situation organiser une réunion avec les maires et parlementaires tenue la veille de ce CA. Cette question ne devrait finalement pas faire l'objet d'un vote. En effet, le Président de l'Université Eustase Janky s'y est engagé la veille auprès du Député Jean-Philippe Nilor, en présence d'autres élus tels que Josette Manin, Claude Lise et David Zobda. C'est une première victoire mais la vigilance et le dialogue doivent être de mise pour la suite, car cette répartition ne saurait être réduite à une application mathématique.
C'est un point majeur aujourd'hui pour demain et un enjeu fondamental pour le développement de l'enseignement supérieur et la recherche sur nos territoires.
L'avenir doit résolument reposer sur le socle d'une Université des Antilles dont la pérennité dépend de pôles autonomes et équilibrés à la fois en termes d'offre de formation et de moyens. C'est cette conviction qui m'a toujours animée dans l'exercice de mes fonctions.
Il faut rappeler que le CA de l'université est composé autant de membres du Pôle Martinique que du Pôle Guadeloupe. Il appartient à chacun d'agir en responsabilité et en conscience.
Pour ma part, sur cette question j'estime avoir fait ce qui est de mon devoir:
- relayer les informations au Président du Conseil Exécutif intervenu sur cette base auprès du Ministère le Mardi 20 novembre
- sensibiliser l'ensemble des membres du Conseil de Pôle Martinique pour transcender les divergences et faire jouer l'union.
- intervenir auprès de chacun des parlementaires présents que j'avais déjà eu l'occasion de sensibiliser sur la question de l'offre de formation.
Soucieuse de préserver l'attractivité et la sérénité au sein de l Université des Antilles, j'ai toujours privilégié le dialogue et l'apaisement en dépassant les tensions, les égos, les méthodes de gouvernance, les rivalités qui ne sauraient mettre en péril la stabilité de l'institution.
Mais lorsque la situation se dégrade, sans véritable dialogue, transparence, stratégie concertée en amont, le déballage médiatique est malheureusement inévitable.
Quel dommage !
Aurélie NELLA
Cette université est née de la fausse-couche de l'affaire du Ceregmia et porte donc en elle les germes de sa propre destruction.
Monseigneur Macaire lui vient de montrer qu'une université Martiniquaise c'est possible avec l'ICEA . Alors espérons qu' à force de prier nous finirons par créer des universités indépendantes, et une fédération pour les mettre en synergie.