( 06 96 32 58 38 : opmh972@gmail.com C'est ensemble que nous avancerons Monsieur le Président de la Collectivité Territoriale Martinique, Cluny
Photo non contextuelle. Ici la visite d'Emmanuel Macron à une patisserie locale .Photographe Serge Boissard
le 24 mars 2020, Nous avons utilisé notre trésorerie pour la participation à ces salons. Les banques, même si elles nous soutenaient par le passé, ne veulent pas prendre de risques, et refusent de nous accorder un découvert, aussi minime soit-il, ou d'augmenter le découvert existant.
Aujourd'hui, beaucoup d'entre nous n'ont aucune trésorerie ni aucun revenu. Des mesures d'urgences sont à prévoir dès maintenant pour donner espoir à ces chefs d'entreprises et leur permettre de patienter en attendant une reprise.
Nos propositions sont les suivantes :
– Une allocation de 500 euros à tous les artisans d'art inscrits au Répertoire des Métiers qui doit prendre effet immédiatement afin de leur permettre de faire vivre leur famille et payer les factures courantes (eau, électricité, assurance, téléphone, mutuelle, …) et cela sur une durée de 6 mois. (l'activité risque de ne pas reprendre avant).
– Cette allocation, si elle nous est accordée, ne doit pas être prise en compte dans le calcul de la prime d'activité, des allocations diverses, et du RSA pour ceux qui y ont droit.
– Intervention et garantie auprès des banques pour une plus grande souplesse et obtention de l'annulation des frais et agios bancaires et report de leurs échéances de prêts (crédits professionnels, traites de voiture et de maison). Eventuellement, révision des échéanciers et des montants à rembourser.
– Suppression du CFE pour l'année 2020.
– Maintien du RSA (pour ceux qui en bénéficient) en attendant la déclaration administrative de revenus.
– Annulation des majorations sur les cotisations URSSAF pour toute l'année en cours et mise en place d'un échéancier plus souple à ceux qui le demandent. C'est après consultation d'un groupe d'artisans d'art que j'ai recueilli ces demandes que je vous prie de bien vouloir mettre en application.
La situation économique de la Martinique ne peut permettre de nouvelles radiations dans les mois à venir et il est serait dommage que ce secteur, composé pour beaucoup de personnes travaillant seules, soit une fois de plus laissé pour compte.
Beaucoup d'entre nous ne pourront bénéficier du dispositif BPI FRANCE compte tenu de leur chiffre d'affaires dérisoire (moins de 1500 euros mensuels) mais qui reste tout de même leur moyen de subsistance.
Je vous remercie.
Yvonne ULRIC
Présidente de l'OPMH
Membre élue de la Chambre de Métiers de Martinique
Aujourd'hui, beaucoup d'entre nous n'ont aucune trésorerie ni aucun revenu. Des mesures d'urgences sont à prévoir dès maintenant pour donner espoir à ces chefs d'entreprises et leur permettre de patienter en attendant une reprise.
Nos propositions sont les suivantes :
– Une allocation de 500 euros à tous les artisans d'art inscrits au Répertoire des Métiers qui doit prendre effet immédiatement afin de leur permettre de faire vivre leur famille et payer les factures courantes (eau, électricité, assurance, téléphone, mutuelle, …) et cela sur une durée de 6 mois. (l'activité risque de ne pas reprendre avant).
– Cette allocation, si elle nous est accordée, ne doit pas être prise en compte dans le calcul de la prime d'activité, des allocations diverses, et du RSA pour ceux qui y ont droit.
– Intervention et garantie auprès des banques pour une plus grande souplesse et obtention de l'annulation des frais et agios bancaires et report de leurs échéances de prêts (crédits professionnels, traites de voiture et de maison). Eventuellement, révision des échéanciers et des montants à rembourser.
– Suppression du CFE pour l'année 2020.
– Maintien du RSA (pour ceux qui en bénéficient) en attendant la déclaration administrative de revenus.
– Annulation des majorations sur les cotisations URSSAF pour toute l'année en cours et mise en place d'un échéancier plus souple à ceux qui le demandent. C'est après consultation d'un groupe d'artisans d'art que j'ai recueilli ces demandes que je vous prie de bien vouloir mettre en application.
La situation économique de la Martinique ne peut permettre de nouvelles radiations dans les mois à venir et il est serait dommage que ce secteur, composé pour beaucoup de personnes travaillant seules, soit une fois de plus laissé pour compte.
Beaucoup d'entre nous ne pourront bénéficier du dispositif BPI FRANCE compte tenu de leur chiffre d'affaires dérisoire (moins de 1500 euros mensuels) mais qui reste tout de même leur moyen de subsistance.
Je vous remercie.
Yvonne ULRIC
Présidente de l'OPMH
Membre élue de la Chambre de Métiers de Martinique