Au PNRM, le combat des grévistes continue.
La solidarité s'est élargie au delà de la CDMT et de la CGTM. Avec la CSTM de nouvelles actions se préparent. La FSU, l'UNSA et le Syndicat des retraités de la Martinique affilié à la CGTM/FSM réclament aussi l'ouverture de négociations au PNRM.
Saisie par les syndicats la CDMT et la CGTM, l'association des médiateurs a donné son accord pour tenter une médiation. Une nouvelle demande de rencontre à été adressée au Président du Conseil de l'Exécutif de la CTM ainsi qu' une nouvelle demande au Président de l'Assemblée de la CTM pour une prise de parole lors de la prochaine plénière de cette assemblée.
Nous vous prions de trouver ci-joint la réponse adressée à Monsieur le Préfet suite à des propositions jugées inacceptables. Nul doute que les ministres du travail et des outremers très prochainement dans le pays auront matière à réflexion
Pour la CDMT
Philippe PIERRE-CHARLES
Saisie par les syndicats la CDMT et la CGTM, l'association des médiateurs a donné son accord pour tenter une médiation. Une nouvelle demande de rencontre à été adressée au Président du Conseil de l'Exécutif de la CTM ainsi qu' une nouvelle demande au Président de l'Assemblée de la CTM pour une prise de parole lors de la prochaine plénière de cette assemblée.
Nous vous prions de trouver ci-joint la réponse adressée à Monsieur le Préfet suite à des propositions jugées inacceptables. Nul doute que les ministres du travail et des outremers très prochainement dans le pays auront matière à réflexion
Pour la CDMT
Philippe PIERRE-CHARLES
Par contre le Prefet semble être hors du complot
Fort-de-France, le 13 décembre 2017 A Monsieur le Préfet de la Martinique
OBJET : Conflit du Parc Naturel Régional de Martinique
Monsieur le Préfet,
Nous accusons réception de votre courrier concernant le conflit au PNRM. Nous sommes obligés de constater que nous n'avons pas réussi à vous convaincre de l'utilité que pourrait avoir votre demande d'une médiation dans ce conflit. Votre promesse de faire une telle demande, immédiatement après l'évacuation des locaux de la CTM, est donc restée lettre morte. En réalité, vous vous êtes simplement aligné sur la position de Monsieur BOUTRIN qui nous renvoie à un CHSCT qu'il contrôle intégralement, qui est composé pour l'essentiel de personnes ayant participé au fameux coup de force contre le piquet de grève et qui d’ailleurs n’a jamais été une instance habilitée à négocier des sorties de conflit. De surcroît, Monsieur Boutrin prétend qu'il s'appuiera sur un audit de 2014 évoquant la souffrance au travail. Cela nous inspire deux questions :
1. Pourquoi depuis son arrivée en 2016 n'a-t-il pas traité la question ? Pourquoi n'a-t-il pas alors saisi le CHSCT qui lui semble aujourd'hui la panacée mais qu'il a refusé de réunir avec la régularité requise par les textes ?
2. Que fait-il de la souffrance au travail postérieure à 2014, à savoir, celle qu'il a générée lui-même et dont témoignent des faits objectifs vérifiables (augmentation importante du nombre d'arrêts de travail et de démissions "volontaires ", du nombre de salariés obligés d'avoir recours à des thérapies psychologiques) ? Nous observons aussi que par votre position vous donnez un signal inquiétant à tous les éléments hostiles dans les faits, sinon en parole, au "dialogue social ".
Vous faites du même coup, planer un doute sur l'intérêt d'un dispositif mis en place péniblement par l'État et les partenaires sociaux, après les grèves mémorables de Toyota et Roger Albert et qui a aujourd'hui la forme de l'Association des Médiateurs, que nous avons quand même saisie.
Enfin, vous fournissez des excuses à la position rétrograde des éléments les plus extrémistes du patronat qui refusent d'envisager des accords avec des syndicats " non représentatifs". Vous ne pouvez ignorer que vos propres services ont déclaré cette position illégale, suite aux explications rappelées, à juste titre par la DirectionGénérale du Travail.
Il ne nous reste plus qu'à continuer le combat en prenant note de votre perception des choses que nous ne partageons nullement.
Recevez, Monsieur le Préfet, nos salutations distinguées.
Pour les organisations en grève,
Philippe PIERRE-CHARLES
OBJET : Conflit du Parc Naturel Régional de Martinique
Monsieur le Préfet,
Nous accusons réception de votre courrier concernant le conflit au PNRM. Nous sommes obligés de constater que nous n'avons pas réussi à vous convaincre de l'utilité que pourrait avoir votre demande d'une médiation dans ce conflit. Votre promesse de faire une telle demande, immédiatement après l'évacuation des locaux de la CTM, est donc restée lettre morte. En réalité, vous vous êtes simplement aligné sur la position de Monsieur BOUTRIN qui nous renvoie à un CHSCT qu'il contrôle intégralement, qui est composé pour l'essentiel de personnes ayant participé au fameux coup de force contre le piquet de grève et qui d’ailleurs n’a jamais été une instance habilitée à négocier des sorties de conflit. De surcroît, Monsieur Boutrin prétend qu'il s'appuiera sur un audit de 2014 évoquant la souffrance au travail. Cela nous inspire deux questions :
1. Pourquoi depuis son arrivée en 2016 n'a-t-il pas traité la question ? Pourquoi n'a-t-il pas alors saisi le CHSCT qui lui semble aujourd'hui la panacée mais qu'il a refusé de réunir avec la régularité requise par les textes ?
2. Que fait-il de la souffrance au travail postérieure à 2014, à savoir, celle qu'il a générée lui-même et dont témoignent des faits objectifs vérifiables (augmentation importante du nombre d'arrêts de travail et de démissions "volontaires ", du nombre de salariés obligés d'avoir recours à des thérapies psychologiques) ? Nous observons aussi que par votre position vous donnez un signal inquiétant à tous les éléments hostiles dans les faits, sinon en parole, au "dialogue social ".
Vous faites du même coup, planer un doute sur l'intérêt d'un dispositif mis en place péniblement par l'État et les partenaires sociaux, après les grèves mémorables de Toyota et Roger Albert et qui a aujourd'hui la forme de l'Association des Médiateurs, que nous avons quand même saisie.
Enfin, vous fournissez des excuses à la position rétrograde des éléments les plus extrémistes du patronat qui refusent d'envisager des accords avec des syndicats " non représentatifs". Vous ne pouvez ignorer que vos propres services ont déclaré cette position illégale, suite aux explications rappelées, à juste titre par la DirectionGénérale du Travail.
Il ne nous reste plus qu'à continuer le combat en prenant note de votre perception des choses que nous ne partageons nullement.
Recevez, Monsieur le Préfet, nos salutations distinguées.
Pour les organisations en grève,
Philippe PIERRE-CHARLES