C'est un banquier qui parle. Alain Van Groenendael Président de BNP Paribas Personal Finance, il nous donne sa vision du Futur voici un extrait de son texte :« Développer la culture et la médiation numériques »
Le chantier, celui de la culture et de la médiation numériques.
En effet, si les français sont connectés, il existe des distorsions entre les équipements, l’accès à internet, les compétences et les pratiques, qui semblent être le premier – ou le dernier selon comment on l’envisage - frein à la réussite du développement du numérique. La « fracture numérique », risque à terme, de se transformer en une nouvelle fracture sociale : il y aura ceux qui maîtrisent et ceux qui ne maîtrisent pas.
La culture numérique, c’est la culture des réseaux, du code, de la donnée, de toutes formes d’apprentissages que doivent progressivement intégrer les formations scolaires et professionnelles.
Cette culture est indispensable pour comprendre, accepter et s’approprier la transition numérique en cours.
La formation à la culture et aux usages numériques des citoyens nécessite une forte attention de l’Etat, des collectivités, et un appui des grandes entreprises, notamment celles qui ferment leurs points d’accueil du public.
C’est également la responsabilité des entreprises que de moderniser la formation professionnelle, notamment en développant les compétences numériques.
La médiation numérique concerne quant à elle l’accompagnement aux usages numériques, la formation à la maîtrise des outils auprès des personnes éloignées voire exclues du numérique, et perdues dans un monde automatisé, dématérialisé, où le numérique modifie profondément l’organisation du travail et les relations humaines.
Des savoir-faire (comme l’utilisation des réseaux sociaux et professionnels pour la recherche d’emploi) aux savoir-être (comme la conscience de la valeur des données produites et réutilisées), ces formations doivent intégrer de larges spectres de compétences pour répondre aux attentes en matière d’employabilité et de citoyenneté.
Ici, l’Etat est attendu pour structurer, fédérer et labéliser les écosystèmes de la médiation numérique, afin de faciliter les actions des nombreuses organisations qui œuvrent au plus près des besoins des citoyens, dans les quartiers sensibles comme dans les territoires ruraux.
C’est cette politique volontariste qui donnera l’impulsion nécessaire à la mise en œuvre d’une politique numérique inclusive.
Etre connecté ne suffit pas à maitriser les outils numériques. La culture numérique ne s’improvise pas et, à la vitesse où les technologies évoluent, nous pouvons tous être confrontés un jour ou l’autre à des ruptures d’usage.
Paradoxalement les jeunes générations ne sont pas comme nous pourrions spontanément l’imaginer exemptes et pré-intégrées dans le nouvel univers numérique. Une fois de plus, l’accessibilité et l’usage ne préemptent pas l’ensemble des compétences nécessaires à évoluer dans le nouvel écosystème.
Pour aller plus loin en découvrant tout le texte Cliquez ici
Vous aussi faites votre expérience du numérique en cliquant sur page suivante
En effet, si les français sont connectés, il existe des distorsions entre les équipements, l’accès à internet, les compétences et les pratiques, qui semblent être le premier – ou le dernier selon comment on l’envisage - frein à la réussite du développement du numérique. La « fracture numérique », risque à terme, de se transformer en une nouvelle fracture sociale : il y aura ceux qui maîtrisent et ceux qui ne maîtrisent pas.
La culture numérique, c’est la culture des réseaux, du code, de la donnée, de toutes formes d’apprentissages que doivent progressivement intégrer les formations scolaires et professionnelles.
Cette culture est indispensable pour comprendre, accepter et s’approprier la transition numérique en cours.
La formation à la culture et aux usages numériques des citoyens nécessite une forte attention de l’Etat, des collectivités, et un appui des grandes entreprises, notamment celles qui ferment leurs points d’accueil du public.
C’est également la responsabilité des entreprises que de moderniser la formation professionnelle, notamment en développant les compétences numériques.
La médiation numérique concerne quant à elle l’accompagnement aux usages numériques, la formation à la maîtrise des outils auprès des personnes éloignées voire exclues du numérique, et perdues dans un monde automatisé, dématérialisé, où le numérique modifie profondément l’organisation du travail et les relations humaines.
Des savoir-faire (comme l’utilisation des réseaux sociaux et professionnels pour la recherche d’emploi) aux savoir-être (comme la conscience de la valeur des données produites et réutilisées), ces formations doivent intégrer de larges spectres de compétences pour répondre aux attentes en matière d’employabilité et de citoyenneté.
Ici, l’Etat est attendu pour structurer, fédérer et labéliser les écosystèmes de la médiation numérique, afin de faciliter les actions des nombreuses organisations qui œuvrent au plus près des besoins des citoyens, dans les quartiers sensibles comme dans les territoires ruraux.
C’est cette politique volontariste qui donnera l’impulsion nécessaire à la mise en œuvre d’une politique numérique inclusive.
Etre connecté ne suffit pas à maitriser les outils numériques. La culture numérique ne s’improvise pas et, à la vitesse où les technologies évoluent, nous pouvons tous être confrontés un jour ou l’autre à des ruptures d’usage.
Paradoxalement les jeunes générations ne sont pas comme nous pourrions spontanément l’imaginer exemptes et pré-intégrées dans le nouvel univers numérique. Une fois de plus, l’accessibilité et l’usage ne préemptent pas l’ensemble des compétences nécessaires à évoluer dans le nouvel écosystème.
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