TOUTES ET TOUS MOBILISÉ-E-S LE 16 JUIN POUR LA SANTÉ ET L’HÔPITAL PUBLIC !
Les populations d’ici comme celles de France, ont eu à subir cette réalité alors que depuis des années les personnels hospitaliers et leurs syndicats alertaient et se mobilisaient en défense de l’hôpital public.
Macron et les siens ont été acculés face au sinistre à lâcher des miettes et aussi … des médailles (sic !) pour quelques un/es ; ce qui évidemment est loin des exigences des hospitaliers.
Cette crise du système de santé et la défaillance du service public de soins ont explosé avec la pandémie du Covid 19. La politique sanitaire mise à mal depuis des décennies, par les différents gouvernements, a fait de la santé une marchandise comme une autre. Les dirigeants ont méthodiquement choisi de privatiser la santé et d’ardemment privilégier le secteur privé (cliniques et assurances privées) au détriment de l’intérêt général de la majorité de la population.
C’est cela qu’il faut remettre en cause.
Le 16 juin, mobilisons-nous et soyons nombreux et nombreuses pour exiger des moyens humains et matériels pour notre santé et pour faire correctement fonctionner notre hôpital pour les usagers et patients. Cela signifie gratuité totale des soins (sans avance des frais) prise en charge par la Sécurité Sociale uniquement.
Cela passe dans l’immédiat par :
-La mise en place d’un plan de formation et de recrutement pérenne d’emplois à l’hôpital et pour les EHPAD
-L’arrêt de la gestion de l’hôpital comme une entreprise, avec des managers. Pour une gestion au service du soin, et un fonctionnement à partir des besoins !
- La nécessité pour le système de santé de faire face aux situations imprévues, d’assurer la prévention, les soins, le suivi, hors tout impératif de rentabilité immédiate.
- L’annulation de la dette des hôpitaux
Macron et les siens ont été acculés face au sinistre à lâcher des miettes et aussi … des médailles (sic !) pour quelques un/es ; ce qui évidemment est loin des exigences des hospitaliers.
Cette crise du système de santé et la défaillance du service public de soins ont explosé avec la pandémie du Covid 19. La politique sanitaire mise à mal depuis des décennies, par les différents gouvernements, a fait de la santé une marchandise comme une autre. Les dirigeants ont méthodiquement choisi de privatiser la santé et d’ardemment privilégier le secteur privé (cliniques et assurances privées) au détriment de l’intérêt général de la majorité de la population.
C’est cela qu’il faut remettre en cause.
Le 16 juin, mobilisons-nous et soyons nombreux et nombreuses pour exiger des moyens humains et matériels pour notre santé et pour faire correctement fonctionner notre hôpital pour les usagers et patients. Cela signifie gratuité totale des soins (sans avance des frais) prise en charge par la Sécurité Sociale uniquement.
Cela passe dans l’immédiat par :
-La mise en place d’un plan de formation et de recrutement pérenne d’emplois à l’hôpital et pour les EHPAD
-L’arrêt de la gestion de l’hôpital comme une entreprise, avec des managers. Pour une gestion au service du soin, et un fonctionnement à partir des besoins !
- La nécessité pour le système de santé de faire face aux situations imprévues, d’assurer la prévention, les soins, le suivi, hors tout impératif de rentabilité immédiate.
- L’annulation de la dette des hôpitaux
REBAPTISONS LA " PLACE JOYEUSE " EN PLACE DES ESCLAVES RÉVOLTÉ-E-S DE L’ANSE SPOUTOURNE
Pétition sur change.org, à destination de conseil municipal de la ville de La Trinité
La "Place joyeuse" de la ville de Trinité ne célèbre pas la joie mais honore un esclavagiste, monsieur Villaret-Joyeuse qui a bruyamment organisé le rétablissement de l'esclavage décidé par Napoléon en 1802.
