Ses avocats (Arneton et Constant) ont démontré qu’avec la masse de nouveaux documents versés très récemment au dossier (seulement quelques jours avant le 7 novembre), le temps était insuffisant pour assurer une sérieuse défense.
Il s’agit de 1300 pages de l’Inspection Générale de la Police Nationale, puis les centaines de feuillets de l’Inspection Générale de la Gendarmerie Nationale ainsi que les 26 heures de vidéos et des communiqués. Il leur était, comme ils l’ont déclaré, « difficile de faire un débat contradictoire… », mais surtout, ils s’interrogeaient sur l’intention réelle du procureur. Pour eux : « la vraie question à se poser est donc celle-ci : veut on faire un procès pour juger ou pour condamner Kéziah ? », quand ce dossier comptait au début 35 procès verbaux et qu’il dépasse aujourd'hui « plus de 2000 pièces et 300 documents vidéos ».
Le procureur ne put que s’astreindre à renvoyer le procès au 17 mars 2021. Par contre, il notifia outrageusement sa volonté de dépayser la procédure et également de poursuivre les avocats pour diffamation. Les avocats cherchant selon lui à « le faire passer, aux yeux de la population pour un être ignoble, pratiquant une chasse à l’homme »…
Dehors, près de 200 soutiens à Kéziah ont accueilli avec soulagement et contentement le renvoi du procès.
Nous avons avec eux, refusé l’idée du dépaysement. Bien sûr, que d’ici au 17 mars, notre mobilisation en défense de Kéziah, contre les violences policières et pour la punition des pollueurs par pesticides, va se poursuivre.
Le procureur ne put que s’astreindre à renvoyer le procès au 17 mars 2021. Par contre, il notifia outrageusement sa volonté de dépayser la procédure et également de poursuivre les avocats pour diffamation. Les avocats cherchant selon lui à « le faire passer, aux yeux de la population pour un être ignoble, pratiquant une chasse à l’homme »…
Dehors, près de 200 soutiens à Kéziah ont accueilli avec soulagement et contentement le renvoi du procès.
Nous avons avec eux, refusé l’idée du dépaysement. Bien sûr, que d’ici au 17 mars, notre mobilisation en défense de Kéziah, contre les violences policières et pour la punition des pollueurs par pesticides, va se poursuivre.