Dans le microcosme politique agité par les Etats Généraux et la deuxième phase du congrès, l’annonce que le député-maire de Fort-de France avait accepté une mission gouvernementale a fait naître la rumeur.
C’est, a-t-on dit, le premier signe d’un rapprochement avec le Pouvoir, précédant l’entrée au gouvernement de Serge LETCHIMY à l’occasion du remaniement ministériel qui interviendra après les Européennes. Balivernes.
Rappelons à ceux qui l’auraient oublié que SARKOZY et son gouvernement existent. La rencontre est, donc, indispensable.
La participation aux Etats- Généraux de ceux qui exercent des responsabilités politiques effectives le montre bien de même que la récente visite des deux Présidents d’Assemblées au Président de la République.
En ce qui concerne la mission, Il n’y a point de mystère et, comme toujours, la démarche du député-maire se fait dans la transparence. Elle est, de plus, inspirée par son sens aigu des responsabilités qu’il a vis-à- vis de notre peuple.
De quoi s’agit-il ?
« Animer une réflexion destinée à relancer la lutte contre toutes les formes d’habitat insalubre ou indigne sur des bases adaptées au contexte institutionnel et social des Outre-Mer ».
Fallait-il par « pureté idéologique » refuser la proposition pour marquer notre différence ?
Un tel choix aurait été déraisonnable.
Notons que cette commande est la traduction d’une Résolution prise lors de la Conférence Nationale du Logement Social Outre-mer tenue en février 2007. Deux ans après cette importante réunion, le maire de Fort-de-France est sollicité pour faire des propositions propres à concrétiser les conclusions de la Conférence.
La lettre de mission précise expressément qu’il est sollicité en sa qualité de « maire d’une commune fortement exposée aux situations d’habitat insalubre » mais aussi en raison de son expérience professionnelle et d’aménageur.
Compte tenu de la nature de la mission qui concerne un secteur dans lequel il s’est depuis longtemps impliqué en obtenant des résultats incontestables, il aurait été irresponsable de refuser.
Observons aussi que la dimension technique de la mission ressort du fait qu’elle n’est pas confiée par le Président de la République mais par quatre Ministres : Mesdames Alliot-Marie, Bachelot, Boutin et M .Jego.
Bien entendu, les ministres réserveront le sort qu’ils voudront au rapport du Député-Maire. Reste qu’il aura administré la preuve que l’opposition peut être constructive.
Au moment où l’évolution statutaire occupe le devant de la scène politique, la discussion avec le gouvernement français est inévitable. Dans la transparence et sur des positions claires. C’est ainsi qu’il faut comprendre la responsabilité.
Texte de Jean-Claude WILLIAM Professeur des Universités
C’est, a-t-on dit, le premier signe d’un rapprochement avec le Pouvoir, précédant l’entrée au gouvernement de Serge LETCHIMY à l’occasion du remaniement ministériel qui interviendra après les Européennes. Balivernes.
Rappelons à ceux qui l’auraient oublié que SARKOZY et son gouvernement existent. La rencontre est, donc, indispensable.
La participation aux Etats- Généraux de ceux qui exercent des responsabilités politiques effectives le montre bien de même que la récente visite des deux Présidents d’Assemblées au Président de la République.
En ce qui concerne la mission, Il n’y a point de mystère et, comme toujours, la démarche du député-maire se fait dans la transparence. Elle est, de plus, inspirée par son sens aigu des responsabilités qu’il a vis-à- vis de notre peuple.
De quoi s’agit-il ?
« Animer une réflexion destinée à relancer la lutte contre toutes les formes d’habitat insalubre ou indigne sur des bases adaptées au contexte institutionnel et social des Outre-Mer ».
Fallait-il par « pureté idéologique » refuser la proposition pour marquer notre différence ?
Un tel choix aurait été déraisonnable.
Notons que cette commande est la traduction d’une Résolution prise lors de la Conférence Nationale du Logement Social Outre-mer tenue en février 2007. Deux ans après cette importante réunion, le maire de Fort-de-France est sollicité pour faire des propositions propres à concrétiser les conclusions de la Conférence.
La lettre de mission précise expressément qu’il est sollicité en sa qualité de « maire d’une commune fortement exposée aux situations d’habitat insalubre » mais aussi en raison de son expérience professionnelle et d’aménageur.
Compte tenu de la nature de la mission qui concerne un secteur dans lequel il s’est depuis longtemps impliqué en obtenant des résultats incontestables, il aurait été irresponsable de refuser.
Observons aussi que la dimension technique de la mission ressort du fait qu’elle n’est pas confiée par le Président de la République mais par quatre Ministres : Mesdames Alliot-Marie, Bachelot, Boutin et M .Jego.
Bien entendu, les ministres réserveront le sort qu’ils voudront au rapport du Député-Maire. Reste qu’il aura administré la preuve que l’opposition peut être constructive.
Au moment où l’évolution statutaire occupe le devant de la scène politique, la discussion avec le gouvernement français est inévitable. Dans la transparence et sur des positions claires. C’est ainsi qu’il faut comprendre la responsabilité.
Texte de Jean-Claude WILLIAM Professeur des Universités