Mais qui a allumé la mèche qui a poussé Alfred Marie Jeanne dans ses retranchements ? Les personnes qui ont tenté de semer la pagaille au sein du MIP (Mouvement Initiative Populaire) sont celles-là mêmes qui ont invité le président de l'exécutif et ses comparses à venir jusqu'à Sainte-Marie dans l’école primaire Antonin Jérôme Mercan, située à Derrière-Morne, pour défier le peuple samaritain dans sa majorité, et dans toute sa dimension
Enseignant de son métier, le défunt AJM, Antonin Jérôme Mercan, premier adjoint du député maire défunt Emmanuel Véry, était de cette race d'homme qui, refusant l'injustice sociale, s'était retourné contre son maire, et l'avait renversé en le défiant sur son propre terrain. Vers la fin de la décennie soixante, cette affaire n'était qu'une histoire samaritaine. Dans l'enceinte de l'école baptisée de son nom, le président de l'exécutif s'est engagé dans un combat samaritain, et s'est permis de venir sur les terres samaritaines défier le peuple dans sa majorité, à qui il accorde sa confiance depuis neuf ans déjà via l'équipe présentée par le MIP. En déclenchant une salve contre le MIP, l'exécutif de la CTM a soulevé un nid de fourmis qui manifestent sa présence par une volonté farouche de piquer au vif la main qui les a réveillées.
Sont-elles fières de relever le défi de la reconnaissance de leur liberté retrouvée ?
Si aujourd'hui le président s'énerve contre les Samaritains, il ne peut s'en prendre qu'à lui-même; lui qui n'a pas su raison gardée dans cette élection samaritaine provoquée par des Samaritains et qui ne concernait qu’eux. Le président apprendra à ses dépens que délaisser son bureau à la CTM alors qu'il y a une tâche énorme qui l'attend, et tant de choses à réaliser : l'exploitation du TCSP ; mettre de l'ordre au Parc Naturel ; payer les transporteurs qui exercent sur le chantier du lycée Schoelcher ; se pencher sur la perte importante d'habitants ces dernières années, plus de 28 000 en 7 ans ; la politique de la mise en place pour le repeuplement par le financement des garderies pour les futurs nouveaux nés, encourageant la jeunesse à avoir des enfants ; la transition énergétique ; combattre la réelle difficulté des marins pêcheurs de la côte atlantique ; le désenclavement des traces où les agriculteurs peinent à sortir leur production maraîchère ; l'émission des mandats aux associations (chèques de la Samaritaine qui a gagné la coupe et le championnat depuis mai 2017) ; etc...
La liste n'est pas exhaustive :
- l'organigramme à la CTM ; le transport à Sainte-Marie. Cela fait deux ans que Serge Letchimy n'est plus au pouvoir, il ne peut être tenu pour responsable ni servir de bouc émissaire. Le président a titillé les Samaritains, les vrais, les purs, qui lui ont répondu par la voie des urnes, ce qui a occasionné aujourd'hui sa réaction, à savoir la lubie du complot contre lui. Le président doit savoir qu'il n'existe aucun complot contre lui. Il s’agit simplement d’un phénomène de ras le bol de la population qui pense qu' une relève pour la défense de ses intêrêts est nécessaire.
Le président était un vrai combattant politique il y a de cela 40, 30, 20, voire 10 ans, il s'insurgeait sur ce qu'il appelait naguère le manque de développement, d'ambition. Il devrait admettre qu'aujourd'hui d'autres que lui, des quinquagénaires, fassent de même, marchent sur ses pas et décident que ce frein à levier tiré sur la Martinique soit desserré par des femmes et des hommes du Nord, du Sud, qui souhaitent que ce petit pays voie un jour le bout du tunnel. Le président ne peut pas être et avoir été. Il dit qu'il se battra bec et ongles pour se succéder à lui-même. Si la volonté du président est que la Martinique ne soit plus engloutie dans une gestion médiocre des collectivités, il devrait comprendre que nombre de personnes courageuses sont conscientes de l'état de délabrement de la Martinique, et qu'il faut réagir vite avant qu'il ne soit trop tard. De la réaction à l'action, il n'y a qu'un pas.
