En ce qui concerne les velléités de répression du gouvernement, on peut rappeler que les services de renseignements français se sont vantés d’avoir identifié les sept personnes qui sont à l’initiative du mouvement des « gilets jaunes » et ont « épluché » les pages facebook de ceux-ci pour connaitre leurs goûts et pratiques. Belle illustration de la fascisation rampante et du contrôle policier des citoyens qui ont cours en France !
Premier constat : Le gouvernement a qualifié de délinquants les protestataires qui n’avaient pas demandé l’autorisation de manifester et il a vertement dénoncé ceux qui l’avaient fait car, disait-il, ils ne respectaient ni l’état de droit, ni le droit de circulation en installant des barrages. Il a réprimé les manifestants qui s’approchaient de l’Elysée, au nom du respect des institutions. Pourtant, ce même gouvernement, au côté de ses complices impérialistes, traitait de « dictateur » le Président vénézuélien, l’appelait à démissionner, prenait des sanctions contre son pays pour soutenir une soi-disant « opposition démocratique » qui bloquait le pays, détruisait des centres sociaux et brûlait vivant des partisans de la République Bolivarienne.
Deuxième constat : En France, comme dans tout le reste du monde, la résistance populaire s’intensifie contre les politiques de saccage social et de pillage des classes populaires. Tous les observateurs admettent que l’augmentation de la taxe sur l’essence et le diésel ne sont que « la goutte d’eau qui a fait déborder le vase ». L’extension du mouvement à la Belgique où des sites pétroliers ont été bloqués et, plus globalement, les mobilisations à l’échelle européenne contre le dumping social de Ryanair ou de Deliveroo, ou encore les manifestations planétaires contre l’inaction des gouvernements face au changement climatique, sont autant d’éléments, loin d’être exhaustifs, qui illustrent que les luttes sociales sont en train de franchir un nouveau palier.
Troisième constat : On relève que le mouvement des « gilets jaunes » est le résultat d’un appel lancé sur les réseaux sociaux, hors structures syndicales et que ses initiateurs se revendiquent apolitiques. Evidemment, les propagandistes du système en profitent pour resservir leur intoxication sur le rejet des syndicats et de la politique par la population. En la matière, il faut bien reconnaitre qu’ils parviennent à manipuler une bonne partie de l’opinion.
Ceux qui ne se laissent pas conditionner par cette propagande comprennent, plutôt, que ces formes de mobilisations permettent aux masses de rejeter la tutelle des directions des syndicats et des partis socio-démocrates qui entretenaient des illusions quant à la possibilité de faire entendre raison aux classes dirigeantes et qui muselaient les résistances populaires radicales. C’est quelque part, la continuation du mouvement qui a amené les travailleurs en lutte à créer des « Coordinations» (Coordination étudiante et lycéenne après mai 68 ; coordinations cheminots, infirmières, postiers au milieu des années 80, etc.). En déduire qu’il faudrait tourner le dos à la consolidation de syndicats et de partis politiques défendant réellement les intérêts de classe des travailleurs reviendrait à abandonner définitivement le pouvoir aux classes dominantes.
Quatrième constat : En dépit des intentions de ses organisateurs, le mouvement est le lieu d’un affrontement politique et idéologique aigu dont dépend son issue. L’appel indifférencié aux individus par « réseau social » permet que s’y infiltrent des exaltés fascistes et des provocateurs du régime, dont l’objectif est d’instrumentaliser et de dévoyer le mouvement. Son caractère spontané laisse au pouvoir les mains libres pour en organiser l’échec. A cet égard, l’expérience des révoltes « citoyennes » de par le monde est très riche en leçon. Infiltrés, ils ont ouvert la porte à la dictature (Egypte). Non structurés, ils se sont éteints et la politique scélérate du régime s’est intensifiée. (« Nuit Debout »). Sans cap idéologique et sans projet politique clairs, ils ont servi de tremplin à des opportunistes électoralistes (« Podemos », « Cinq Etoiles ») ou ils ont capitulé devant les maîtres du système (Grèce).
Cinquième constat : Pour neutraliser le mouvement, le pouvoir met en œuvre une stratégie bien rodée : criminaliser le mouvement populaire, l’accuser de « prendre la population en otage », pousser à la division et inciter insidieusement à la violence contre lui, chercher à cacher l’engagement conscient des masses en médiatisant quelques individus qu’il pourra écraser ou « récupérer » plus tard.
En ce qui concerne les velléités de répression du gouvernement, on peut rappeler que les services de renseignement français se sont vantés d’avoir identifié les sept personnes qui sont à l’initiative du mouvement des « gilets jaunes » et ont « épluché » les pages facebook de ceux-ci pour connaitre leurs goûts et pratiques. Belle illustration de la fascisation rampante et du contrôle policier des citoyens qui ont cours en France ! Quant à la récupération des « leaders promotionnés » les exemples sont légion. Celui de « SOS Racisme » qui, lui aussi, dénonçait les tentatives de récupération est député PS au Parlement Européen.