La ville de Trinité est elle aussi, un des haut lieu de la résistance anti-esclavagiste et des luttes ouvrières. Le 8 février 1831, Tine et Monique, quittent l’habitation sucrière des Dubuc de l’Anse Spoutourne et sont du groupe d’esclaves et de libres de fait qui descendent dans la ville porter plainte auprès du juge de paix (comme l’autorisent les nouvelles mesures de 1827 et 1830) contre le colon et le géreur qui refusent d’appliquer la législation assouplissant l’affranchissement et réduisant les sévices. Huit ( 8) esclaves sont condamnés à la déportation pour avoir été des meneur/ses. Malgré les appels judiciaires, ils et elles restent en prison. Ces esclaves organisent avec Monique et Tine leur marronnage en s’évadant vers Sainte-Lucie en 1834. Cette révolte et ce marronnage font partie intégrante de l’histoire de Martinique. Pour mettre fin à cet affront à notre mémoire, nous réclamons que soient honoré-e-s nos héroïques combattant-e-s contre l'esclavage de l'Anse Spoutourne de 1831 à 1834.
La "Place joyeuse" de la ville de Trinité ne célèbre pas la joie mais honore un esclavagiste, monsieur Villaret-Joyeuse qui a bruyamment organisé le rétablissement de l'esclavage décidé par Napoléon en 1802.
La ville de Trinité est elle aussi, un des haut lieu de la résistance anti-esclavagiste et des luttes ouvrières. Le 8 février 1831, Tine et Monique, quittent l’habitation sucrière des Dubuc de l’Anse Spoutourne et sont du groupe d’esclaves et de libres de fait qui descendent dans la ville porter plainte auprès du juge de paix (comme l’autorisent les nouvelles mesures de 1827 et 1830) contre le colon et le géreur qui refusent d’appliquer la législation assouplissant l’affranchissement et réduisant les sévices. Huit ( 8) esclaves sont condamnés à la déportation pour avoir été des meneur/ses. Malgré les appels judiciaires, ils et elles restent en prison. Ces esclaves organisent avec Monique et Tine leur marronnage en s’évadant vers Sainte-Lucie en 1834. Cette révolte et ce marronnage font partie intégrante de l’histoire de Martinique. Pour mettre fin à cet affront à notre mémoire, nous réclamons que soient honoré-e-s nos héroïques combattant-e-s contre l'esclavage de l'Anse Spoutourne de 1831 à 1834.
GUADELOUPE : VIOLENTE ATTAQUE ANTI-SYNDICALE !
Vendredi 12 juin, Jean-Marie Nomertin, militant de C.O et secrétaire général de la CGTG est une nouvelle fois attaqué en justice par le gros planteur Tino Dambas, celui que tout le monde surnomme maintenant « l'esclavagiste noir ». Il reproche au syndicaliste de l'avoir appelé ainsi. Comme pour le premier procès, on exige la relaxe de Nomertin et le débours pour Tino Dambas. À cette première instance, Tino Dambas portait plainte disant que Nomertin l’accusait de la mort d’un camarade de la plantation. En fait, ce camarade était très malade d’un cancer en phase terminale et Dambas l’avait obligé « d’aller chayer » des Poyos au lieu de lui donner une tâche moins pénible. Ce camarade est mort peu de temps après. Et effectivement, cela méritait une dénonciation. Dambas a été débouté et Nomertin relaxé. Cette fois encore le surnommé « esclavagiste noir » par toute la population terre n'a qu’à être de nouveau débouté.
AIDEZ NOUS À TROUVER L'AUTEUR, SOUPLÉ…!
Les souris ont malheureusement dévoré des passages d'un livre que je ne lis pas assez souvent et je suis incapable de dire de qui est le texte. On dirait A.Marie-Jeanne ... ou Loulou Pulvar ? J'ai un doute. La rédaction promet un abonnement gratuit de un an à RS à qui nous mettra sur la piste...
Voici le texte :
... "Le passé avait encore si peu changé en (... mots illisibles...), malgré les efforts des républicains, qu'à la Martinique où on comptait 9 juges de paix, tous étaient des blancs. Sur 10 commissaires de police, 8 étaient des blancs. À l'administration de l'intérieur, occupant 18 personnes, 14 étaient des blancs. À celle de la justice, occupant depuis le Procureur général jusqu'aux commis-greffiers, 42 personnes, 36 étaient des blancs. Au service de la perception des impôts, sur 14 employés, 11 étaient des blancs. À celui des contributions directes, sur 9 employés, 8 étaient des blancs.
À la Guadeloupe même iniquité. (et l'auteur poursuit sa statistique ethnique) Il continue:" Cela dans des pays où la classe blanche ne forme qu'un dixième de la population et où les deux classes de couleur comptent incontestablement autant d'hommes capables, instruits et de parfaite honorabilité que leurs rivaux.
