Pierre Aliker est né le 9 février 1907 au Lamentin en Martinique, est médecin et homme politique Martiniquais partisan de l'autonomie .
Il est aussi co-fondateur du Parti Progressiste Martiniquais.
Étudiant en médecine, Pierre Aliker est le premier Martiniquais interne des Hôpitaux de Paris. En 1938, titulaire d'un doctorat en médecine, spécialité chirurgie, il retourne en Martinique et exerce le métier de chirurgien.
Il est le frère d'André Aliker, journaliste du journal Justice, assassiné en 1934, dont il porte encore le deuil en s'habillant symboliquement de blanc.
En 1945, il s'engage en politique auprès d'Aimé Césaire, et figure sur la liste communiste conduite par ce dernier aux élections municipales à Fort-de-France. Aimé Césaire remporte brillamment les municipales et devient maire de Fort-de-France en 1945.
Pierre Aliker devient logiquement l'un de ses adjoints.Le 28 mars 1958, Pierre Aliker fonde avec Aimé Césaire un nouveau parti politique, le PPM (Parti Progressiste Martiniquais) dont le mot d'ordre est une région Martinique autonome dans un ensemble français décentralisé.
Pierre Aliker devient le vice-président du PPM, fonction qu'il occupera jusqu'au 17e congrès du parti en 2005.
Pierre Aliker est premier adjoint au maire de Fort-de-France de 1957 à 2001.Il est conseiller général du canton 3 de Fort-de-France de 1958 à 1970.
Pierre Aliker est également à l'origine du SICEM (Syndicat intercommunal du Centre de la Martinique) qu'il présidera de 1997 à 2001. Le SICEM devient le 27 décembre 2000 la CACEM (Communauté d'Agglomération du Centre de la Martinique).
En mars 2001, après avoir dirigé la ville de Fort-de-France durant 56 ans, Aimé Césaire et Pierre Aliker annoncent qu'ils ne brigueront pas un nouveau mandat et soutiennent Serge Letchimy, candidat PPM aux élections municipales de 2001.
Pierre Aliker a été le bras droit d'Aimé Césaire à la mairie de Fort-de-France pendant plus d'un demi-siècle. Lorsqu'on lui demande les raisons de la longévité de cette collaboration, il explique que c'est parce que nous avons comme étoile polaire une citation de Karl Marx qui dit : "Il ne faut jamais permettre que l'intérêt général soit noyé dans les eaux glacées des intérêts privés".
Le 9 février 2007, lors de ses 100 ans, la municipalité de Fort-de-France décide de baptiser le stade de Dillon à Fort-de-France (16 000 places), stade municipal Pierre Aliker, lui rendant ainsi hommage. Le 20 avril 2008, dans le stade portant son nom, il rend un dernier et poignant hommage à son ami et compagnon de lutte, Aimé Césaire, lors des obsèques de ce dernier, et rappelle dignement, en présence du Président de la République et de nombreux ministres, que "les meilleurs spécialistes des affaires martiniquaises, ce sont les Martiniquais", recueillant une pluie d'applaudissements.
Après son vibrant discours, il a été salué par une standing ovation.
Le 31 janvier 2009, il se mariera avec Marcelle Landry, née en 1929, une patiente rencontrée soixante ans plus tôt et avec laquelle il vivait depuis.
Le docteur Pierre Aliker qui est considéré comme un sage, un exemple pour les nouvelles générations a une devise qu'il défend avec acharnement, "les Martiniquais doivent viser l'excellence" dans tout ce qu'ils entreprennent et se garder de se complaire dans la médiocrité, ne jamais se contenter de l'à peu près ou du "I bon kon sa". Il rappelle souvent le conseil de Boileau : " Vingt fois sur le métier, remettez votre ouvrage. Polissez-le sans cesse et le repolissez".
Il est aussi co-fondateur du Parti Progressiste Martiniquais.
Étudiant en médecine, Pierre Aliker est le premier Martiniquais interne des Hôpitaux de Paris. En 1938, titulaire d'un doctorat en médecine, spécialité chirurgie, il retourne en Martinique et exerce le métier de chirurgien.
Il est le frère d'André Aliker, journaliste du journal Justice, assassiné en 1934, dont il porte encore le deuil en s'habillant symboliquement de blanc.
En 1945, il s'engage en politique auprès d'Aimé Césaire, et figure sur la liste communiste conduite par ce dernier aux élections municipales à Fort-de-France. Aimé Césaire remporte brillamment les municipales et devient maire de Fort-de-France en 1945.
Pierre Aliker devient logiquement l'un de ses adjoints.Le 28 mars 1958, Pierre Aliker fonde avec Aimé Césaire un nouveau parti politique, le PPM (Parti Progressiste Martiniquais) dont le mot d'ordre est une région Martinique autonome dans un ensemble français décentralisé.
Pierre Aliker devient le vice-président du PPM, fonction qu'il occupera jusqu'au 17e congrès du parti en 2005.
Pierre Aliker est premier adjoint au maire de Fort-de-France de 1957 à 2001.Il est conseiller général du canton 3 de Fort-de-France de 1958 à 1970.
Pierre Aliker est également à l'origine du SICEM (Syndicat intercommunal du Centre de la Martinique) qu'il présidera de 1997 à 2001. Le SICEM devient le 27 décembre 2000 la CACEM (Communauté d'Agglomération du Centre de la Martinique).
En mars 2001, après avoir dirigé la ville de Fort-de-France durant 56 ans, Aimé Césaire et Pierre Aliker annoncent qu'ils ne brigueront pas un nouveau mandat et soutiennent Serge Letchimy, candidat PPM aux élections municipales de 2001.
Pierre Aliker a été le bras droit d'Aimé Césaire à la mairie de Fort-de-France pendant plus d'un demi-siècle. Lorsqu'on lui demande les raisons de la longévité de cette collaboration, il explique que c'est parce que nous avons comme étoile polaire une citation de Karl Marx qui dit : "Il ne faut jamais permettre que l'intérêt général soit noyé dans les eaux glacées des intérêts privés".
Le 9 février 2007, lors de ses 100 ans, la municipalité de Fort-de-France décide de baptiser le stade de Dillon à Fort-de-France (16 000 places), stade municipal Pierre Aliker, lui rendant ainsi hommage. Le 20 avril 2008, dans le stade portant son nom, il rend un dernier et poignant hommage à son ami et compagnon de lutte, Aimé Césaire, lors des obsèques de ce dernier, et rappelle dignement, en présence du Président de la République et de nombreux ministres, que "les meilleurs spécialistes des affaires martiniquaises, ce sont les Martiniquais", recueillant une pluie d'applaudissements.
Après son vibrant discours, il a été salué par une standing ovation.
Le 31 janvier 2009, il se mariera avec Marcelle Landry, née en 1929, une patiente rencontrée soixante ans plus tôt et avec laquelle il vivait depuis.
Le docteur Pierre Aliker qui est considéré comme un sage, un exemple pour les nouvelles générations a une devise qu'il défend avec acharnement, "les Martiniquais doivent viser l'excellence" dans tout ce qu'ils entreprennent et se garder de se complaire dans la médiocrité, ne jamais se contenter de l'à peu près ou du "I bon kon sa". Il rappelle souvent le conseil de Boileau : " Vingt fois sur le métier, remettez votre ouvrage. Polissez-le sans cesse et le repolissez".