A l’approche des jours saints où la résurrection de Jésus-Christ est commémorée à travers cette fête chrétienne qu’est la Pâques, l’annonce de la découverte d’un bout de payrus qui daterait du 4e siècle après J.C. et qui semble démontrer que Jésus a été marié, semblerait semer le doute.
Alors ont commencé les lamentations crocodilesques sur le sort de tous ces “pauvres prêtres et moines dans le monde”, par millions, et dont la vie sentimentale et sexuelle aurait été pourrie pendant des siècles, sans même parler de leur vie parentale interdite, tout ceci sur la base d’un exemple du Christ à suivre.
Si la liberté religieuse fait l’objet d’articles jalousement protégés dans la Constitution de la plupart des pays occidentaux, ceci, à mon sens, davantage pour protéger certains intérêts, les attaques perpétrées contre cette même liberté, notamment par l’usage, voir la manipulation de découvertes scientifiques dans le but de semer la confusion (comme si le monde en avait besoin) ne passent pas inaperçues au yeux de ceux qui restent vigilents.
Il a été observé que tout ce qui est abstinence sexuelle, virginité, celibat, vie parentale, etc, … et concernant les prêtres catholiques, … sont les simples conséquences de courants philosophiques s’appuyant non pas sur le statut matrimonial de Jésus (marié ou celibataire), mais davantage sur une interprétation stricte de la phrase de Saint Paul dans l'Épître aux Romains : « ... ceux qui sont dans la chair ne peuvent plaire à Dieu »
(Romain 8 : 5-10). Le célibat des prêtres participe en effet d’une réglementation interne du catholicisme qui prit forme en Espagne dès le 4ème siècle après J.C. . Cependant, les prêtres catholiques occidentaux pouvaient encore se marier jusqu’au 12e siècle où la réglementation se durçit.
Alors que le célibat des prêtres était depuis belle lurette devenu la règle, le pape Benoît XVI le justifiait récemment en ces termes : « Le dévouement qui conforme le prêtre au Christ et l’offrande exclusive de lui-même pour le Règne de Dieu trouvent une expression particulière.
Le fait que le Christ lui-même Fils de Dieu par Nature, ait vécu sa mission jusqu’au Sacrifice de la croix dans l’état de virginité constitue le point de référence sûr pour recueillir le sens de la tradition de l’Église latine sur cette question. Il n’est donc pas suffisant de comprendre le célibat sacerdotal en termes purement fonctionnels. En réalité, il est une conformation particulière au style de vie du Christ lui-même ».
Sans que l’existence de ce papyrus ainsi que la fiabilité de son contenu quant à un statut matrimonial qu’on appliquerait à Jésus n’interfère, une référence au Code de droit canonique à l’époque et lequel, contient cette règle qui est une règle de discipline et qui ne pouvait être, ni point de foi, ni dogme aurait suffit pour justifier le célibat des prêtres.
En voici la teneur : « Les clercs sont tenus par l'obligation de garder la continence parfaite et perpétuelle à cause du Royaume des Cieux, et sont donc astreints au célibat, don particulier de Dieu par lequel les ministres sacrés peuvent s'unir plus facilement au Christ avec un cœur sans partage et s'adonner plus librement au service de Dieu et des hommes ».
Qu’on se le rappelle, l’apôtre Paul, celui-là même qui revendiquait son statut d’ « imitateur du Christ » appelait tous les chrétiens à endosser ce même statut (celui d’imitateur du Christ). Parallèlement, il faisait des recommandations aux évêques en ces termes : « Il faut donc que l`évêque soit irréprochable, mari d`une seule femme, sobre, modéré, réglé dans sa conduite, hospitalier, propre à l’enseignement (1 Thimothée 3 : 2).
Pour le chrétien d’aujourd’hui, un statut matrimonial de Jésus, quel qu’il soit, ne devrait avoir la moindre incidence sur l’Evangile. Car l’Evangile est bien plus qu’une accumulation de faits, de situations et de statuts. A celui qui oserait dire cyniquement que les Saintes Ecritures contiendraient de “malicieuses cachoteries”, nous ne pourrions que le renvoyer à ce passage qu’elles contiennent : “Jésus a fait encore beaucoup d`autres choses; si on les écrivait en détail, je ne pense pas que le monde même pût contenir les livres qu’on écrirait”. Jean 21 : 25.
