Voici la tribune de Francis Carole elle a pour titre : CONFUSION ENTRE LE MÉTIER DE JOURNALISTE ET CELUI DE PROPAGANDISTE. Ce à quoi l'accusateur ne répond pas c'est de savoir à qui cette propagande profite et si sur la radio de ces partenaires politiques la politique éditoriale est journalistique, ou propagandiste. Notre avis c'est que quand on pense qu'un média ment , il convient de le confondre de sa diffamation. Toute accusation sans plainte est un effet de manche.
"Ils seraient près de 1000 sur les 4200 agents que compte la CTM à être payés à ne rien faire depuis des mois."
Voilà ce qu'écrit et diffuse la semaine dernière, au mépris d'un minimum de déontologie en matière d'information et de respect à l'égard du personnel de la Collectivité Territoriale de Martinique.
Le nombre (1000) et les mots sont choisis et entrent dans le cadre de la propagande infâme menée contre la CTM par le neo-ppm et amplifiée par certains journalistes.
Lorsque l'on "balance" un tel "kamo", même quand on y met un conditionnel un peu honteux, il faut d'abord s'entourer d'un minimum de précautions déontologiques si l'on veut rester crédible.
En effet :
-sur quelle enquête, sur quel document s'appuient ces journalistes de RCI pour avancer une telle affirmation ? Mystère !
-tant qu'on y est, pourquoi pas 2000 ? ou 3000 ? Mieux ! 4000 ? Et puis, après tout-"patat Magrit" !-pourquoi se gêner ? Pourquoi ne pas affirmer que personne ne travaille à la CTM ? Pourquoi ne pas héler, puisque toutes les diffamations sont autorisées, que les 4200 salariés de la Collectivité touchent des salaires scandaleux "à ne rien faire depuis des mois" ?
Nous sommes de plus en plus aux antipodes du respect de la "Charte de déontologie de Munich" à laquelle devrait être tenu chaque journaliste digne de ce nom, laquelle stipule :
-de respecter la vérité, quelles qu’en puissent être les conséquences pour lui-même, et ce, en raison du droit que le public a de connaître la vérité;
-de diffuser seulement les informations dont l’origine est connue ou les accompagner, si c’est nécessaire, des réserves qui s’imposent ; ne pas supprimer les informations essentielles et ne pas altérer les textes et les documents;
-de rectifier toute information publiée qui se révèle inexacte;
-de s'interdire le plagiat, la calomnie, la diffamation, les accusations sans fondement ainsi que de recevoir un quelconque avantage en raison de la publication ou de la suppression d’une information;
-de ne jamais confondre le métier de journaliste avec celui du publicitaire ou de propagandiste."
RCI est-il toujours un média crédible ? Nous posons cette question avec une certaine tristesse parce que nous savons qu'à une époque cette radio, ses dirigeants, ses journalistes et ses animateurs ont constitué une référence et une alternative à l'information pro-gouvernementale.
Tan fè tan, tan kité tan.
Francis CAROLE
MARTINIQUE
Dimanche 26 novembre 2017
Voilà ce qu'écrit et diffuse la semaine dernière, au mépris d'un minimum de déontologie en matière d'information et de respect à l'égard du personnel de la Collectivité Territoriale de Martinique.
Le nombre (1000) et les mots sont choisis et entrent dans le cadre de la propagande infâme menée contre la CTM par le neo-ppm et amplifiée par certains journalistes.
Lorsque l'on "balance" un tel "kamo", même quand on y met un conditionnel un peu honteux, il faut d'abord s'entourer d'un minimum de précautions déontologiques si l'on veut rester crédible.
En effet :
-sur quelle enquête, sur quel document s'appuient ces journalistes de RCI pour avancer une telle affirmation ? Mystère !
-tant qu'on y est, pourquoi pas 2000 ? ou 3000 ? Mieux ! 4000 ? Et puis, après tout-"patat Magrit" !-pourquoi se gêner ? Pourquoi ne pas affirmer que personne ne travaille à la CTM ? Pourquoi ne pas héler, puisque toutes les diffamations sont autorisées, que les 4200 salariés de la Collectivité touchent des salaires scandaleux "à ne rien faire depuis des mois" ?
Nous sommes de plus en plus aux antipodes du respect de la "Charte de déontologie de Munich" à laquelle devrait être tenu chaque journaliste digne de ce nom, laquelle stipule :
-de respecter la vérité, quelles qu’en puissent être les conséquences pour lui-même, et ce, en raison du droit que le public a de connaître la vérité;
-de diffuser seulement les informations dont l’origine est connue ou les accompagner, si c’est nécessaire, des réserves qui s’imposent ; ne pas supprimer les informations essentielles et ne pas altérer les textes et les documents;
-de rectifier toute information publiée qui se révèle inexacte;
-de s'interdire le plagiat, la calomnie, la diffamation, les accusations sans fondement ainsi que de recevoir un quelconque avantage en raison de la publication ou de la suppression d’une information;
-de ne jamais confondre le métier de journaliste avec celui du publicitaire ou de propagandiste."
RCI est-il toujours un média crédible ? Nous posons cette question avec une certaine tristesse parce que nous savons qu'à une époque cette radio, ses dirigeants, ses journalistes et ses animateurs ont constitué une référence et une alternative à l'information pro-gouvernementale.
Tan fè tan, tan kité tan.
Francis CAROLE
MARTINIQUE
Dimanche 26 novembre 2017