Nous avons vivement et fréquemment protesté dans la presse métropolitaine et avec nos amis des colonies contre un état de choses qui continuait à faire de la classe blanche une classe privilégiée, nous avons répété qu'il ne pouvait engendrer que de mauvaises passions, en entretenant les uns dans leurs vieilles et fausses idées de "supériorité native" et en provoquant chez les autres les sentiments d'amertume et d'irritation auxquelles donne toujours naissance l'injustice dans le cœur de ceux qui en souffrent. Nous avons demandé sans jamais nous lasser, que nègres et mulâtres eussent leur part légitime des fonctions publiques, et nous sommes employés de toutes nos forces à la leur faire obtenir. Est ce pour cela que nous sommes "le vampire de la race blanche"?
Malheureusement, les incorrigibles sont encore si pleins des idées d'un temps où ils étaient maîtres de tout ce qu'ils regardent comme un bien leur appartenant et dont on les dépouille, la moindre place donnée à un homme qui n'est pas de leur caste. Ce qu'ils appellent "la complicité d'une race à l'autre qui s' accomplit avec la complicité du gouvernement". (...)
Nous ne nous en cachons nullement , nous avons toujours travaillé à rendre le partage plus égal entre eux et les classes de couleur "…Vous donnez votre langue au chat ?
Trêve de plaisanterie ! Il s'agit de celui que l'on traite abondamment ces jours ci de" colonialiste, raciste, suprématiste blanc" : Victor Schoelcher.
Avouez que comme modèle de "suprématiste blanc" on a fait mieux. Et si nous pouvions trouver dans "la métropole" comme "aux colonies" quelques voix pour "protester vivement et fréquemment" contre un état de fait qui a finalement peu changé depuis, nous en ferions un allié sans complexe !
Voici le texte :
... "Le passé avait encore si peu changé en (... mots illisibles...), malgré les efforts des républicains, qu'à la Martinique où on comptait 9 juges de paix, tous étaient des blancs. Sur 10 commissaires de police, 8 étaient des blancs. À l'administration de l'intérieur, occupant 18 personnes, 14 étaient des blancs. À celle de la justice, occupant depuis le Procureur général jusqu'aux commis-greffiers, 42 personnes, 36 étaient des blancs. Au service de la perception des impôts, sur 14 employés, 11 étaient des blancs. À celui des contributions directes, sur 9 employés, 8 étaient des blancs.
À la Guadeloupe même iniquité. (et l'auteur poursuit sa statistique ethnique) Il continue:" Cela dans des pays où la classe blanche ne forme qu'un dixième de la population et où les deux classes de couleur comptent incontestablement autant d'hommes capables, instruits et de parfaite honorabilité que leurs rivaux.
Nous avons vivement et fréquemment protesté dans la presse métropolitaine et avec nos amis des colonies contre un état de choses qui continuait à faire de la classe blanche une classe privilégiée, nous avons répété qu'il ne pouvait engendrer que de mauvaises passions, en entretenant les uns dans leurs vieilles et fausses idées de "supériorité native" et en provoquant chez les autres les sentiments d'amertume et d'irritation auxquelles donne toujours naissance l'injustice dans le cœur de ceux qui en souffrent. Nous avons demandé sans jamais nous lasser, que nègres et mulâtres eussent leur part légitime des fonctions publiques, et nous sommes employés de toutes nos forces à la leur faire obtenir. Est ce pour cela que nous sommes "le vampire de la race blanche"?
Malheureusement, les incorrigibles sont encore si pleins des idées d'un temps où ils étaient maîtres de tout ce qu'ils regardent comme un bien leur appartenant et dont on les dépouille, la moindre place donnée à un homme qui n'est pas de leur caste. Ce qu'ils appellent "la complicité d'une race à l'autre qui s' accomplit avec la complicité du gouvernement". (...)
Nous ne nous en cachons nullement , nous avons toujours travaillé à rendre le partage plus égal entre eux et les classes de couleur "…Vous donnez votre langue au chat ?
Trêve de plaisanterie ! Il s'agit de celui que l'on traite abondamment ces jours ci de" colonialiste, raciste, suprématiste blanc" : Victor Schoelcher.
Avouez que comme modèle de "suprématiste blanc" on a fait mieux. Et si nous pouvions trouver dans "la métropole" comme "aux colonies" quelques voix pour "protester vivement et fréquemment" contre un état de fait qui a finalement peu changé depuis, nous en ferions un allié sans complexe !