Ses habitants sont appelés les Macoubétins et les Macoubétines.
La commune de Macouba, située à l'extrême nord-est de la Martinique sur la côte atlantique, au sommet d'une falaise, tient son nom d'une sorte de petite raie d'eau douce à la peau noire et à la chair blanche, le macouba appelé plus simplement têtard, et qui régalait déjà le père Labat, curé de la Paroisse en 1694.
Cachant le superbe cimetière marin accroché à la falaise, la petite église Sainte-Anne du XVIIe siècle souvent restaurée ne date plus de l'époque du bouillant dominicain, mais sa charpente de bois montée à la façon des coques de navires témoigne de l'ingéniosité des charpentiers de marine.
La paroisse de Potiche (son nom d'alors donné par l'habitant du quartier voisin de Grand-Rivière) connut l'âge d'or de la culture du tabac avant de devenir le domaine de grandes habitations sucrières au 18ème au 19ème siècles. La commune a donné son nom à ce tabac très réputé en Europe. Ses plantations de cacao et de café furent également réputées au 19ème siècle. Après la libération des esclaves en 1848, la terre travaillée par les nouveaux venus des Indes, apporta une richesse relative à la commune. Les bananeraies recouvrent la région et des habitations traditionnelles la plus connue, est Fonds Préville, dont le fameux rhum JM fait la fierté de Macouba.
Une grotte naturelle a été aménagée en réplique de la Grotte de Lourdes. Ces reconstitutions sont nombreuses en Martinique où la dévotion maritale est très forte. La grotte de Nord Plage a fait l'objet d'une rénovation dans les années 1950 par le Père Le Dantec.
A la sortie de Macouba, à Fonds Préville, se trouve la Distillerie JM, fondée en 1790 par Jean Marie Martin et reprise en 1913 par la famille Crassous de Médeuil. Elle produit un excellent rhum vieilli en fûts de chêne pendant 10 ans.
Macouba est profondément marquée par la présence des " chapés coolies " descendants métissés des travailleurs indiens venus renforcer la main d'œuvre agricole après l'abolition de l'esclavage
Après la libération des esclaves en 1848, la terre travaillée avec ardeur par les nouveaux venus des Indes apporta une relative richesse à la commune.
Avec Basse-Pointe toute proche, Macouba est l'une des communes à forte présence indienne.
Personnalités liées à la commune
Sévère Cerland, ancien maire communiste du Macouba de 1965 à 1990.
Louisa Mariello, première femme nommée maire en Martinique en 1941.
Lieux et monuments
Église du Père-Labat.
Polissoir précolombien de La Roche à Bon Dieu.
Quartier Nord plage.
Sports
Équipement sportif :
Stade Sévère-Cerland.
Club sportif :
Étincelle de Macouba, football.