Ainsi, malgré une légère augmentation des prix et une progression de la demande d’emploi, la consommation des ménages, tout comme l’investissement des entreprises, sont en hausse, soutenus par l’évolution positive des encours bancaires. En dépit d’une diminution des volumes d’encours de crédits des collectivités locales, le secteur bancaire soutient les agents économiques dans leurs besoins de financement. La consommation des ménages s’oriente tant vers les biens de consommation durables que vers les biens de consommation non durables. Les entreprises quant à elles, continuent d’investir, mais principalement pour le maintien de leur outil de production.
En revanche, en termes sectoriels, certaines activités font face à des difficultés conjoncturelles, voire structurelles. Tel est notamment le cas du BTP qui affiche des résultats en net repli depuis la crise immobilière de 2008-2009, et qui reste dans l’attente d’une reprise de l’investissement public et privé. Les secteurs primaire et agroalimentaire ont également souffert en 2017 de fortes baisses de production (banane, canne, rhum et sucre), en lien avec une succession d’évènements climatiques (tempête Matthew, puis ouragan Maria). Inversement, le tourisme enregistre des chiffres de fréquentation record, la performance de la croisière étant particulièrement notable. Ce succès tient pour partie à un effet report de certaines destinations dont les structures d’accueil ont été affectées par les ouragans de fin d’année. Aussi, il conviendra de consolider ces résultats, de diversifier l’offre (nautisme et loisirs, tourisme durable et biodiversité, spiritourisme, etc.) et de trouver les leviers pour que la hausse de la fréquentation touristique ait davantage d’effets d’entrainement positifs sur les autres secteurs.
Dans ce contexte général, l’IEDOM reste plus que jamais mobilisé dans l’accompagnement des entreprises, des particuliers et des banques, notamment à travers la médiation du crédit, l’accompagnement des TPE, le traitement des dossiers de surendettement, et la surveillance du système bancaire et des systèmes de paiement. L’analyse de la conjoncture reste également une priorité de l’Institut afin de mieux comprendre et appréhender les évolutions de l’économie martiniquaise, contribuant ainsi à la réflexion sur ses perspectives de développement.
Avec cet ouvrage et ses nombreuses autres publications, l’IEDOM s’attache à apporter aux différents acteurs économiques et institutionnels des éléments de diagnostic utiles au débat, à la prise de décision et à l’action.
Claude DORWLING-CARTER
En revanche, en termes sectoriels, certaines activités font face à des difficultés conjoncturelles, voire structurelles. Tel est notamment le cas du BTP qui affiche des résultats en net repli depuis la crise immobilière de 2008-2009, et qui reste dans l’attente d’une reprise de l’investissement public et privé. Les secteurs primaire et agroalimentaire ont également souffert en 2017 de fortes baisses de production (banane, canne, rhum et sucre), en lien avec une succession d’évènements climatiques (tempête Matthew, puis ouragan Maria). Inversement, le tourisme enregistre des chiffres de fréquentation record, la performance de la croisière étant particulièrement notable. Ce succès tient pour partie à un effet report de certaines destinations dont les structures d’accueil ont été affectées par les ouragans de fin d’année. Aussi, il conviendra de consolider ces résultats, de diversifier l’offre (nautisme et loisirs, tourisme durable et biodiversité, spiritourisme, etc.) et de trouver les leviers pour que la hausse de la fréquentation touristique ait davantage d’effets d’entrainement positifs sur les autres secteurs.
Dans ce contexte général, l’IEDOM reste plus que jamais mobilisé dans l’accompagnement des entreprises, des particuliers et des banques, notamment à travers la médiation du crédit, l’accompagnement des TPE, le traitement des dossiers de surendettement, et la surveillance du système bancaire et des systèmes de paiement. L’analyse de la conjoncture reste également une priorité de l’Institut afin de mieux comprendre et appréhender les évolutions de l’économie martiniquaise, contribuant ainsi à la réflexion sur ses perspectives de développement.
Avec cet ouvrage et ses nombreuses autres publications, l’IEDOM s’attache à apporter aux différents acteurs économiques et institutionnels des éléments de diagnostic utiles au débat, à la prise de décision et à l’action.
Claude DORWLING-CARTER