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Notre raison d'être : informer, analyser, révéler, expliquer pour anticiper un réel immédiat et le futur ...

LES GUEANERIES DE L'UMP FONT EXPLOSER L'ASSEMBLEE NATIONALE FRANCAISE Par Camille CHAUVET

 Paul de Tarse
Mardi 7 Février 2012

Notez [Ignorer]
Monsieur il afut attendre de voir comment réagit l'UMP Martinique. Ne jouer pas au procureur. Ce mouvement n'a pas de leçon à recevoir de vous. Je vous envoie ce mail ayez le courage de le publier. Je suis UMP et fier,mais je condamne ce ouélélé
 profane des iles....
Mercredi 8 Février 2012

Notez [Ignorer]
et vive la civilisation martiniquaise

Comprend pas votre empressement "les frères " letchymiens locaux.... ! ! ! !

C est pas le frère baueur ex du GO qui souffle au creux de l autre coopté guéant ????? c est pas le GO qui interdit les femmes dans les obédiences...des civilisations dites supérieurs ?? qui cultive le secret et la cooptation anti egalitaire et anti-démocratique ???

....et depuis quand la france est elle une civilisation ???? a elle seule, tout juste appartient elle à la civilisation occidentale d europe...."des ombres du fond de l abîme" ...en opposition aux lumières exemplaires du freres letchimy :celle de Montaigne, de Montesquieu, de Condorcet, de Voltaire, de Schœlcher, de Hugo, de Césaire, de Fanon, et de bien d’autres encore : dont je conseil de relire entre autre les propos violament racistes et disopo sur le net : des frères voltaire, rousseau, montesquieux et même fery etc, etc, etc

Il faut donc vous instruire avant de chanter...et mieux encore stopper de suite la guerre fraticide GO/GNLF vous atomisez votre ripoublik....

moi j en suis fort aise...et bien dansez maintenant...arf,arf,arf

moua qui demande simplement a être "eclairé"...
 profane des iles
Mercredi 8 Février 2012

Notez [Ignorer]
Alain Bauer (né le 8 mai 1962 à Paris) est un criminologue français, spécialiste des questions de sécurité urbaine. Il a également été Grand Maître du Grand Orient de France de 2000 à 2003. Il est l'auteur d'une trentaine d'ouvrages sur la franc-maçonnerie et d'une quarantaine sur la criminalité. Il est consulté par le Président de la République Française sur les questions de sécurité et de terrorisme, après avoir été dans la même situation auprès du Ministre de l'intérieur Nicolas Sarkozy (et de ses prédécesseurs depuis Jean-Pierre Chevènement). Des sociologues et juristes ont critiqué ses travaux sur ce second sujet, récusant leur validité scientifique.

GENTIL INVENTEUR DU PROGRAMME DE GÔOOCHE ...mittérandien et membre du ps...en son temps C EST CE QU IL EST VENU NOUS DIRE ICI SUR RFO...arf,arf,arf
 Reponse a profane
Mercredi 8 Février 2012

Notez [Ignorer]
Vraiment profane quel est le FM qui t'a enlevé ta femme ? Dis le nous et il te renverra ta femme.Bauer est une merde comme toi et tu attaques les FM ...
 PROFANE DES ILES
Mercredi 8 Février 2012

Notez [Ignorer]
comment expliquer simplement a vos lecteurs , que le 33eme BAUEUR conseille actuellement sarkozy et gueant....que baueur est soit disant de gauche et mitterandien , mais oeuvre a droite? créant artificiellement ce scandale pour eviter de discuter du fond et bilan de sarkozy......et que c est un apprenté ps letchymi qui s y colle ?????? et lui parmle de la civilisation francaise ?????....du droit des femmes.....et cite les plus gros racistes de nos bibliotheques macons notoires : voltaire, rousseaux, montesquieux,condorcet, fery....
Pathétique hein...les menteurs n ont pas de mémoire c est connu....
En février 2009 ...c etait la même stratégie foireuse déjà ????

Ce sont encore les mêmes enfoirés initiés... qui cherchent a embraser la maison "FRANCE"...a pousser au séparatisme et à la confrontation....

un peu gros non ?????
 moua
Vendredi 10 Février 2012

Notez [Ignorer]
Serge Letchimy, tombé dans le piège à socialistes de Claude Guéant
Elie Arié - Tribune | Jeudi 9 Février 2012

Le piège était grossier, tellement que les députés socialistes y ont sauté à pieds joints. Car quand Claude Guéant évoquait le terme de civilisation, qu'escomptait-il ? Rien de plus que faire les yeux doux aux électeurs indécis du FN susceptibles de retourner leur veste pour le premier tour de la présidentielle. Et la saillie verbale de Letchimy a fait le reste. Résultat : Hollande est embarrassé, Le Pen furieuse et Guéant se frotte les mains.