Et si la fameuse “femme”, de Jésus, celle spirittuelle, révélée dans ce fameux papyrus était tout simplement l’Eglise, celle qui se doit d’être soumise à Christ, de même que la femme doit être soumise à son mari ? – Ainsi que le rappellent les apôtres : “Or, de même que l`Église est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l`être à leurs maris en toutes choses” (Ephésiens 5:24).
En effet, Jésus-Christ a toujours été présenté dans les Saintes Ecritures comme un époux; premièrement celui qui devait être enlevé vers les cieux : “Les jours viendront où l`époux leur sera enlevé, alors ils jeûneront en ces jours-là”. Luc 5:35 Deuxièmement, celui à qui on présentera l’épouse, la femme de celui qu’on désigne conmme étant l’agneau, celui qui fut immolé : “Puis un des sept anges qui tenaient les sept coupes remplies des sept derniers fléaux vint, et il m`adressa la parole, en disant: Viens, je te montrerai l`épouse, la femme de l`agneau” (Apocalypse 21:9).
Un des grands mystères de l’évangile est cette symbiose entre l’homme et la femme, cette tout comme cette association plus que biologique mais spirituelle au sein de laquelle Christ et l’Eglise forment une seule chair : “C`est pourquoi l`homme quittera son père et sa mère, et s`attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. Ce mystère est grand; je dis cela par rapport à Christ et à l`Église” (Ephésien 5 : 31-32).
L’épouse du Christ, l’Eglise, est donc le corps unique que forment tous les chrétiens, en communion avec Christ, quelque soit sa race, sa nationalité, son genre sa classe sociale, … etc, et ayant accepté le sacrifice de l’agneau et reçu le bâptème d’eau.
“Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés d`un seul Esprit” (1 Corinthiens 12:13).
La Pâques est donc une grande fête mondiale. Elle est l’occasion de renouveler les voeux d’unité entre les hommes de la terre autour des oeuvres de Christ, notamment, celles de vérité et de justice dont a tant besoin le monde.
En tout état de cause, cette fameuse “femme” de Jésus aura eu comme particularité d’avoir été veuve, seulement quelques jours, ceci, tout en gardant le même époux et dans une alliance qui à ce jour demeure !
Que cet énigme n’entame en rien les saines réjouissances pascales bien méritées des lecteurs et internautes !
Eugène NOPERT
Alors ont commencé les lamentations crocodilesques sur le sort de tous ces “pauvres prêtres et moines dans le monde”, par millions, et dont la vie sentimentale et sexuelle aurait été pourrie pendant des siècles, sans même parler de leur vie parentale interdite, tout ceci sur la base d’un exemple du Christ à suivre.
Si la liberté religieuse fait l’objet d’articles jalousement protégés dans la Constitution de la plupart des pays occidentaux, ceci, à mon sens, davantage pour protéger certains intérêts, les attaques perpétrées contre cette même liberté, notamment par l’usage, voir la manipulation de découvertes scientifiques dans le but de semer la confusion (comme si le monde en avait besoin) ne passent pas inaperçues au yeux de ceux qui restent vigilents.
Il a été observé que tout ce qui est abstinence sexuelle, virginité, celibat, vie parentale, etc, … et concernant les prêtres catholiques, … sont les simples conséquences de courants philosophiques s’appuyant non pas sur le statut matrimonial de Jésus (marié ou celibataire), mais davantage sur une interprétation stricte de la phrase de Saint Paul dans l'Épître aux Romains : « ... ceux qui sont dans la chair ne peuvent plaire à Dieu »
(Romain 8 : 5-10). Le célibat des prêtres participe en effet d’une réglementation interne du catholicisme qui prit forme en Espagne dès le 4ème siècle après J.C. . Cependant, les prêtres catholiques occidentaux pouvaient encore se marier jusqu’au 12e siècle où la réglementation se durçit.
Alors que le célibat des prêtres était depuis belle lurette devenu la règle, le pape Benoît XVI le justifiait récemment en ces termes : « Le dévouement qui conforme le prêtre au Christ et l’offrande exclusive de lui-même pour le Règne de Dieu trouvent une expression particulière.
Le fait que le Christ lui-même Fils de Dieu par Nature, ait vécu sa mission jusqu’au Sacrifice de la croix dans l’état de virginité constitue le point de référence sûr pour recueillir le sens de la tradition de l’Église latine sur cette question. Il n’est donc pas suffisant de comprendre le célibat sacerdotal en termes purement fonctionnels. En réalité, il est une conformation particulière au style de vie du Christ lui-même ».
