Un camp exulte.. un autre est apostrophé.. le dernier s'esclaffe et se demande pourquoi ?
Le mots que j'ai le plus entendus dans les réactions, c'est pourquoi. Pourquoi ont-ils fait cela ? Chaque camp a son interprétation. Commençons par les "rouge vert noir". Un groupe est parti en direction des habitations. Trois lieux, trois symboles, trois idées. Le concept est simple : retourner sur les habitations pour honorer les ancêtres de l'esclavage, de la canne et de l'asservissement, les plantations sont des charniers à nègres. Prise de parole, interprétation .. nou pa pè disaient-ils !
Autre aspect de l'histoire, une action commando et spectaculaire, masse, groupe électrogène, meuleuse, et risque maximum : Déboulonner Schoelcher dans son statut de libérateur et vidéo-héroïser la performance artistique . Là aussi , même pas peur, on a agi de jour, à visage découvert. Ils sont jeunes, alertes, déterminés et décidés. Merde, ce sont nos fils, nos filles et nos neveux ...
Autre aspect de l'histoire, une action commando et spectaculaire, masse, groupe électrogène, meuleuse, et risque maximum : Déboulonner Schoelcher dans son statut de libérateur et vidéo-héroïser la performance artistique . Là aussi , même pas peur, on a agi de jour, à visage découvert. Ils sont jeunes, alertes, déterminés et décidés. Merde, ce sont nos fils, nos filles et nos neveux ...
Enfin le public, la masse, les déconfinés, plagistes et adeptes des fermetures d'écoles. Il y a ceux qui approuvent et applaudissent , mais il y a ceux qui condamnent, fortement, vigoureusement. Majoritairement la population, du dignitaire, au prolétaire, y va de sa désapprobation, ou de son communiqué pour dire que trop c'est trop. A moins que ce ne soit de son post Facebook.
Alors qui a tort, qui a raison , qui désapprouve et qui s'en fout royalement ? Dans un pays où l'eau n'est pas en mesure d'arriver au robinet, dans un pays où la jeunesse est en déshérence dans le monde, dans un pays ou pas plus de deux maternelles ne peuvent ouvrir, voilà que ceux qui sont restés au pays font la révolution. Il sont en guerre contre le système, contre les garants de cet ordre, contre la société des nantis. Ils sont en guerre contre eux mêmes, tout ce qu'ils savent c'est que ce système , il n'en veulent plus. A moins qu'ils n'en peuvent plus. A force de ne pas vouloir , il ont fini par savoir ce qu'il veulent : Déboulonner le système et faire venir le cahot , pour faire régner un nouvel ordre. Leur ordre en rouge vert noir !
Alors qui a tort, qui a raison , qui désapprouve et qui s'en fout royalement ? Dans un pays où l'eau n'est pas en mesure d'arriver au robinet, dans un pays où la jeunesse est en déshérence dans le monde, dans un pays ou pas plus de deux maternelles ne peuvent ouvrir, voilà que ceux qui sont restés au pays font la révolution. Il sont en guerre contre le système, contre les garants de cet ordre, contre la société des nantis. Ils sont en guerre contre eux mêmes, tout ce qu'ils savent c'est que ce système , il n'en veulent plus. A moins qu'ils n'en peuvent plus. A force de ne pas vouloir , il ont fini par savoir ce qu'il veulent : Déboulonner le système et faire venir le cahot , pour faire régner un nouvel ordre. Leur ordre en rouge vert noir !
Il n'est pas dit que ceux qui sont à la tête de ces cohortes révolutionnaires, maîtrisent toutes les troupes. A mon avis, certains rajoutent au concept des anciens de la radicalité, disons de l'activisme. . Hier Marc Pulvar obligeait les patrons à fermer et à baisscer les rideaux . C'était un scandale. Aujourd'hui , Shoelcher est un amas de gravier, et de marbre. La révolution est en route, mais au robinet ce soir, personne ne sait pourquoi l'eau ne coulait pas plus fort .
Fin de l'épisode de ce 22 covid 2020. Demain ils seront interceptés, le 3 juin ils reviennent pour le procès de 7 d'Océanis. Tic tac tic tic tac !