Voilà ce que nous apprenons en lisant la lettre des professionnels de la radio
Voilà ce que nous apprenons: Le Groupe Cirano (Réunion/Mayotte/Maurice) et le Groupe RCI (Antilles/Guyane) s’associent pour lancer la première régie digitale de l’Outremer. Cette joint-venture regroupera l’offre déjà disponible à La Réunion avec la régie publicitaire Adrun créée en 2013, qui devient donc AdWeb Outremer La Réunion, et la nouvelle offre publicitaire digitale du Groupe RCI qui devient AdWeb Outremer Antilles/Guyane.
Alors quels sont ces interlocuteurs ? Commençons par ADRUN
Régie 100% web et 100% digitale de la Réunion, cette agence s'est exercée à produire des profils diversifiés de site web afin de créer un modèle multiple qui propose des audiences respectables. Plusieurs sites de la Réunion référencés pour augmenter l'audience. Voilà ce que dit cette agence sur son site concernant sa philosophie : "nous sommes fiers de la qualité rédactionnelle et du contenu des sites que nous référençons et leurs audiences nous le prouvent ; l’économie locale ne tourne que si l’investissement et les dépenses se font sur le territoire. Investir uniquement sur les sites nationaux, c’est délocaliser l’économie, assécher le marché et donc le pouvoir d’achat de vos futurs clients.
Autrement dit la philosophie de cette jonction est de créer un territoire élargi à l'outremer et dont les principaux opérateurs médias regrouperaient leur offre pour concurrencer les GAFA.
Alors quels sont ces interlocuteurs ? Commençons par ADRUN
Régie 100% web et 100% digitale de la Réunion, cette agence s'est exercée à produire des profils diversifiés de site web afin de créer un modèle multiple qui propose des audiences respectables. Plusieurs sites de la Réunion référencés pour augmenter l'audience. Voilà ce que dit cette agence sur son site concernant sa philosophie : "nous sommes fiers de la qualité rédactionnelle et du contenu des sites que nous référençons et leurs audiences nous le prouvent ; l’économie locale ne tourne que si l’investissement et les dépenses se font sur le territoire. Investir uniquement sur les sites nationaux, c’est délocaliser l’économie, assécher le marché et donc le pouvoir d’achat de vos futurs clients.
Autrement dit la philosophie de cette jonction est de créer un territoire élargi à l'outremer et dont les principaux opérateurs médias regrouperaient leur offre pour concurrencer les GAFA.
Aussi RCI ,dont on sait que le nombre de pages vues varie entre 3 et 4 millions par mois, considère que dans cette offre son site web est porteur d'audience.
Et c'est vrai, RCI web est porteur d'une certaine audience. Le site est fréquenté en particulier sur les avis d'obsèques. C'est essentiellement les pages les plus visitées, d'où l'arrivée de nouvelle recrue pour rendre l'info plus porteuse. Depuis quelques semaines RCI web est plus actif. Preuve que cela ne suffit pas, nous apprenons que le site Madiana serait rajouté à l'offre. C'est bien la preuve qu'aux manettes on retrouve Alexandra Elysé dont la vision à court et moyen terme est de faire prendre à son groupe le virage du digitale que RCI malgré des efforts n'a jamais véritablement pris.
Contrairement à ce qui se passe en France, les annonceurs principaux aux Antilles Guyane n'ont jamais vraiment investi dans l'internet. Sans doute par conservatisme, mais probablement par le peu de formation de ceux qui représentaient ces offres. Aujourd'hui avec le Covid 19 les choses évoluent vite, mais quand on sait que la question du dernier kilomètre pour la livraison n'est pas résolue, on comprend que la chaîne logistique, n'est pas totalement au point pour faire basculer les achats vers une majorité acquisitive par internet.
Autrement dit développer une offre outremer c'est mieux que ne rien faire !
Contrairement à ce qui se passe en France, les annonceurs principaux aux Antilles Guyane n'ont jamais vraiment investi dans l'internet. Sans doute par conservatisme, mais probablement par le peu de formation de ceux qui représentaient ces offres. Aujourd'hui avec le Covid 19 les choses évoluent vite, mais quand on sait que la question du dernier kilomètre pour la livraison n'est pas résolue, on comprend que la chaîne logistique, n'est pas totalement au point pour faire basculer les achats vers une majorité acquisitive par internet.
Autrement dit développer une offre outremer c'est mieux que ne rien faire !
Alors quoi faire ?
Ici par exemple une oeuvre contemporaine. Pourquoi ne pas imaginer un corner international d'oeuvres contemporaines. Laurent Valère
Jacques Séguéla expliquait lors de sa venue en Martinique, qu'il était déjà trop tard de vouloir, face à des GAFA qui réunis entre eux sont déjà plus forts que des gouvernements. Mais que tout n'était pas perdu. Par conséquent si le regroupement est important, le choix de ne pas mélanger les éco- systèmes locaux , en particulier dans la caraïbe nous semble être un point de faiblesse conceptuelle.
En effet quitte à réunir, il faut réunir tous les opérateurs à commencer par les fournisseurs d'accès, les télévisions et également le quotidien France Antilles. Mais ce qui me semble le plus préoccupant dans un tel projet c'est cette notion d'outremer quand il s'agit d'un terrain de jeu mondial. Comment rassembler des outremers quand les spécificités réunionnaises sont totalement différentes des guadeloupéennes.
Ce concept d'outremer est un concept colonial désuet qu'il convient aussi d’élaguer si on veut se construire un modèle mondial et porteur. Il n'est pas dit par exemple qu'un portail des volcans dans le monde n'ait pas plus d'impact qu'une prétendue union de site de médias dont les communautés n'ont pas le même style de vie. Hélas une fois de plus l'objectif est de décliner des médias existants, d'imaginer des économies d'échelles, et non de passer à de la pure création de contenu unique, différente d'une actualité dont tous les jours les contenus de la veille sont démodés.
Emile Désormeaux un éditeur Martiniquais avait fait fortune sur l'idée d'une collection sur l'histoire des Antilles. Partagés ces contenus sont encore utiles à ce jour plus de 30 ans après. Tous ces sites qui veulent concurrencer GOOGLE oublient que la force de Google est de pomper le travail des autres en le référençant ! Google est avant tout un algorithme avant d'être une machine à cash.
En effet quitte à réunir, il faut réunir tous les opérateurs à commencer par les fournisseurs d'accès, les télévisions et également le quotidien France Antilles. Mais ce qui me semble le plus préoccupant dans un tel projet c'est cette notion d'outremer quand il s'agit d'un terrain de jeu mondial. Comment rassembler des outremers quand les spécificités réunionnaises sont totalement différentes des guadeloupéennes.
Ce concept d'outremer est un concept colonial désuet qu'il convient aussi d’élaguer si on veut se construire un modèle mondial et porteur. Il n'est pas dit par exemple qu'un portail des volcans dans le monde n'ait pas plus d'impact qu'une prétendue union de site de médias dont les communautés n'ont pas le même style de vie. Hélas une fois de plus l'objectif est de décliner des médias existants, d'imaginer des économies d'échelles, et non de passer à de la pure création de contenu unique, différente d'une actualité dont tous les jours les contenus de la veille sont démodés.
Emile Désormeaux un éditeur Martiniquais avait fait fortune sur l'idée d'une collection sur l'histoire des Antilles. Partagés ces contenus sont encore utiles à ce jour plus de 30 ans après. Tous ces sites qui veulent concurrencer GOOGLE oublient que la force de Google est de pomper le travail des autres en le référençant ! Google est avant tout un algorithme avant d'être une machine à cash.