Monsieur Garcin MALSA, Président d’honneur de l’association écologiste ASSAUPAMAR, Maire Honoraire de Saint-Anne, Membre du secrétariat de la coordination de NOU PÈP LA, Président d’honneur du Centre Caribéen du Développement Durable et Solidaire (CD2S)
Vous avez défendu et autorisé l’implantation de l’usine de cogénération thermique du Galion, en évoquant la transition énergétique proposée par la société Albioma à partir de bois importé. Cette démarche est pénalisante écologiquement, économiquement, socialement et sanitairement. Votre positionnement a encouragé la même société Albioma à s’implanter à Marie-Galante, en Guadeloupe, en utilisant la même technologie.
Paradoxalement, les juges en Martinique viennent à l’initiative de l’ASSAUPAMAR, d’imposer à Albioma de respecter les prescriptions d’usages quant à la loi sur l’eau.
Albioma a fait appel à la décision du tribunal et s’est livré à une course poursuite en accélérant les travaux, communiquant déjà auprès des martiniquais pour évoquer les hypothétiques créations d’emploi. C’est en quelque sorte une tactique également adoptée par Albioma sur l’île de Marie-Galante. Cette entreprise se montre en position de force et cherche à passer outre la volonté politique des élus d’autant que, comme en Martinique, elle trouve appui auprès du préfet, représentant de l’Etat.
Madame la ministre vous avez encore la possibilité de démontrer que vos convictions en matière d’écologie politique indiquent une stratégie qui est une et indivisible. Elle peut être la même pour tous. Il n’y a pas une politique à Paris et une politique à Fort-de-France ou à Pointe-à-Pitre en matière d’écologie.
En effet, la situation actuelle nous laisse comprendre que ce qui est valable pour vous à Paris ne l’est plus à Fort-de-France ou à Pointe-à-Pitre. En quelque sorte vos prises de positions bravant les oligarchies, les multinationales, vos collègues peuvent être comprises et justifiées en France, non en Martinique et en Guadeloupe.
Aujourd’hui avec les technologies qui sont à notre portée pour stocker l’énergie solaire et toute la loi sur la transition énergétique, vous pouvez arrêter la poursuite des travaux quant à l’implantation d’Albioma au Galion et interdire tout permis à Albioma à Marie-Galante.
Ne pas le faire c’est aller à l’encontre de votre loi.
Ne pas le faire c’est venir renforcer la catastrophe sanitaire générée déjà par le chlordécone.
Ne pas le faire c’est démontrer que la santé et le bien être des martiniquais n’ont pas autant de valeur que ceux des parisiens.
Nous vous demandons d’aller plus loin que le juge du tribunal administratif en exigeant le départ d’Albioma du territoire martiniquais et la remise en état du site qu’il continue rageusement de massacrer.
C’est autant d’emplois qui bénéficieront aux travailleurs martiniquais si vous prenez cette position.
Comment peut-on parler de transition énergétique ou écologique quand 80% de la biomasse, (bois), qui alimente cette unité de cogénération provient d’Amérique du Sud, du Brésil , et d’Amérique du Nord ?
Où est donc la cohérence écologique ou la transition énergétique, quand l’empreinte carbone sera en croissance continue ?
Cliquez sur la page 2 pour lire la suite . Merci
Paradoxalement, les juges en Martinique viennent à l’initiative de l’ASSAUPAMAR, d’imposer à Albioma de respecter les prescriptions d’usages quant à la loi sur l’eau.
Albioma a fait appel à la décision du tribunal et s’est livré à une course poursuite en accélérant les travaux, communiquant déjà auprès des martiniquais pour évoquer les hypothétiques créations d’emploi. C’est en quelque sorte une tactique également adoptée par Albioma sur l’île de Marie-Galante. Cette entreprise se montre en position de force et cherche à passer outre la volonté politique des élus d’autant que, comme en Martinique, elle trouve appui auprès du préfet, représentant de l’Etat.
Madame la ministre vous avez encore la possibilité de démontrer que vos convictions en matière d’écologie politique indiquent une stratégie qui est une et indivisible. Elle peut être la même pour tous. Il n’y a pas une politique à Paris et une politique à Fort-de-France ou à Pointe-à-Pitre en matière d’écologie.
En effet, la situation actuelle nous laisse comprendre que ce qui est valable pour vous à Paris ne l’est plus à Fort-de-France ou à Pointe-à-Pitre. En quelque sorte vos prises de positions bravant les oligarchies, les multinationales, vos collègues peuvent être comprises et justifiées en France, non en Martinique et en Guadeloupe.
Aujourd’hui avec les technologies qui sont à notre portée pour stocker l’énergie solaire et toute la loi sur la transition énergétique, vous pouvez arrêter la poursuite des travaux quant à l’implantation d’Albioma au Galion et interdire tout permis à Albioma à Marie-Galante.
Ne pas le faire c’est aller à l’encontre de votre loi.
Ne pas le faire c’est venir renforcer la catastrophe sanitaire générée déjà par le chlordécone.
Ne pas le faire c’est démontrer que la santé et le bien être des martiniquais n’ont pas autant de valeur que ceux des parisiens.
Nous vous demandons d’aller plus loin que le juge du tribunal administratif en exigeant le départ d’Albioma du territoire martiniquais et la remise en état du site qu’il continue rageusement de massacrer.
C’est autant d’emplois qui bénéficieront aux travailleurs martiniquais si vous prenez cette position.
Comment peut-on parler de transition énergétique ou écologique quand 80% de la biomasse, (bois), qui alimente cette unité de cogénération provient d’Amérique du Sud, du Brésil , et d’Amérique du Nord ?
Où est donc la cohérence écologique ou la transition énergétique, quand l’empreinte carbone sera en croissance continue ?
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