(Claude Guéant - Capture d'écran Youtube - Boubakar974 - cc)
Dans l’affaire des « civilisations », on se demande ce qu’il faut admirer le plus : l’habileté de Claude Guéant, qui a pleinement réussi sa manœuvre électoraliste (attirer des électeurs FN vers un vote UMP dès le premier tour de la présidentielle), ou la bêtise de ceux qui, à gauche, l’ont aidé à ce point, en tombant avec enthousiasme et à pieds joints dans le panneau.

Rappelons d’abord les deux principales définitions du mot « civilisation » (dictionnaire des Trésors de la langue française) :

1 : « Fait pour un peuple de quitter une condition primitive (un état de nature) pour progresser dans le domaine des mœurs, des connaissances, des idées ».

2 : « Ensemble transmissible des valeurs intellectuelles, spirituelles, artistiques et des connaissances scientifiques ou réalisations techniques qui caractérisent une étape des progrès d'une société en évolution »

On voit donc bien que, dans les deux cas, « la civilisation étant considérée comme un idéal dynamique, comme un mouvement universel vers une certaine perfection, comme une force de développement matériel, intellectuel », il y a bien hiérarchisation dans le degré d’évolution. Hiérarchisation qui n’implique évidemment pas celle des religions, des cultures, des systèmes politiques, des « races », ni des individus qui les constituent.
Si je dis « la consommation de viande cuite constitue un progrès par rapport à celle de la viande crue », en faisant référence aux civilisations qui n'ont pas encore apprivoisé le feu, il y a bien hiérarchisation, mais il n'y a nul racisme (1).

Rappelons ensuite ce qu’a dit exactement Claude Guéant : il a déclaré que « toutes les civilisations ne se valaient pas » en dénonçant le « relativisme de gauche » et en soutenant que celles qui « défendent l'humanité nous paraissent plus avancées que celles qui la nient; celles qui défendent la liberté, l'égalité et la fraternité nous paraissent supérieures à celles qui acceptent la tyrannie, la minorité des femmes, la haine sociale ou ethnique » : propos auxquels tout esprit progressiste ne peut évidemment que souscrire.

La pêche aux électeurs de la droite dure
Mais, évidemment, Claude Guéant n’envisage pas sa reconversion dans l’anthropologie après les élections présidentielles. S’il a tenu ces propos — qui sont des lieux communs — c’est en comptant sur les réactions qu’elles susciteraient à gauche, et sans lesquelles ils seraient passés, à juste titre, totalement inaperçus.
Et le piège a parfaitement fonctionné.

Le summum a été atteint lorsqu’un député apparenté socialiste, Serge Letchimy a comparé les propos de Claude Guéant avec les années 30 et lui a demandé si le nazisme était une civilisation. Ce point Godwin dans cette chambre de résonance médiatique qu’est l' Assemblée Nationale dépassait toutes les espérances de Claude Guéant. Et bien entendu, le gouvernement en a rajouté en quittant la séance, de façon à ce qu’on en parle le plus possible.

Car traiter l' UMP de collabo, de quasi- nazie, c'est attirer vers elle certains des électeurs du FN, ceux qui ne seront jamais « dédiabolisés » par Marine Le Pen, et qui voient, au contraire, dans ces qualificatifs, un label de qualité, ceci d'autant plus que le FN renie aujourd'hui ce qui les avait attirés chez lui. Ce qui était le but de la manœuvre. On se demande néanmoins comment tant de gens, à gauche, ont pu oublier que plus on est prévisible, plus on est manipulable.
Et on comprend, aujourd'hui, l’embarras évident de François Hollande, la fureur probable de Marine Le Pen, et la satisfaction certaine de Claude Guéant.


(1) Il est consternant d’entendre Christine Taubira faire un parallèle entre les propos de Guéant et « L’inégalité des races », de Gobineau, alors que le racisme consiste justement à établir une relation entre les structures sociales d’une population et ses caractéristiques ethniques.
 toto
Samedi 11 Février 2012

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Alors que Paris accuse Damas d’avoir organisé l’assassinat du journaliste de France-Télévisions Gilles Jacquier à Homs, une équipe de journalistes russes vient de présenter une toute autre version des faits. Selon leur enquête, M. Jacquier commandait sous couverture de presse une opération des services secrets militaires français qui a tourné au fiasco. Les accusations françaises ne sont qu’un moyen pour masquer la responsabilité de Paris dans les actions terroristes entreprises pour déstabiliser la Syrie.

 epilogue
Mardi 14 Février 2012

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Alors messieurs serez vous comme un élu Martiniquais Daniel Marie-Sainte ? En vérité les choses sont claires. A propos des
propos sur Guéant: pas de sanction contre le député Letchimy

Le député apparenté PS Serge Letchimy ne sera pas sanctionné pour les propos tenus il y a une semaine à l'encontre de Claude Guéant, a annoncé mardi le président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer (UMP) à l'issue d'une réunion du bureau chargé d'étudier son cas.

