Un ministre des colonies qui «s’installe dans la durée» sous nos cieux.
Des heures et des heures de débats en direct du WTC et à la télé.
Que dire de plus du 1er mai 09 à Petit-Canal ? Qu’il fut historique ?
Qu’il fut le premier depuis des décennies à rassembler autant de manifestants ?
Mais tout cela semble déjà tellement banalisé.
J’ai vraiment l’impression qu’il sera désormais difficile d’étonner un Guadeloupéen.
Sur le plan des luttes sociales, tous les records ont été pulvérisés, la barre a été placée à une telle hauteur que le mouvement social ne peut que tirer vers le haut, mais jusqu’où ?
Qui peut dire combien de réunions, de débrayages, d’heures de négociations l’accord Bino a déjà suscitées ?
Le concept de la pwofitasyon, initié par LKP, est pratiquement devenu le patrimoine des travailleurs du monde. Il n’appartient plus au seul LKP. Quand le leader du NPA, Olivier Besancenot, se permet, en l’espace de trois mois, d’effectuer trois Paris-Pointe-à-Pitre-Paris, c’est qu’il y a plus que du grain à moudre dans notre «petite» Guadeloupe.
Les médias français, qui habituellement donnaient de notre pays que la carte postale sea- sex- sun, ont été obligés de quitter les poncifs pour tenter de s’intéresser aux problèmes de fond de notre pays.
Elie Domota, porte parole de LKP, secrétaire général de l’UGTG, peut quand il veut, intervenir dans le débat national français, au même titre, sinon avec plus d’autorité que ses collègues parisiens de la CGT, de la CFDT ou de F.O.
Malgré lui, Domota est aussi devenu une figure politique du microcosme français. En deux mois de mobilisation, son carnet de bord médiatique et son press book comportent plus de rendez-vous que n’importe lequel des leaders français.
Le décompte réel de tout ce que LKP et le mouvement du 20 janvier ont fait reste à établir. Les thésards en sciences sociales ont de quoi bosser. En quittant le social, le revendicatif, on tombe presque, à coup sûr, dans le politique.
Vu du côté de la droite, c’est la totale catastrophe, l’UMP à la mode Guadeloupe, a depuis longtemps mordu la poussière. Gabrielle Louis Carabin, présidente de ce mouvement en apnée totale, s’est depuis longtemps résignée. L’UMP, « Guadeloupe » de chiraj interne en chiraj interne a volé en éclats...
Qui et comment peut-on recoller ces bouts de confettis ?
On comprend, alors, qu'ajouté à un climat social encore lourd, la déconfiture de l’UMP n’ait pas plaidé en faveur d’une « tournée » exotique de Sarkozy dans les « confettis de l’empire. Il est tout sauf maso le président bling–bling !
A gauche, chacun y va de sa petite parano .La tendance n’est guère à l’unité. Chacun se surveille, car on sait qu’à terme, le gouvernement français, cherche à imposer son timing pour une fusion deux collectivités majeures.
Qui en sera le chef ?
Lurel et Gillot auront ils les moyens de « bloquer » ce processus qui semble inéluctable ?
Comment vont-ils gérer leur synergie habituelle, si le gouvernement français les oblige à un « combat » singulier ?
Il n'y a pas eu jusqu’ici de vraie réponse donnée à une question.. qu’on ne pose pas encore. Enfin pas vraiment...
Les deux présidents (et même 3 si on y inclut Jean-Claude Malo l’ex- président des Maires) ont quand même eu à « subir » ce mouvement social.
Ils ont été parfois dans la tourmente.
Ont-ils pu regagner le terrain perdu et garder la main ?
Le dernier sondage Qualistat est pourtant moins catastrophique que prévu...
Les Etats Généraux, ayant eu l’insuccès populaire que nous savons, ils n’ont pas renversé la tendance .La classe politique est toujours en mode malaise...
Le 8è Congrès des élus du 7 mai et le Projet Guadeloupéen, initiés par Jacques Gillot, Président du Conseil Général, arrivent à un moment crucial de la vie politique du pays.
Ce peut–être l’amorce d’un niveau débat sur l’avenir du pays.
Le Parti Communiste Guadeloupéen parle de décolonisation, le LKP de « pouvoir dans la rue », le gouvernement français veut aller vite dans la fusion des collectivités.
Les élus sont donc, sous-pression… ils le savent.