Il suffit simplement de vouloir se battre pour la défense du droit à la bonne gestion. Saint-Augustin disait : « là où il y a une volonté, il y a un chemin ! ». Celui qui mène la région du nord, du sud jusqu'à Plateau Roi est tout tracé. Sortir la Martinique de l'ornière, du gouffre, de l'endormissement et comme disait Alfred Marie Jeanne lui-même, de l'encaillage, est une volonté des Martiniquais conscients du poids de leurs responsabilités.
Pierre Marcel Diaz
Secrétaire Général Adjoint du MIP
Sont-elles fières de relever le défi de la reconnaissance de leur liberté retrouvée ?
Si aujourd'hui le président s'énerve contre les Samaritains, il ne peut s'en prendre qu'à lui-même; lui qui n'a pas su raison gardée dans cette élection samaritaine provoquée par des Samaritains et qui ne concernait qu’eux. Le président apprendra à ses dépens que délaisser son bureau à la CTM alors qu'il y a une tâche énorme qui l'attend, et tant de choses à réaliser : l'exploitation du TCSP ; mettre de l'ordre au Parc Naturel ; payer les transporteurs qui exercent sur le chantier du lycée Schoelcher ; se pencher sur la perte importante d'habitants ces dernières années, plus de 28 000 en 7 ans ; la politique de la mise en place pour le repeuplement par le financement des garderies pour les futurs nouveaux nés, encourageant la jeunesse à avoir des enfants ; la transition énergétique ; combattre la réelle difficulté des marins pêcheurs de la côte atlantique ; le désenclavement des traces où les agriculteurs peinent à sortir leur production maraîchère ; l'émission des mandats aux associations (chèques de la Samaritaine qui a gagné la coupe et le championnat depuis mai 2017) ; etc...
La liste n'est pas exhaustive :
- l'organigramme à la CTM ; le transport à Sainte-Marie. Cela fait deux ans que Serge Letchimy n'est plus au pouvoir, il ne peut être tenu pour responsable ni servir de bouc émissaire. Le président a titillé les Samaritains, les vrais, les purs, qui lui ont répondu par la voie des urnes, ce qui a occasionné aujourd'hui sa réaction, à savoir la lubie du complot contre lui. Le président doit savoir qu'il n'existe aucun complot contre lui. Il s’agit simplement d’un phénomène de ras le bol de la population qui pense qu' une relève pour la défense de ses intêrêts est nécessaire.
Le président était un vrai combattant politique il y a de cela 40, 30, 20, voire 10 ans, il s'insurgeait sur ce qu'il appelait naguère le manque de développement, d'ambition. Il devrait admettre qu'aujourd'hui d'autres que lui, des quinquagénaires, fassent de même, marchent sur ses pas et décident que ce frein à levier tiré sur la Martinique soit desserré par des femmes et des hommes du Nord, du Sud, qui souhaitent que ce petit pays voie un jour le bout du tunnel. Le président ne peut pas être et avoir été. Il dit qu'il se battra bec et ongles pour se succéder à lui-même. Si la volonté du président est que la Martinique ne soit plus engloutie dans une gestion médiocre des collectivités, il devrait comprendre que nombre de personnes courageuses sont conscientes de l'état de délabrement de la Martinique, et qu'il faut réagir vite avant qu'il ne soit trop tard. De la réaction à l'action, il n'y a qu'un pas.
Il suffit simplement de vouloir se battre pour la défense du droit à la bonne gestion. Saint-Augustin disait : « là où il y a une volonté, il y a un chemin ! ». Celui qui mène la région du nord, du sud jusqu'à Plateau Roi est tout tracé. Sortir la Martinique de l'ornière, du gouffre, de l'endormissement et comme disait Alfred Marie Jeanne lui-même, de l'encaillage, est une volonté des Martiniquais conscients du poids de leurs responsabilités.
Pierre Marcel Diaz
Secrétaire Général Adjoint du MIP