On nous annonce une arrivée de sargasses à Sainte Marie. Il parait que c'est du jamais vu. Le préfet avait indiqué qu'il fallait dans les 24 48 heures retirer ces arrivages massifs de sargasses. On peut se demander quand les entreprises de BTP seront réquisitionnées pour venir en aide à la population. Ce n'est pas avec un escadron de jeunes en formation du RSMA que l'affaire sera réglée. Nous risquons d’être dans la confusion la plus totale avec l'arrivée des vacances. La vraie question est de savoir si l'état a donné à son représentant les moyens financiers de faire face à cette crise. Certains parlementaires des Antilles disent que non.
Pour avoir une idée des volumes, c’est 40 000 à 60 000 tonnes minimum de sargasses qui arrivent chaque fois. Autant la mer elle-même avec le courant, procède à son autocurage en une nuit, autant enlever dans certaines criques les sargasses relève selon nous d’un véritable travail pour des professionnels, parfois d’une mission humainement impossible.
Les entreprises des BTP qui meurent de faim en ce moment, si elles étaient mises en première ligne « mangeraient » ces sargasses et feraient de leur affaire ce job tombé du ciel en professionnel. Ici ce n’est pas ce qui a été décidé au contraire, on nous a fait état d’un véritable système de répartition pour n’oublier personne. Pour les maires 600 000 € pour acheter du matériel, un peu de moyen pour faire travailler des prisonniers et réquisition du RSMA pour donner le sentiment de faire intervenir des spécialistes et vaille que vaille on évaluera en cours de route avec des capteurs dont le préfet en premier détient l’information. Quelques millions sont bien annoncés. Si les premières sommes avaient été considérées par les élus locaux comme dérisoires, même avec les nouvelles enveloppes cela paraît largement insuffisant.
Les entreprises des BTP qui meurent de faim en ce moment, si elles étaient mises en première ligne « mangeraient » ces sargasses et feraient de leur affaire ce job tombé du ciel en professionnel. Ici ce n’est pas ce qui a été décidé au contraire, on nous a fait état d’un véritable système de répartition pour n’oublier personne. Pour les maires 600 000 € pour acheter du matériel, un peu de moyen pour faire travailler des prisonniers et réquisition du RSMA pour donner le sentiment de faire intervenir des spécialistes et vaille que vaille on évaluera en cours de route avec des capteurs dont le préfet en premier détient l’information. Quelques millions sont bien annoncés. Si les premières sommes avaient été considérées par les élus locaux comme dérisoires, même avec les nouvelles enveloppes cela paraît largement insuffisant.