C’est donc avec juste raison que les militants syndicalistes et politiques révolutionnaires français ont appelé leurs compatriotes à participer à la mobilisation contre le racket auquel se livre le gouvernement français tout en insistant sur la nécessité de mener une lutte globale, politique et organisée contre le système.
Deuxième constat : En France, comme dans tout le reste du monde, la résistance populaire s’intensifie contre les politiques de saccage social et de pillage des classes populaires. Tous les observateurs admettent que l’augmentation de la taxe sur l’essence et le diésel ne sont que « la goutte d’eau qui a fait déborder le vase ». L’extension du mouvement à la Belgique où des sites pétroliers ont été bloqués et, plus globalement, les mobilisations à l’échelle européenne contre le dumping social de Ryanair ou de Deliveroo, ou encore les manifestations planétaires contre l’inaction des gouvernements face au changement climatique, sont autant d’éléments, loin d’être exhaustifs, qui illustrent que les luttes sociales sont en train de franchir un nouveau palier.
Troisième constat : On relève que le mouvement des « gilets jaunes » est le résultat d’un appel lancé sur les réseaux sociaux, hors structures syndicales et que ses initiateurs se revendiquent apolitiques. Evidemment, les propagandistes du système en profitent pour resservir leur intoxication sur le rejet des syndicats et de la politique par la population. En la matière, il faut bien reconnaitre qu’ils parviennent à manipuler une bonne partie de l’opinion.
Ceux qui ne se laissent pas conditionner par cette propagande comprennent, plutôt, que ces formes de mobilisations permettent aux masses de rejeter la tutelle des directions des syndicats et des partis socio-démocrates qui entretenaient des illusions quant à la possibilité de faire entendre raison aux classes dirigeantes et qui muselaient les résistances populaires radicales. C’est quelque part, la continuation du mouvement qui a amené les travailleurs en lutte à créer des « Coordinations» (Coordination étudiante et lycéenne après mai 68 ; coordinations cheminots, infirmières, postiers au milieu des années 80, etc.). En déduire qu’il faudrait tourner le dos à la consolidation de syndicats et de partis politiques défendant réellement les intérêts de classe des travailleurs reviendrait à abandonner définitivement le pouvoir aux classes dominantes.
Quatrième constat : En dépit des intentions de ses organisateurs, le mouvement est le lieu d’un affrontement politique et idéologique aigu dont dépend son issue. L’appel indifférencié aux individus par « réseau social » permet que s’y infiltrent des exaltés fascistes et des provocateurs du régime, dont l’objectif est d’instrumentaliser et de dévoyer le mouvement. Son caractère spontané laisse au pouvoir les mains libres pour en organiser l’échec. A cet égard, l’expérience des révoltes « citoyennes » de par le monde est très riche en leçon. Infiltrés, ils ont ouvert la porte à la dictature (Egypte). Non structurés, ils se sont éteints et la politique scélérate du régime s’est intensifiée. (« Nuit Debout »). Sans cap idéologique et sans projet politique clairs, ils ont servi de tremplin à des opportunistes électoralistes (« Podemos », « Cinq Etoiles ») ou ils ont capitulé devant les maîtres du système (Grèce).
Cinquième constat : Pour neutraliser le mouvement, le pouvoir met en œuvre une stratégie bien rodée : criminaliser le mouvement populaire, l’accuser de « prendre la population en otage », pousser à la division et inciter insidieusement à la violence contre lui, chercher à cacher l’engagement conscient des masses en médiatisant quelques individus qu’il pourra écraser ou « récupérer » plus tard.
En ce qui concerne les velléités de répression du gouvernement, on peut rappeler que les services de renseignement français se sont vantés d’avoir identifié les sept personnes qui sont à l’initiative du mouvement des « gilets jaunes » et ont « épluché » les pages facebook de ceux-ci pour connaitre leurs goûts et pratiques. Belle illustration de la fascisation rampante et du contrôle policier des citoyens qui ont cours en France ! Quant à la récupération des « leaders promotionnés » les exemples sont légion. Celui de « SOS Racisme » qui, lui aussi, dénonçait les tentatives de récupération est député PS au Parlement Européen.
C’est donc avec juste raison que les militants syndicalistes et politiques révolutionnaires français ont appelé leurs compatriotes à participer à la mobilisation contre le racket auquel se livre le gouvernement français tout en insistant sur la nécessité de mener une lutte globale, politique et organisée contre le système.