"Il ne s'est pas dégagé de consensus pour prononcer une sanction à l'égard de Serge Letchimy", a annoncé M. Accoyer lors d'un point de presse, précisant que le député s'était expliqué au début de la réunion du bureau.Interrogé sur le fait de savoir si cela signifiait qu'il y avait une volonté de calmer les esprits, il a répondu "évidemment ".Le bureau a émis "unanimement le souhait" que "les séances de questions se déroulent dans un climat de dignité et de respect mutuel".
Serge Letchimy s'est dit "heureux" de n'avoir pas été sanctionné, jugeant que la France restait "un pays de liberté et de respect de la démocratie". Juste en sortant de la réunion, d'une durée inhabituelle de près de deux heures, Jean Mallot (PS) et François de Rugy (EELV) avaient annoncé qu'il n'y avait pas eu de sanction.
Opposés à toute mesure contre leur collègue, les députés de gauche étaient majoritaires mardi lors de cette réunion du bureau qui comprend, lorsqu'il est au complet, 22 membres (12 de droite et du centre et 10 de gauche). "Il y avait plus d'absents dans la majorité que dans l'opposition", a affirmé M. Accoyer. "Je n'ai aucune explication à donner, posez la question aux intéressés", a-t-il dit.
Mercredi dernier lors de la séance de questions au gouvernement, le député de la Martinique avait provoqué le départ du gouvernement, ainsi que des députés UMP, et la levée de la séance de questions d'actualité en déclarant: "Mais vous, M. Guéant vous privilégiez l'ombre, vous nous ramenez jour après jour à ces idéologies européennes qui ont donné naissance aux camps de concentration", avant de se référer dans le brouhaha au "régime nazi". Il entendait dénoncer ainsi les propos du ministre de l'Intérieur Claude Guéant, selon lesquels toutes les civilisations "ne se valent pas".Selon une source parlementaire, le dernier départ du gouvernement lors de la séance de questions remonte à 1984. Lors de la réunion du bureau, "on a refait le débat au fond", a expliqué Jean Mallot. "Serge Letchimy a fait une très belle intervention", a-t-il ajouté. "La vérité, c'est que la gauche était majoritaire", a confié de son côté François de Rugy (EELV).
Le président des députés UMP Christian Jacob, qui avait demandé la semaine dernière des "sanctions exemplaires", a indiqué que la décision du bureau n'était "pas ce qu'il souhaitait".
"S'il n'y a pas de sanction, c'est une jurisprudence qui portera à conséquences. Je souhaitais qu'il y ait une sanction forte parce que les propos étaient inacceptables. Le président de l'Assemblée, conformément à la tradition, souhaitait une décision de consensus" a-t-il dit.Sur l'absentéisme des députés UMP lors de cette réunion, M. Jacob a expliqué qu'"il n'y a pas de majorité ou d'opposition puisqu'aucun groupe n'a la majorité en bureau".
Jean-Marc Ayrault, chef de file des députés PS a estimé qu'il s'agissait d'une décision "sage et juste". "Certains voulaient des sanctions mais l'UMP était minoritaire", a-t-il dit au cours du point de presse du PS.
 toto
Mercredi 15 Février 2012

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Au lieu de se morfondre sur le laxisme du parlement francais...et le peu d empressement a relever des mises en causes publiques ou "manque de courtoisie ripoublikaine"...tant ils est vrais qu HONNEUR ET DIGNITE ne se defendent plus chez ces gens là...et depuis longtemp (traumatisme oblige des duels et des prés au matin brumeux..)

Out ti les 12 deputés UMPS CENTRE ,,,,????? pas au vote de la tva sociale non plus ??? ou ti ??? en vacance déjà ? ou en préparation de l installationsans élection du boutiquier oriental...
EN FAIT ILS SONT DONC TOUS D ACCORD... la diversion etait faite pour ca...letchimy avait donc raison dans son glauque amalgame... par le petit nombre et l embrouille...c est comme ca en terre maçonnique

donc acte.
 SEMANTIK
Mercredi 15 Février 2012

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Le terme civilisation — dérivé indirectement du latin civis signifiant « citoyen » par l’intermédiaire de « civil » et « civiliser » — a été utilisé de différentes manières au cours de l’histoire.