Texte de Danik I Zandwonis Directeur rédaction CC1
Des heures et des heures de débats en direct du WTC et à la télé.
Que dire de plus du 1er mai 09 à Petit-Canal ? Qu’il fut historique ?
Qu’il fut le premier depuis des décennies à rassembler autant de manifestants ?
Mais tout cela semble déjà tellement banalisé.
J’ai vraiment l’impression qu’il sera désormais difficile d’étonner un Guadeloupéen.
Sur le plan des luttes sociales, tous les records ont été pulvérisés, la barre a été placée à une telle hauteur que le mouvement social ne peut que tirer vers le haut, mais jusqu’où ?
Qui peut dire combien de réunions, de débrayages, d’heures de négociations l’accord Bino a déjà suscitées ?
Le concept de la pwofitasyon, initié par LKP, est pratiquement devenu le patrimoine des travailleurs du monde. Il n’appartient plus au seul LKP. Quand le leader du NPA, Olivier Besancenot, se permet, en l’espace de trois mois, d’effectuer trois Paris-Pointe-à-Pitre-Paris, c’est qu’il y a plus que du grain à moudre dans notre «petite» Guadeloupe.
Les médias français, qui habituellement donnaient de notre pays que la carte postale sea- sex- sun, ont été obligés de quitter les poncifs pour tenter de s’intéresser aux problèmes de fond de notre pays.
Elie Domota, porte parole de LKP, secrétaire général de l’UGTG, peut quand il veut, intervenir dans le débat national français, au même titre, sinon avec plus d’autorité que ses collègues parisiens de la CGT, de la CFDT ou de F.O.
Malgré lui, Domota est aussi devenu une figure politique du microcosme français. En deux mois de mobilisation, son carnet de bord médiatique et son press book comportent plus de rendez-vous que n’importe lequel des leaders français.
Le décompte réel de tout ce que LKP et le mouvement du 20 janvier ont fait reste à établir. Les thésards en sciences sociales ont de quoi bosser. En quittant le social, le revendicatif, on tombe presque, à coup sûr, dans le politique.
Vu du côté de la droite, c’est la totale catastrophe, l’UMP à la mode Guadeloupe, a depuis longtemps mordu la poussière. Gabrielle Louis Carabin, présidente de ce mouvement en apnée totale, s’est depuis longtemps résignée. L’UMP, « Guadeloupe » de chiraj interne en chiraj interne a volé en éclats...
Qui et comment peut-on recoller ces bouts de confettis ?
On comprend, alors, qu'ajouté à un climat social encore lourd, la déconfiture de l’UMP n’ait pas plaidé en faveur d’une « tournée » exotique de Sarkozy dans les « confettis de l’empire. Il est tout sauf maso le président bling–bling !
A gauche, chacun y va de sa petite parano .La tendance n’est guère à l’unité. Chacun se surveille, car on sait qu’à terme, le gouvernement français, cherche à imposer son timing pour une fusion deux collectivités majeures.
Qui en sera le chef ?
Lurel et Gillot auront ils les moyens de « bloquer » ce processus qui semble inéluctable ?
Comment vont-ils gérer leur synergie habituelle, si le gouvernement français les oblige à un « combat » singulier ?
Il n'y a pas eu jusqu’ici de vraie réponse donnée à une question.. qu’on ne pose pas encore. Enfin pas vraiment...
Les deux présidents (et même 3 si on y inclut Jean-Claude Malo l’ex- président des Maires) ont quand même eu à « subir » ce mouvement social.
Ils ont été parfois dans la tourmente.
Ont-ils pu regagner le terrain perdu et garder la main ?
Le dernier sondage Qualistat est pourtant moins catastrophique que prévu...
Les Etats Généraux, ayant eu l’insuccès populaire que nous savons, ils n’ont pas renversé la tendance .La classe politique est toujours en mode malaise...
Le 8è Congrès des élus du 7 mai et le Projet Guadeloupéen, initiés par Jacques Gillot, Président du Conseil Général, arrivent à un moment crucial de la vie politique du pays.
Ce peut–être l’amorce d’un niveau débat sur l’avenir du pays.
Le Parti Communiste Guadeloupéen parle de décolonisation, le LKP de « pouvoir dans la rue », le gouvernement français veut aller vite dans la fusion des collectivités.
Les élus sont donc, sous-pression… ils le savent.
Texte de Danik I Zandwonis Directeur rédaction CC1