Martiniquaises, Martiniquais, Chers concitoyens,
Je fais le choix de m’adresser directement à vous. D’abord parce qu’il me semble que ce qui se passe et s’est passé à Saint-Pierre nous concerne tous et, ensuite, parce que je sais combien les questions de justice et de respect sont des valeurs-socles sur lesquelles notre histoire se construit et auxquelles nous sommes particulièrement sensibles.
Ainsi la possibilité de voter librement et la garantie du respect du choix de l’électeur sont des fondements de la démocratie.
Ce qui s’est passé à Saint-Pierre lors de ces dernières élections Municipales est un déni de démocratie qui revient à mépriser le droit de dizaines d’électeurs et qui m’amène à vous écrire publiquement.
Ce scrutin a donné lieu à la proclamation de la réélection du maire sortant, au 1er tour, avec seulement 14 voix de plus que la majorité absolue sur près de 2500 suffrages exprimés !
Les multiples irrégularités lors de la campagne et lors des opérations électorales ont conduit à l’intervention à plusieurs reprises du sous-préfet, à deux plaintes en gendarmerie pour détournement de suffrage, à l’intervention des forces de l’ordre, à des auditions, à des saisies de matériel.
Cette situation m’a amené à former un recours en annulation auprès du Tribunal administratif; ce que l’autre candidate d’opposition Mme CESTO et le Préfet lui-même ont aussi fait au regard de la gravité des faits.
Or la décision du Tribunal administratif intervenue le jeudi 26 juin se contente de reprendre purement et simplement les conclusions du Rapporteur public qui, lui-même, s’est inspiré quasi exclusivement des arguments de défense particulièrement subjectifs du maire sortant !
Ainsi, le Tribunal administratif ne tient aucun compte des preuves constatées par huissier et apportées par nos soins sur les manœuvres qui se sont déroulées pendant les opérations de dépouillement du bureau centralisateur.
De plus, alors le Tribunal, lui-même, réclame les images tournées par Martinique 1ère pendant le dépouillement, il n’y accorde pas davantage attention.
Pire, la décision du Tribunal écarte d’un revers de main le travail méticuleux des enquêteurs de la gendarmerie qui ont décompté, dans la corbeille de dépouillement du bureau centralisateur, 27 bulletins au nom de la candidate Cesto, à qui il avait été attribué zéro suffrage ! Ces bulletins apparaissant déchirés dans les mêmes lots que les bulletins du maire sortant. La corbeille de dépouillement était pourtant restée sous contrôle de l’équipe du maire sortant avant la découverte des bulletins suspects sous les yeux des nombreux témoins présents, dont le maire lui-même et sous l’œil des caméra !
Le rapporteur ne relève pas davantage l'écart infime de voix qui a permis l’élection de Monsieur Martine alors qu'il s'agit là d'un indice important lorsque la sincérité du scrutin est en jeu.
Malgré la gravité des faits, les nombreuses preuves, les multiples dépositions sous serment, les résultats de l’enquête de gendarmerie … constituant plus de 32 pages dans le dossier du Préfet, le Rapporteur public a considéré que bien que des irrégularités soient avérées, elles n’étaient pas suffisamment importantes pour altérer le résultat d’un scrutin remporté à 14 voix près !
A plusieurs reprises, il a reproché à l’opposition son manque de vigilance ! Il ignorait sans doute que l’un des scrutateurs suspectés dans le détournement des suffrages faisait la même réflexion dès sa sortie de garde de vue de plusieurs heures à la gendarmerie ! Mais, il nous semble que le code électoral ne dit pas que c’est à l’opposition de garantir le bon déroulement d’un scrutin. C’est bien au maire, organisateur des élections et président du bureau centralisateur que revient l’obligation légale et le devoir d’apporter la preuve du respect de la loi ; ce qui est loin d’être le cas dans ce dossier !
Pour toute ces raisons, et comme je l’ai déclaré après la décision du Tribunal administratif, je persiste à considérer qu’il y a bien eu fraude portant sur plusieurs dizaines de bulletins lors de cette élection, et j’ai donc pris la décision, avec mes colistiers, de faire appel devant le Conseil d'Etat.
Il s’agit d’un combat motivé par une réelle volonté de défendre l’essence de notre démocratie, les valeurs de la justice et le respect des choix des électeurs.
C’est à mes yeux un devoir de lutter contre de telles pratiques qui révèle du passé où qu’elles se produisent. Ce sont elles qui conduisent notre pays à une crise morale, au désengagement et au découragement de tous et contribuent à alimenter le rang grossissant des abstentionnistes et le mépris des citoyens pour la classe politique qui est pourtant majoritairement constituée d’hommes et de femmes sincèrement engagés pour la défense de l’intérêt général.
Soyez assurés, chers concitoyens, de mon engagement actif et sincère au service de la population pierrotine et plus largement martiniquaise.
Christian RAPHA, Conseiller municipal de Saint-Pierre
Je fais le choix de m’adresser directement à vous. D’abord parce qu’il me semble que ce qui se passe et s’est passé à Saint-Pierre nous concerne tous et, ensuite, parce que je sais combien les questions de justice et de respect sont des valeurs-socles sur lesquelles notre histoire se construit et auxquelles nous sommes particulièrement sensibles.
Ainsi la possibilité de voter librement et la garantie du respect du choix de l’électeur sont des fondements de la démocratie.
Ce qui s’est passé à Saint-Pierre lors de ces dernières élections Municipales est un déni de démocratie qui revient à mépriser le droit de dizaines d’électeurs et qui m’amène à vous écrire publiquement.