Sans que l’existence de ce papyrus ainsi que la fiabilité de son contenu quant à un statut matrimonial qu’on appliquerait à Jésus n’interfère, une référence au Code de droit canonique à l’époque et lequel, contient cette règle qui est une règle de discipline et qui ne pouvait être, ni point de foi, ni dogme aurait suffit pour justifier le célibat des prêtres.
En voici la teneur : « Les clercs sont tenus par l'obligation de garder la continence parfaite et perpétuelle à cause du Royaume des Cieux, et sont donc astreints au célibat, don particulier de Dieu par lequel les ministres sacrés peuvent s'unir plus facilement au Christ avec un cœur sans partage et s'adonner plus librement au service de Dieu et des hommes ».
Qu’on se le rappelle, l’apôtre Paul, celui-là même qui revendiquait son statut d’ « imitateur du Christ » appelait tous les chrétiens à endosser ce même statut (celui d’imitateur du Christ). Parallèlement, il faisait des recommandations aux évêques en ces termes : « Il faut donc que l`évêque soit irréprochable, mari d`une seule femme, sobre, modéré, réglé dans sa conduite, hospitalier, propre à l’enseignement (1 Thimothée 3 : 2).
Pour le chrétien d’aujourd’hui, un statut matrimonial de Jésus, quel qu’il soit, ne devrait avoir la moindre incidence sur l’Evangile. Car l’Evangile est bien plus qu’une accumulation de faits, de situations et de statuts. A celui qui oserait dire cyniquement que les Saintes Ecritures contiendraient de “malicieuses cachoteries”, nous ne pourrions que le renvoyer à ce passage qu’elles contiennent : “Jésus a fait encore beaucoup d`autres choses; si on les écrivait en détail, je ne pense pas que le monde même pût contenir les livres qu’on écrirait”. Jean 21 : 25.
Et si la fameuse “femme”, de Jésus, celle spirittuelle, révélée dans ce fameux papyrus était tout simplement l’Eglise, celle qui se doit d’être soumise à Christ, de même que la femme doit être soumise à son mari ? – Ainsi que le rappellent les apôtres : “Or, de même que l`Église est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l`être à leurs maris en toutes choses” (Ephésiens 5:24).
En effet, Jésus-Christ a toujours été présenté dans les Saintes Ecritures comme un époux; premièrement celui qui devait être enlevé vers les cieux : “Les jours viendront où l`époux leur sera enlevé, alors ils jeûneront en ces jours-là”. Luc 5:35 Deuxièmement, celui à qui on présentera l’épouse, la femme de celui qu’on désigne conmme étant l’agneau, celui qui fut immolé : “Puis un des sept anges qui tenaient les sept coupes remplies des sept derniers fléaux vint, et il m`adressa la parole, en disant: Viens, je te montrerai l`épouse, la femme de l`agneau” (Apocalypse 21:9).
Un des grands mystères de l’évangile est cette symbiose entre l’homme et la femme, cette tout comme cette association plus que biologique mais spirituelle au sein de laquelle Christ et l’Eglise forment une seule chair : “C`est pourquoi l`homme quittera son père et sa mère, et s`attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair. Ce mystère est grand; je dis cela par rapport à Christ et à l`Église” (Ephésien 5 : 31-32).
L’épouse du Christ, l’Eglise, est donc le corps unique que forment tous les chrétiens, en communion avec Christ, quelque soit sa race, sa nationalité, son genre sa classe sociale, … etc, et ayant accepté le sacrifice de l’agneau et reçu le bâptème d’eau.
“Nous avons tous, en effet, été baptisés dans un seul Esprit, pour former un seul corps, soit Juifs, soit Grecs, soit esclaves, soit libres, et nous avons tous été abreuvés d`un seul Esprit” (1 Corinthiens 12:13).
La Pâques est donc une grande fête mondiale. Elle est l’occasion de renouveler les voeux d’unité entre les hommes de la terre autour des oeuvres de Christ, notamment, celles de vérité et de justice dont a tant besoin le monde.
En tout état de cause, cette fameuse “femme” de Jésus aura eu comme particularité d’avoir été veuve, seulement quelques jours, ceci, tout en gardant le même époux et dans une alliance qui à ce jour demeure !
Que cet énigme n’entame en rien les saines réjouissances pascales bien méritées des lecteurs et internautes !
Eugène NOPERT