C’est le résultat de l’exploitation sanguinaire et pluriséculaire du peuple haïtien par les puissances impérialistes dont la France et les USA. C’est la conséquence d’une société où une poignée de riches concentre entre ses mains 63 % de la richesse nationale.
Ce sont surtout les départements du Sud, Sud-Est, des Nippes et de la Grande Anse formant le Grand Sud qui sont très touchés par l’ouragan. Cette région est coupée du reste du pays : il n’y a plus de communication téléphonique, les installations sont très endommagées, la route nationale numéro 2 est coupée à hauteur de Petit-Goave après l'effondrement du pont La Digue. On ne peut donc atteindre les Nippes, le Sud et la Grand-Anse ni par téléphone ni par voie terrestre.
Le bilan définitif des pertes en vies humaines n’était pas établi au moment où nous écrivons. Mais on parle déjà de 550 morts. Les dégâts matériels sont énormes. Les villages et les maisons sont inondés, les toits arrachés, les maisons et jardins détruits, le bétail emporté.
La population pauvre des départements des Nippes, du Sud, de la Grande-Anse est donc durement touchée. Les sinistrés sont aux abois. L’État est absent. L’aide n’arrive pas vite, quand elle arrive. Les dispositions annoncées par le gouvernement n’étaient que du bluff. C’est la solidarité entre riverains qui limite les dégâts. L’école ne fonctionnera que lundi prochain, au mieux dans les régions les moins touchées. Les élections qui devaient se tenir ce dimanche 9 octobre sont reportées sine die. Dans la population on entend souvent en Guadeloupe et en Martinique et aussi en Haïti dire que c’est la « malédiction » qui frappe Haïti. Ce n’est pas vrai. C’est la pauvreté extrême qui fait la vulnérabilité de la population de ce pays aux catastrophes naturelles. Il n’y a pas de fatalité.
La majorité de la population vit dans des logements de fortune, posés dans des zones à risque d’inondation, d’écoulement de boue.78% de cette population vit sous le seuil de la pauvreté et 56% dans une pauvreté extrême.
Le taux de chômage dépasse les 60 %. Les rares travailleurs ayant la possibilité de vendre à bas prix leur force de travail, les ouvriers de la Zone industrielle de Port-au-Prince, sont licenciés par dizaine chaque jour, sous prétexte qu’il n’y a pas de travail. Or pour les ouvriers restant en poste, les heures de travail augmentent, les quotas à fournir augmentent à un point inatteignable même par les ouvriers les plus aguerris. C’est la misère même pour ceux qui travaillent. Non, la catastrophe qui une fois de plus frappe nos frères Haïtiens n’est pas une « malédiction, ».
C’est le résultat de l’exploitation sanguinaire et pluriséculaire du peuple haïtien par les puissances impérialistes dont la France et les USA. C’est la conséquence d’une société où une poignée de riches concentre entre ses mains 63 % de la richesse nationale. Eux ne subiront pas la « malédiction » de Matthew !
Les dégâts et les morts qui se comptent parmi les pauvres après le passage du cyclone sont à mettre au compte des riches exploiteurs et de leurs supplétifs. Pour récupérer les richesses que pillent ces suceurs de sang, les travailleurs et les pauvres d’Haïti feront la « malédiction » changer de camp.
Le lien sur le blog de Combat Ouvrier
Le bilan définitif des pertes en vies humaines n’était pas établi au moment où nous écrivons. Mais on parle déjà de 550 morts. Les dégâts matériels sont énormes. Les villages et les maisons sont inondés, les toits arrachés, les maisons et jardins détruits, le bétail emporté.
La population pauvre des départements des Nippes, du Sud, de la Grande-Anse est donc durement touchée. Les sinistrés sont aux abois. L’État est absent. L’aide n’arrive pas vite, quand elle arrive. Les dispositions annoncées par le gouvernement n’étaient que du bluff. C’est la solidarité entre riverains qui limite les dégâts. L’école ne fonctionnera que lundi prochain, au mieux dans les régions les moins touchées. Les élections qui devaient se tenir ce dimanche 9 octobre sont reportées sine die. Dans la population on entend souvent en Guadeloupe et en Martinique et aussi en Haïti dire que c’est la « malédiction » qui frappe Haïti. Ce n’est pas vrai. C’est la pauvreté extrême qui fait la vulnérabilité de la population de ce pays aux catastrophes naturelles. Il n’y a pas de fatalité.
La majorité de la population vit dans des logements de fortune, posés dans des zones à risque d’inondation, d’écoulement de boue.78% de cette population vit sous le seuil de la pauvreté et 56% dans une pauvreté extrême.
Le taux de chômage dépasse les 60 %. Les rares travailleurs ayant la possibilité de vendre à bas prix leur force de travail, les ouvriers de la Zone industrielle de Port-au-Prince, sont licenciés par dizaine chaque jour, sous prétexte qu’il n’y a pas de travail. Or pour les ouvriers restant en poste, les heures de travail augmentent, les quotas à fournir augmentent à un point inatteignable même par les ouvriers les plus aguerris. C’est la misère même pour ceux qui travaillent. Non, la catastrophe qui une fois de plus frappe nos frères Haïtiens n’est pas une « malédiction, ».
C’est le résultat de l’exploitation sanguinaire et pluriséculaire du peuple haïtien par les puissances impérialistes dont la France et les USA. C’est la conséquence d’une société où une poignée de riches concentre entre ses mains 63 % de la richesse nationale. Eux ne subiront pas la « malédiction » de Matthew !
Les dégâts et les morts qui se comptent parmi les pauvres après le passage du cyclone sont à mettre au compte des riches exploiteurs et de leurs supplétifs. Pour récupérer les richesses que pillent ces suceurs de sang, les travailleurs et les pauvres d’Haïti feront la « malédiction » changer de camp.
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