Ce scrutin a donné lieu à la proclamation de la réélection du maire sortant, au 1er tour, avec seulement 14 voix de plus que la majorité absolue sur près de 2500 suffrages exprimés !
Les multiples irrégularités lors de la campagne et lors des opérations électorales ont conduit à l’intervention à plusieurs reprises du sous-préfet, à deux plaintes en gendarmerie pour détournement de suffrage, à l’intervention des forces de l’ordre, à des auditions, à des saisies de matériel.
Cette situation m’a amené à former un recours en annulation auprès du Tribunal administratif; ce que l’autre candidate d’opposition Mme CESTO et le Préfet lui-même ont aussi fait au regard de la gravité des faits.
Or la décision du Tribunal administratif intervenue le jeudi 26 juin se contente de reprendre purement et simplement les conclusions du Rapporteur public qui, lui-même, s’est inspiré quasi exclusivement des arguments de défense particulièrement subjectifs du maire sortant !
Ainsi, le Tribunal administratif ne tient aucun compte des preuves constatées par huissier et apportées par nos soins sur les manœuvres qui se sont déroulées pendant les opérations de dépouillement du bureau centralisateur.
De plus, alors le Tribunal, lui-même, réclame les images tournées par Martinique 1ère pendant le dépouillement, il n’y accorde pas davantage attention.
Pire, la décision du Tribunal écarte d’un revers de main le travail méticuleux des enquêteurs de la gendarmerie qui ont décompté, dans la corbeille de dépouillement du bureau centralisateur, 27 bulletins au nom de la candidate Cesto, à qui il avait été attribué zéro suffrage ! Ces bulletins apparaissant déchirés dans les mêmes lots que les bulletins du maire sortant. La corbeille de dépouillement était pourtant restée sous contrôle de l’équipe du maire sortant avant la découverte des bulletins suspects sous les yeux des nombreux témoins présents, dont le maire lui-même et sous l’œil des caméra !
Le rapporteur ne relève pas davantage l'écart infime de voix qui a permis l’élection de Monsieur Martine alors qu'il s'agit là d'un indice important lorsque la sincérité du scrutin est en jeu.
Malgré la gravité des faits, les nombreuses preuves, les multiples dépositions sous serment, les résultats de l’enquête de gendarmerie … constituant plus de 32 pages dans le dossier du Préfet, le Rapporteur public a considéré que bien que des irrégularités soient avérées, elles n’étaient pas suffisamment importantes pour altérer le résultat d’un scrutin remporté à 14 voix près !
A plusieurs reprises, il a reproché à l’opposition son manque de vigilance ! Il ignorait sans doute que l’un des scrutateurs suspectés dans le détournement des suffrages faisait la même réflexion dès sa sortie de garde de vue de plusieurs heures à la gendarmerie ! Mais, il nous semble que le code électoral ne dit pas que c’est à l’opposition de garantir le bon déroulement d’un scrutin. C’est bien au maire, organisateur des élections et président du bureau centralisateur que revient l’obligation légale et le devoir d’apporter la preuve du respect de la loi ; ce qui est loin d’être le cas dans ce dossier !
Pour toute ces raisons, et comme je l’ai déclaré après la décision du Tribunal administratif, je persiste à considérer qu’il y a bien eu fraude portant sur plusieurs dizaines de bulletins lors de cette élection, et j’ai donc pris la décision, avec mes colistiers, de faire appel devant le Conseil d'Etat.
Il s’agit d’un combat motivé par une réelle volonté de défendre l’essence de notre démocratie, les valeurs de la justice et le respect des choix des électeurs.
C’est à mes yeux un devoir de lutter contre de telles pratiques qui révèle du passé où qu’elles se produisent. Ce sont elles qui conduisent notre pays à une crise morale, au désengagement et au découragement de tous et contribuent à alimenter le rang grossissant des abstentionnistes et le mépris des citoyens pour la classe politique qui est pourtant majoritairement constituée d’hommes et de femmes sincèrement engagés pour la défense de l’intérêt général.
Soyez assurés, chers concitoyens, de mon engagement actif et sincère au service de la population pierrotine et plus largement martiniquaise.
Christian RAPHA, Conseiller municipal de Saint-Pierre
Opération : "Quelle valeur pour ma carte d'électeur ?"
Christian RAPHA et ses colistiers invitent les électeurs pierrotins et martiniquais à rejoindre le mouvement en déposant leur carte ou en l’expédiant à Faire Gagner Saint-pierre, 3 Bld du Gal de Gaulle, 97 250 SAINT-PIERRE.
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Par ce geste hautement symbolique, il s’agit de montrer son soutien au mouvement de résistance pacifique lancé par Faire gagner Saint-Pierre et à interpeller la Justice, mais aussi chaque citoyen, sur la valeur de notre carte d’électeur.
Défendre les valeurs d’une Justice impartiale, le respect du choix de chaque électeur c’est défendre l’essence même de la démocratie !
Les cartes d'électeur seront restituées à leurs titulaires après que le Conseil d'Etat aura rendu son jugement.
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Par ce geste hautement symbolique, il s’agit de montrer son soutien au mouvement de résistance pacifique lancé par Faire gagner Saint-Pierre et à interpeller la Justice, mais aussi chaque citoyen, sur la valeur de notre carte d’électeur.
Défendre les valeurs d’une Justice impartiale, le respect du choix de chaque électeur c’est défendre l’essence même de la démocratie !
Les cartes d'électeur seront restituées à leurs titulaires après que le Conseil d'Etat aura rendu son jugement.