RETRAITES : DANGER MAJEUR EN PERSPECTIVE !
S’agissant des retraites, voici encore rabâchée cette petite musique à deux temps : d’un côté, il faut augmenter la durée de cotisation pour l’obtention d’une retraite complète d’un trimestre de plus par an (et non pas d’un trimestre tous les 3 ans comme préconisé par Hollande) ; et de l’autre, l’idée du maintien de l’âge « légal » à 62 ans, mais avec une sanction appelée « décote » pour le/la salarié/e partant entre 62 et 64 ans. L’ensemble des mesures prises ces dernières décennies – pour « ramener à l’équilibre » - l‘ont été sur le dos des salarié/es et des retraité/es, les premiers devant travailler plus longtemps, et les seconds avec des pensions moindres.
Macron a un vrai mérite : celui de la clarté, et de la défense des intérêts de sa classe. 1) En finir avec les « réformes » à répétition, sources de conflits sociaux. 2) Aller durablement vers un système libéral présenté comme « équitable ».3) Formaliser un seul régime (et non plus les « 42 régimes de retraite » existants, dénoncés comme source d’inégalités), donnant les mêmes droits à toutes et tous. Macron casse l’actuel système de retraite par répartition pour aller à un système universel avec retraite par capitalisation.
Dans la répartition : la pension dépend de la durée de travail, des cotisations sociales versées, et comprend des dispositifs de « solidarité » tenant compte des périodes sans emploi, du nombre d’enfants, de l’absence de revenu. Dans la capitalisation : un euro cotisé donne les mêmes droits, quel que soit le moment où il a été versé, quel que soit le statut de celui qui a cotisé. Cet objectif de classe ne peut qu’inquiéter davantage le plus grand nombre ( l’immense majorité des salariés qui ne peuvent pas épargner ou très peu et des retraité/es). C’était le vœu de longue date du patronat que réalise par Macron si on lui laisse les mains libres. Ce serait la fin du système solidaire de la Sécurité sociale : la majorité des salarié-es condamnée à un travail sans fin, à une retraite dans la gêne ou la pauvreté et surtout une brèche béante dans laquelle les assurances privées ne manqueraient pas de s’engouffrer.
Préparons-nous à nous mobiliser contre cette réforme qui porterait un coup fatal à nos intérêts.
Macron a un vrai mérite : celui de la clarté, et de la défense des intérêts de sa classe. 1) En finir avec les « réformes » à répétition, sources de conflits sociaux. 2) Aller durablement vers un système libéral présenté comme « équitable ».3) Formaliser un seul régime (et non plus les « 42 régimes de retraite » existants, dénoncés comme source d’inégalités), donnant les mêmes droits à toutes et tous. Macron casse l’actuel système de retraite par répartition pour aller à un système universel avec retraite par capitalisation.
Dans la répartition : la pension dépend de la durée de travail, des cotisations sociales versées, et comprend des dispositifs de « solidarité » tenant compte des périodes sans emploi, du nombre d’enfants, de l’absence de revenu. Dans la capitalisation : un euro cotisé donne les mêmes droits, quel que soit le moment où il a été versé, quel que soit le statut de celui qui a cotisé. Cet objectif de classe ne peut qu’inquiéter davantage le plus grand nombre ( l’immense majorité des salariés qui ne peuvent pas épargner ou très peu et des retraité/es). C’était le vœu de longue date du patronat que réalise par Macron si on lui laisse les mains libres. Ce serait la fin du système solidaire de la Sécurité sociale : la majorité des salarié-es condamnée à un travail sans fin, à une retraite dans la gêne ou la pauvreté et surtout une brèche béante dans laquelle les assurances privées ne manqueraient pas de s’engouffrer.
Préparons-nous à nous mobiliser contre cette réforme qui porterait un coup fatal à nos intérêts.