La civilisation, c’est d’abord l’ensemble des traits qui caractérisent l’état d’évolution d’une société donnée, tant sur le plan technique, intellectuel, politique que moral, sans porter de jugement de valeur. À ce titre, on peut parler de civilisations au pluriel et même de civilisations primitives.

Comme ceux de culture, de religion ou de société, le mot civilisation est devenu un concept clé ou un « maître-mot » pour penser le monde et l’histoire à l’époque des Lumières5. Le premier à avoir employé le mot civilisation dans une acception qui relève de la signification qu’il a encore aujourd’hui est Victor Riqueti de Mirabeau, le père de Mirabeau le révolutionnaire5. En 1758, dans L’Ami des Hommes, il écrit : « La religion est sans contredit le premier et le plus utile frein de l’humanité : c’est le premier ressort de la civilisation6. » De façon similaire, en 1795, dans Esquisse d’un tableaux des progrès de l’esprit humain de Condorcet, l’idée de civilisation désigne les progrès accomplis par l’humanité dans une nation donnée lorsqu’il fut possible de passer de l’état de barbarie à celui de citoyen, de civil ou de civilisé7.

Au XIXe siècle la civilisation, alors envisagée comme un idéal à atteindre et comme un processus de transformation de la société vers cet idéal, fut la principale légitimation donnée à la colonisation impérialiste8. Il s’agissait de « civiliser » les peuples du monde dans une vision hiérarchique et évolutionniste des degrés de civilisation auxquels ceux-ci avaient accédé.

Aujourd’hui les vues sur la civilisation sont plus égalitaires de sorte que le terme désigne davantage un état de fait historique et social à valeur constante qu’un processus de transformation des sociétés. L’idée a cessé de fonctionner en opposition avec celles de barbarie ou de sauvagerie, tandis qu’était affirmé le principe du « droit des peuples à disposer d’eux-mêmes9 ». Par suite, c’est dans l’égalité ou l’équivalence de ces entités supposées que peut se jouer l’affrontement, le dialogue ou l’entente des civilisations.

L’idée de civilisation reste cependant problématique car pour pouvoir désigner des civilisations, qui n’ont dans les faits ni structure précise, ni représentation institutionnelle, il faut sélectionner parmi les faits observables ceux que l’on juge aptes à définir les civilisations envisagées. Ainsi, on se fondera sur des faits linguistiques, éthiques, géographique, culturels, religieux ou politiques, mais, en procédant ainsi, il n’est pas plus aisé de savoir ce qu’est une civilisation qu’une religion ou une culture, des idées par ailleurs elles aussi assez vagues et qui sont parmi celles les plus employées pour décrire ce que sont les civilisations. Pour Bertrand Binoche « Après avoir prédit le triomphe de la civilisation, on peut bien annoncer le choc des civilisations, mais cela ne contribue pas à y voir plus clair »
 moua
Vendredi 17 Février 2012

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Pulvar attaque Bakchich : « vexation » ou « attaque à sa déontologie » ?
Nolwenn Le Blevennec | Journaliste


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Depuis que sa relation avec le socialiste Arnaud Montebourg est connue, Audrey Pulvar tente de convaincre ceux qui l'entourent qu'elle peut poser des questions non-partisanes aux responsables politiques.

La journaliste veut être irréprochable et c'est un travail de chaque seconde. Pour y arriver, elle s'est fixé des règles de vie, non-négociables :

•ne jamais se rendre au siège du PS avec son compagnon ;
•refuser les invitations à des soirées où seront présentes des personnalités politiques.
En septembre 2010, alors que le député de Saône-et-Loire n'est pas encore candidat à la primaire socialiste, elle explique cela au Nouvel Obs. Bakchich.info doute. Le site révèle alors que le soir des régionales, le 21 mars, « la demoiselle a accompagné la victoire socialiste rue de Solférino, au siège du PS, où se trouvait son cher et tendre ».

Faux dit Pulvar, qui attaque le site en diffamation.

Devant la justice, pour une « petite vexation »
L'audience a eu lieu ce jeudi après-midi. Audrey Pulvar, absente, demande un euro symbolique et trois « insertions dans la presse », « par principe ».

