CHLORDÉCONE : POUR SORTIR DE LA CRISE , CHANGER DE LOGIQUE !
Nous avons rappelé (RS N° 109) que la catastrophe du chlordécone était liée à la logique universelle du profit capitaliste aggravée par le mépris raciste colonial.
Mais contrairement à ce que dit le proverbe "sé pa mosi chyen ki ké djéri chyen" ! Toute politique de remédiation suppose de prendre le contre-pied des lois du capitalisme. La recherche scientifique, élément évident dans une stratégie de sortie de la crise ne se fera jamais ici sous l'aiguillon de l'appât du gain. Il n'y a aucun gisement pétrolier ou aurifère au bout.
La spéculation bananière dont on connait le rôle dans l'affaire n'a de sens que sous un parapluie de subventions, compte tenu de surcroît l'impossibilité d'une reconversion biologique sur des sols aussi pollués. Au contraire, la sortie de crise suppose un autre modèle agricole basé sur les cultures vivrières pour alimenter la population sur des sols non pollués. La revendication du "Lyannaj pou dépolyé Matinik" de mise à disposition d'agriculteurs/ trices sans terre de terres en friches non polluées va à l'encontre du " laisser faire, laisser passer " libéraloïde ! Les reconversions nécessaires pour sortir du modèle colonial en vigueur suppose une planification à partir de l'intérêt général (en matière de santé, d'alimentation, d'environnement, d’emploi, de préservation du futur) et non des intérêts privés des prédateurs békés ou autres. La politique de l'eau qui doit accompagner cette révolution a toutes les chances de ne pas plaire aux capitalistes qui pataugent dans le milieu.
La santé des travailleurs/ses de la terre, la qualité de notre nourriture, le sort des générations futures, l'emploi et la réduction drastique des inégalités ne peuvent être le souci que de la majorité sociale, de la population en général. C'est donc à elle de porter la politique de sortie de cette horrible crise en l'imposant par l'action aux profiteurs historiques du système et de l'État qui les soutient comme la ceinture soutient le pantalon.
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Mais contrairement à ce que dit le proverbe "sé pa mosi chyen ki ké djéri chyen" ! Toute politique de remédiation suppose de prendre le contre-pied des lois du capitalisme. La recherche scientifique, élément évident dans une stratégie de sortie de la crise ne se fera jamais ici sous l'aiguillon de l'appât du gain. Il n'y a aucun gisement pétrolier ou aurifère au bout.
La spéculation bananière dont on connait le rôle dans l'affaire n'a de sens que sous un parapluie de subventions, compte tenu de surcroît l'impossibilité d'une reconversion biologique sur des sols aussi pollués. Au contraire, la sortie de crise suppose un autre modèle agricole basé sur les cultures vivrières pour alimenter la population sur des sols non pollués. La revendication du "Lyannaj pou dépolyé Matinik" de mise à disposition d'agriculteurs/ trices sans terre de terres en friches non polluées va à l'encontre du " laisser faire, laisser passer " libéraloïde ! Les reconversions nécessaires pour sortir du modèle colonial en vigueur suppose une planification à partir de l'intérêt général (en matière de santé, d'alimentation, d'environnement, d’emploi, de préservation du futur) et non des intérêts privés des prédateurs békés ou autres. La politique de l'eau qui doit accompagner cette révolution a toutes les chances de ne pas plaire aux capitalistes qui pataugent dans le milieu.
La santé des travailleurs/ses de la terre, la qualité de notre nourriture, le sort des générations futures, l'emploi et la réduction drastique des inégalités ne peuvent être le souci que de la majorité sociale, de la population en général. C'est donc à elle de porter la politique de sortie de cette horrible crise en l'imposant par l'action aux profiteurs historiques du système et de l'État qui les soutient comme la ceinture soutient le pantalon.
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