On sait depuis de nombreuses années que le port d’un masque anti-projection par la population est à la fois une mesure de prévention et un acte de civisme en situation d’épidémie liée à des virus respiratoires. C’est d’ailleurs une des mesures qui a contribué à une réduction plus rapide des contaminations à Taïwan, Singapour et en Corée du Sud.
Rappelons aussi que l’académie nationale de médecine ainsi que de nombreux scientifiques avaient recommandé le port généralisé de masques, dans le contexte spécifique de Covid-19. Mais le gouvernement a continué pendant longtemps à en nier la nécessité en usant d’arguments contradictoires et parfois fantaisistes.
Plus grave ! durant les cinquante-cinq jours de confinement, il n’y eut chez nous aucune préparation de la population afin de lui apprendre comment utiliser un masque puisque c’est bien la première fois que l’on en préconisait l’usage. Mais il y a pénurie de masques alors que le port du masque est devenu obligatoire dans les transports en commun, sous peine d’une amende de 135 euros.
La question principale demeure : où trouver des masques à des prix accessibles pour tous ? Pourquoi d’ailleurs ne pas les distribuer gratuitement quand on sait beaucoup d’usagers qui empruntent les transports vivent parfois au-dessous du seuil de pauvreté.
Maintenant pour ce qui est de l’usage de masques alternatifs en particulier ceux qui sont en tissu, concédés par le gouvernement, il eut fallu un langage clair et constant de l’Etat afin de faire comprendre leur utilité, la nécessité pour tous de les adopter mais aussi les bonnes pratiques d’utilisation ( lavage , fréquence..) et les gestes barrières qui doivent l’accompagner.
Plus grave ! durant les cinquante-cinq jours de confinement, il n’y eut chez nous aucune préparation de la population afin de lui apprendre comment utiliser un masque puisque c’est bien la première fois que l’on en préconisait l’usage. Mais il y a pénurie de masques alors que le port du masque est devenu obligatoire dans les transports en commun, sous peine d’une amende de 135 euros.
La question principale demeure : où trouver des masques à des prix accessibles pour tous ? Pourquoi d’ailleurs ne pas les distribuer gratuitement quand on sait beaucoup d’usagers qui empruntent les transports vivent parfois au-dessous du seuil de pauvreté.
Maintenant pour ce qui est de l’usage de masques alternatifs en particulier ceux qui sont en tissu, concédés par le gouvernement, il eut fallu un langage clair et constant de l’Etat afin de faire comprendre leur utilité, la nécessité pour tous de les adopter mais aussi les bonnes pratiques d’utilisation ( lavage , fréquence..) et les gestes barrières qui doivent l’accompagner.
Le citoyen doit être informé des risques encourus, de façon claire et circonstanciée.
Dans l’actuelle situation de pandémie et de propagation du Covid 19, pour obtenir l’adhésion d’une population et le respect des mesures de prévention il est nécessaire d’utiliser un langage adapté. Pourquoi n’y a-t-il pas eu parallèlement à ceux du ministère de la Santé, des affiches, des spots de télévision, de radio pour la sensibilisation et la prévention en créole ?
De nombreux artistes martiniquais ont la capacité de produire ces messages, ainsi nous aurions l’assurance que toute les catégories d’âges et particulièrement nos aînés seront bien informés.
Dans une société démocratique, ce qui revient au citoyen est la liberté de penser et d’user pour cela de sa raison afin de ne céder ni à la panique, ni à la négligence.
De nombreux artistes martiniquais ont la capacité de produire ces messages, ainsi nous aurions l’assurance que toute les catégories d’âges et particulièrement nos aînés seront bien informés.
Dans une société démocratique, ce qui revient au citoyen est la liberté de penser et d’user pour cela de sa raison afin de ne céder ni à la panique, ni à la négligence.