Son avocat, Vincent Toledano, regrette que les journalistes de Bakchich.info n'aient pas pris la peine de téléphoner à sa cliente pour vérifier leur information. Audrey Pulvar n'aurait pas attaqué si le site avait présenté des « excuses » à la journaliste et à ses lecteurs.

Pour le caractère diffamatoire ? Insinuer qu'Audrey Pulvar a fêté la victoire du PS ce soir-là, c'est « remettre en cause sa déontologie », « insinuer qu'elle viole les règles auxquelles elle prétend s'astreindre », dit l'avocat.

De son côté, l'avocate de Xavier Monnier, directeur de la publication du site à cette époque, a expliqué qu'il n'y avait rien de diffamatoire dans « cette brève ». « C'est du factuel. » Audrey Pulvar y voit des choses allant au-delà de ce qui est écrit, explique-t-elle.

L'avocate fait aussi valoir le fait que l'article a été retiré « dans l'heure » du site. Elle pense qu'Audrey Pulvar aurait pu se contenter d'un droit de réponse au lieu de mobiliser la justice pour « une petite vexation ». Elle demande 10 000 euros pour procédure abusive. Enfin, son client maintient son information :

« Une journaliste politique était sur place. Je la crois toujours. »

Pulvar : « Ce soir-là, j'étais chez moi »
Jointe par Rue89 la veille de l'audience, Audrey Pulvar dément :

« Le soir des élections régionales, j'ai animé une soirée électorale sur i>Télé, puis je suis rentrée chez moi. Je n'étais pas au siège du PS. Cette information fausse met en cause ma crédibilité, c'est la raison pour laquelle j'ai attaqué. »

La journaliste tient à préciser qu'elle ne s'est rendue que deux fois à « Solfé » : pour une cérémonie de vœux à la presse et un rendez-vous professionnel avec Martine Aubry.

Mais le soir des résultats du second tour de la primaire, elle était bien aux côtés d'Arnaud Montebourg (dans une robe rayée). Pulvar :

« Je ne peux pas mettre cette robe sans qu'on m'en reparle. Non, ce soir-là, je me suis rendue à La Bellevilloise, et non pas au siège du PS. Cela devait être un moment privé, dans un restaurant, entre Arnaud et une cinquantaine de militants, même si la presse était là.

Quand il est allé faire son discours au siège du PS, je suis restée dans la voiture avec la personne en charge de sa sécurité. A 300 ou 400 m du siège du PS. »

Les rédactions l'ont vite écartée
Cohérent, mais ses employeurs s'en fichent. Ce soir-là, elle s'est mise en danger. Le Point explique que, depuis, ce n'est plus elle qui lance et relance « l'éditorialiste quotidien de la presse écrite » sur France Inter.

Attaquer Bakchich.info n'a pas non plus servi à grand-chose. En octobre 2010, les rédactions ont très vite décidé de l'écarter.

Trois jours après la déclaration de candidature d'Arnaud Montebourg à la primaire socialiste, son émission politique de deux heures sur i>Télé a été arrêtée (« Les rivaux d'Arnaud Montebourg auraient pu trouver la situation gênante »).

Son interview politique de 7h50 sur France Inter a sauté.

En novembre 2010, Audrey Pulvar a publié une tribune dans Libération titrée « Animale sauvage » où elle explique son incompréhension.

Agressive avec Ségolène Royal ?
Au Monde, un an plus tard, Pulvar dit :

« Je sais bien, moi, que je suis capable de faire mon métier honnêtement. Mais j'ai l'impression que désormais je serai la seule à le penser. »

Elle y explique aussi qu'on l'a toujours soupçonnée de conflit d'intérêts : quand elle a commencé en Martinique, on la considérait comme « la fille de Marc Pulvar », un syndicaliste connu qu'elle a interviewé deux fois en le vouvoyant.

Aujourd'hui, elle se lève chaque jour à 2h30 du matin pour se rendre à France Inter, où elle participe à la tranche d'information du 6 heures - 7 heures sans dire un mot sur la politique. Elle participe aussi à l'émission « On n'est pas couché » de Laurent Ruquier, sur France 2. Et même dans cette émission, qui n'est pas essentiellement politique, on la soupçonne régulièrement de ne pas être objective.

