Mais nous observons que la décision du tribunal a condamné principalement le producteur et pas l'artiste. Dans ce Carnaval 2019 le producteur c'est la rue c'est à dire personne.
Photo Martinique 1 ER
Le syndicaliste tenait sur le site de Martinique 1ère les propos suivants, je cite : " ne pas exclure de déposer une plainte avec sa mère. "Quand les gens veulent s'en prendre à quelqu'un, ben on s'en prend à lui directement. C'est trop facile de se cacher", poursuit-il.
Et de poursuivre selon l'article :
Surtout que selon lui, avec toutes ces dérives, le plus important a été oublié. En effet, la situation des salariés de l'entreprise co-traitante Sotravom ne s'est pas arrangée pour autant. "Je me rends compte qu’on n’a pas pris la dimension humaine et sociale du sujet. Aujourd'hui il y a quand même 20 pères et mères de famille qui n'ont pas un euro depuis 100 jours. Le 8 mars, presque une dizaine de salariés sont convoqués à l'entretien préalable au licenciement, les gens oublient ça".
"Toutes ces affaires-là ne vont pas entacher ma détermination. Je suis plus déterminé qu'avant. Au contraire, je leur dis qu'il faut plus que ça pour abattre la CSTM et pour m'abattre personnellement. Je continuerai mon combat et je leur donne rendez-vous après le carnaval. Le carnaval, ça va passer, après on ne va plus en parler et tout le monde va rentrer dans la réalité et la réalité c'est qu'il y a des pères et des mères de familles qui sont en grande souffrance et j'ai leur devenir en main et je me battrai pour eux", conclut-il. Fin de citation
Alors qu'est-ce qui va se passer maintenant ?
Et de poursuivre selon l'article :
Surtout que selon lui, avec toutes ces dérives, le plus important a été oublié. En effet, la situation des salariés de l'entreprise co-traitante Sotravom ne s'est pas arrangée pour autant. "Je me rends compte qu’on n’a pas pris la dimension humaine et sociale du sujet. Aujourd'hui il y a quand même 20 pères et mères de famille qui n'ont pas un euro depuis 100 jours. Le 8 mars, presque une dizaine de salariés sont convoqués à l'entretien préalable au licenciement, les gens oublient ça".
"Toutes ces affaires-là ne vont pas entacher ma détermination. Je suis plus déterminé qu'avant. Au contraire, je leur dis qu'il faut plus que ça pour abattre la CSTM et pour m'abattre personnellement. Je continuerai mon combat et je leur donne rendez-vous après le carnaval. Le carnaval, ça va passer, après on ne va plus en parler et tout le monde va rentrer dans la réalité et la réalité c'est qu'il y a des pères et des mères de familles qui sont en grande souffrance et j'ai leur devenir en main et je me battrai pour eux", conclut-il. Fin de citation
Alors qu'est-ce qui va se passer maintenant ?
Dans cette affaire on sait que la CSTM sait faire durer les conflits !
Prenons le cas de l'affaire Boniface, malgré toutes les procédures mises en place on avait constaté que le propriétaire des bus , alors que les instances lui donnaient raison avait perdu le contrat.
Ici le dossier est plus complexe :
Le vrai patron du transport c'est la CTM donc Alfred Marie-Jeanne. Si Cambusy a soif du président, il n'est pas dit qu'il se mettra face à lui, d'autant que le patron de Martinique Transport a déjà pris une décision, celle de casser le marché global, donc celui de la sous -traitance. Mais dans ce secteur il est plus facile de dire que de faire. Personne n’empêchera les chauffeurs de bloquer le pays avec leurs bus d'autant que les propriétaires des bus sont des opposants politiques.
Donc la logique est celle du pourrissement, le préfet qui devrait bientôt être sur le départ ne va pas allumer la mèche. Les municipales étant proches, on laissera le maire de Schoelcher se débrouiller avec sa population. Ainsi en localisant le feu dans cette ville où une majorité de la population a les moyens de se déplacer, on attend le premier qui fera un bévue.
Oui ce conflit hors norme finira bien par en agacer un ! Sauf que nous sommes persuadés que c'est par la question de la mobilité que le conflit ingérable finira par arriver. Les oppositions sont si grandes et la guerre du TCSP a laissé tant de traces, que nous n'arrivons pas à croire qu'à un moment, le pus ne sorte pas quelque part !.
Ici le dossier est plus complexe :
Le vrai patron du transport c'est la CTM donc Alfred Marie-Jeanne. Si Cambusy a soif du président, il n'est pas dit qu'il se mettra face à lui, d'autant que le patron de Martinique Transport a déjà pris une décision, celle de casser le marché global, donc celui de la sous -traitance. Mais dans ce secteur il est plus facile de dire que de faire. Personne n’empêchera les chauffeurs de bloquer le pays avec leurs bus d'autant que les propriétaires des bus sont des opposants politiques.
Donc la logique est celle du pourrissement, le préfet qui devrait bientôt être sur le départ ne va pas allumer la mèche. Les municipales étant proches, on laissera le maire de Schoelcher se débrouiller avec sa population. Ainsi en localisant le feu dans cette ville où une majorité de la population a les moyens de se déplacer, on attend le premier qui fera un bévue.
Oui ce conflit hors norme finira bien par en agacer un ! Sauf que nous sommes persuadés que c'est par la question de la mobilité que le conflit ingérable finira par arriver. Les oppositions sont si grandes et la guerre du TCSP a laissé tant de traces, que nous n'arrivons pas à croire qu'à un moment, le pus ne sorte pas quelque part !.