Elle a été jugée agressive face à Ségolène Royal, et plus récemment, Manuel Valls. Trop gentille avec les socialistes, elle roule pour eux. Trop méchante, elle attaque les rivaux de son compagnon. L'équation insoluble. Le tribunal tranchera lui le 9 février.

 profane des îles
Vendredi 17 Février 2012

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Toussaint Louverture

À voir le 15/02/2012 à 20h35 sur
À voir sur le web
Écrivains, cinéastes, réalisateurs de fictions télévisées, tous les créateurs prennent leurs aises avec la vérité historique pour donner un souffle romanesque à leurs oeuvres. Mais jusqu'à quel point peut-on s'éloigner de la réalité ? C'est la question que pose le téléfilm Toussaint Louverture diffusé mardi et mercredi soir sur France 2.
Réalisée par Philippe Niang et interprétée par Jimmy Jean-Louis, la fiction raconte la vie de Toussaint de Breda, dit Toussaint Louverture, esclave de Saint-Domingue, affranchi par son maître, qui prit la tête d'un mouvement de libération de l'île pendant la Révolution française. Une révolte qui déboucha sur l'indépendance et la création d'Haïti.


Le premier téléfilm consacré à ce personnage a le mérite de révéler une histoire méconnue. Il provoque cependant la polémique par son traitement jugé « manichéen » par certains. Gérard de Cortanze est de ceux-là. Directeur de la collection Folio Biographie chez Gallimard, il a publié, en 2007, la biographie Toussaint Louverture d'Alain Foix, qui a inspiré la fiction et qui estime aujourd'hui en avoir été évincé. « Je veux bien qu'on dramatise pour les besoins de la fiction mais là il y a une volonté de détourner la vérité historique pour que les Blancs apparaissent comme des esclavagistes et des négrophobes, déplore l'éditeur. Ce qui m'inquiète, c'est la façon dont vont réagir les jeunes des banlieues lorsqu'ils vont voir le film. »

Une critique que réfute catégoriquement Philippe Niang, le réalisateur, métis de père sénégalais et de mère française. « Le film n'a rien de manichéen, rétorque-t-il. Au contraire, il va dans le sens de la concorde et ne cherche pas à opposer les méchants Blancs aux bons Noirs. Toussaint est affranchi à l'âge de 33 ans par son maître qui est un Blanc. Le général Lavaux, son ami tout au long du film, est également un Blanc. » Certes, mais pourquoi prendre autant de libertés avec l'histoire, interroge Gérard de Cortanze, exemples à l'appui : « La famille de Toussaint n'a jamais été séparée au fort de Joux en plein hiver mais à Saint-Domingue. Le père de Louverture n'a pas été jeté à l'eau par un Blanc, il était protégé par son maître et il est mort presque centenaire. »

Philippe Niang plaide coupable : « Si j'ai transposé la séparation de la famille de Toussaint dans la neige et inventé la noyade de son père, c'est pour montrer la violence qui était faite à ces gens. J'aurais réalisé un documentaire si j'avais voulu faire quelque chose de fidèle à l'histoire. » Et de reconnaître « une vraie volonté de tricher pour restituer un récit romanesque capable de capter le plus grand nombre de téléspectateurs. »
 toto
Dimanche 26 Février 2012

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L ART CONSOMME DE RACONTER DES CONNERIES......situation en syrie....versionndifférente du gouvernement français...cqfd

Pour la libération de nos compatriotes et confrères prisonniers à Baba Amr
Pour la libération de nos compatriotes et confrères prisonniers à Baba Amr

par Thierry Meyssan
Plusieurs journalistes sont retenus dans la zone close de Baba Amr. Selon les dirigeants atlantistes, ils sont empêchés d’en sortir par l’armée syrienne qui pilonnerait le bastion rebelle. Présent sur place et témoin privilégié des négociations, Thierry Meyssan rend compte de la réalité : les journalistes sont prisonniers de l’Armée « syrienne » libre qui les utilise comme boucliers humains. Le Croissant Rouge syrien a été empêché par les rebelles de les évacuer.

Réseau Voltaire | Homs (Syrie) | 25 février 2012
italiano


Édith Bouvier et William DanielsNos confrères Marie Colvin (Sunday Times) et Rémi Ochlik (IP3 Presse) ont été tués mercredi 22 février 2012 dans la zone rebelle à l’intérieur de Homs.

Selon des agences de presse occidentales citant l’Armée « syrienne » libre, ils ont été victimes du pilonnage du quartier par les forces de Damas. Cependant, l’Armée nationale n’a fait usage de lanceurs de roquettes multiples que pendant une très courte période pour détruire des postes de tir, et à aucun moment après le 13 février. En outre, si la ville était pilonnée depuis 21 jours, comme l’indiquent les agences de presse, il y a longtemps qu’elle ne serait plus qu’un tas de ruine sans âme qui vive.

Au moins trois autres journalistes sont encore présents dans la zone rebelle : Édith Bouvier (Le Figaro Magazine), William Daniels et Paul Conroy (Sunday Times), ainsi que probablement un quatrième de nationalité espagnole.

Dans une vidéo postée sur Internet, Édith Bouvier, qui est blessée à la jambe, et William Daniels appellent à un cessez-le-feu et à leur évacuation vers un hôpital au Liban. Immédiatement, une intense campagne de communication a été organisée en leur faveur, incluant la création de plusieurs groupes Facebook et de tonitruantes déclarations d’Alain Juppé.

Il n’y a plus de couverture GSM ou G3 à Homs, et les lignes téléphoniques filaires de la zone rebelle sont coupées.

Il n’échappera à personne que si les journalistes ont pu uploader une vidéo pour appeler au secours, c’est qu’ils ont bénéficié d’une liaison satellite. Et s’ils n’ont pas pu téléphoner à leurs proches, à leurs employeurs et à leurs ambassades, c’est que ceux qui détiennent cette liaison satellite le leur ont refusé. Ils ne sont donc pas libres de leurs mouvements, mais détenus prisonniers.

Pour comprendre cette séquestration, il convient de la replacer dans son contexte.

La situation militaire
Les généraux syriens ont considéré la bataille de Homs gagnée dès le 13 février et ont rendu compte au président Bachar el-Assad qu’elle était terminée, jeudi 23 février à 19h.

La victoire n’a pas le même sens pour les civils et les militaires. Les premiers rêvent d’un retour à une vie paisible. Les seconds la proclament à la manière dont un chirurgien annonce qu’il a réussi une opération. Il n’en reste pas moins que le blessé est encore astreint à des mois de soins et à des années de rééducation. Concrètement, la fin de la bataille signifie pour eux que les rebelles sont isolés dans une zone entièrement ceinturée et ne représentent plus de danger pour le pays.

Les principales artères de la ville sont rouvertes à la circulation, mais elles sont hérissées de chicanes sur des kilomètres. Les voitures ne peuvent qu’avancer au pas en zigzaguant. La ville, vidée de la grande majorité de ses habitants, reste une ville fantôme.

La bataille de Homs s’est déroulée en trois temps :
Les premiers jours, les troupes syriennes ont été empêchées d’entrer dans les quartiers rebelles par des tirs de missiles antichars, notamment des missiles Milan.
Puis, les troupes syriennes ont bombardé les postes de tir anti-chars, au prix d’importantes pertes collatérales parmi leurs concitoyens, tandis que les rebelles se sont repliés dans une zone unique qu’ils se sont appropriée.
Enfin, les troupes ont ceinturé le bastion rebelle, sont entrées à l’intérieur et ont commencé à libérer chaque rue, une à une. Pour éviter d’être pris à revers, l’armée syrienne avance en ligne, ce qui ralentit sa progression.

La zone encerclée était jadis habitée par 40 000 personnes. Elle abrite aujourd’hui un nombre indéterminé de civils, surtout des vieillards qui n’ont pas pu fuir à temps, et environ 2 000 combattants de l’Armé « syrienne » libre. Derrière ce label, on trouve des groupes rivaux répartis en deux tendances principales : d’un côté les takfiristes, qui considèrent non seulement que la démocratie est incompatible avec l’islam, mais que les alaouites (dont Bachar el-Assad) sont des hérétiques et qu’ils doivent être privés de toute responsabilité politique en terre musulmane ; de l’autre côté des repris de justice qui avaient été recrutés pour renforcer la dite Armée « syrienne » libre. Ces gangs, n’étant plus payés, ont repris leur autonomie et n’ont pas la même logique que les takfiristes. La plupart des combattants étrangers ont quitté Homs avant le bouclage du bastion. ils se regroupent actuellement dans le Nord du pays, dans le district de Idlib.

L’ensemble des rebelles de Baba Amr dispose d’un stock considérable d’armes et de munitions, mais dans la situation actuelle, ils ne sont plus réapprovisionnés et finiront un jour ou l’autre par devoir se rendre –sauf, intervention militaire étrangère–. Leurs arsenaux incluent des fusils Dragunov-snipers à vision nocturne aussi bien que des mortiers de 80 et 120 mm et quantités d’explosifs. Ils ont aménagé des entrepôts dans des sous-sols et ont parfois constitué des caches d’armes dans des égouts. Contrairement à ce qui a été dit, ceux-ci sont des boyaux trop étroits pour leur permettre de circuler. De même, les tunnels qui ont été creusés à l’époque où ils disposaient de la protection de l’ex-gouverneur de Homs, ne sont plus ventilés et ne peuvent donc plus être utilisés. L’ex-gouverneur, quant à lui, s’est réfugié depuis longtemps au Qatar où il jouit paisiblement du salaire de sa trahison.

La population a soutenu un moment les rebelles, mais leur sert aujourd’hui de bouclier humain. Les civils qui veulent fuir sont abattus par des francs-tireurs. Ils n’ont aucun moyen de se révolter, d’autant que la plupart sont âgés.

On peut penser qu’à moyen terme, la division de l’Armée « syrienne » libre, l’absence de soutien populaire, et la perte d’espoir en des renforts internationaux conduira une partie des rebelles à se rendre. Cependant, les takfiristes pourraient décider de se battre jusqu’à la mort.

Pour le moment, les rebelles empêchent les civils de fuir leur zone et dynamitent les maisons vides, au rythme d’environ une dizaine par jour. En outre des commandos, situés hors de la zone bouclée, harcèlent les campements de l’armée régulière pour la désorganiser et desserrer l’étau. Ils recourent pour cela principalement à des voitures piégées, ce qui est rendu possible par la réouverture des rues, et explique le maintien des chicanes.

Baba Amr n’est pas pilonnée. Les seuls bombardements qui subsistent sont des tirs de mortiers des rebelles contre l’armée nationale.

La situation des journalistes
Les journalistes présents dans le quartier rebelle sont regroupés dans un même appartement, qualifié de « centre de presse », dont la localisation précise est inconnue.

Ils sont entrés illégalement en Syrie, alors qu’ils auraient pu solliciter et auraient tous obtenu un visa de presse, à l’exception de ceux qui ont la nationalité israélienne du fait de l’état de guerre entre les deux pays.

Leur transport à Homs a été organisé par une filière unique, soit depuis le Nord du Liban, soit depuis le Sud de la Turquie. Cette filière joue le rôle d’Office de relations publiques de l’Armée « syrienne » libre. C’est elle qui les a mis en contact avec les personnes qui les hébergent, et dont l’identité est imprécise.

Vendredi 24, la Croix-Rouge internationale et le Croissant-Rouge syrien ont négocié avec l’Armée « syrienne » libre par l’intermédiaire du poste du Croissant-Rouge qui fonctionne à l’intérieur de la zone bouclée. Ils ont obtenu l’autorisation de pénétrer dans la zone avec des ambulances pour rapatrier les corps des deux journalistes morts, et pour évacuer les journalistes restants qu’ils soient blessés ou sains. Cependant, au dernier moment, les journalistes ont refusé de partir, craignant d’être victimes d’un piège tendu par les autorités de Damas. Ils ont en effet été convaincus par un de leurs collègues français qui a quitté les lieux avant le bouclage que le gouvernement syrien mettrait tout en œuvre pour les éliminer. En outre, n’ayant accès qu’aux chaînes de télévision satellitaires de l’OTAN et du CCG, ils sont persuadés que les combats dont ils sont victimes ne se limitent pas à leur quartier, mais s’étendent à toute la Syrie.

Au moment de partir, les ambulances étant vides, le Croissant-Rouge syrien a été autorisé à évacuer vingt-sept civils, malades ou blessés, qui ont été transportés à hôpital al-Amine de Homs (dans la partie libérée de la ville). Le bureau londonien des Frères musulmans, connu sous l’appellation Observatoire syrien des Droits de l’homme, selon lequel les hôpitaux sont devenus des centres de torture, a fait courir la rumeur que plusieurs de ces blessés avaient été arrêtés ultérieurement par la police syrienne. Après enquête, le Croissant-Rouge a indiqué que ces imputations sont absolument fausses.

Samedi 25, la Croix-Rouge internationale et le Croissant-Rouge syrien ont demandé à l’Armée « syrienne » libre l’autorisation de rentrer à nouveau dans la zone. Présent sur place, je me suis mis à disposition des autorités pour faciliter l’extraction de mes compatriotes et de mes confrères. Les négociations ont duré plus de quatre heures. Plusieurs États, dont la France, ont été tenus informés du déroulement des événements.

Après divers rebondissements, les officiers de l’Armée « syrienne » libre ont reçu par liaison satellite l’instruction de refuser. Leurs communications cryptées avec leur hiérarchie aboutissaient à Beyrouth ou étaient relayées via Beyrouth. De facto, les journalistes sont utilisés comme des boucliers humains encore plus efficace que la population civile, les rebelles craignant un assaut final des forces syriennes.

Par conséquent, les journalistes sont désormais les prisonniers des commanditaires de l’Armée « syrienne » libre, ceux-là même que les « Amis » de la Syrie, réunis en conférence à Tunis, ont appelé à soutenir, à financer et à armer.