Jusqu’ici, l’emploi flanche mais ne rompt pas. Son ajustement demeure très en deçà de ce que supposerait la réponse spontanée au choc d’activité subi par les entreprises, du fait notamment des dispositifs de soutien publics.
Avec le reconfinement, les difficultés pèsent sur de nombreuses entreprises et notamment sur les Vedettes Tropicales, qui desservent les Trois-Ilets (Pointe-du-Bout, bourg, Anse-Mitan, Anse-à-l'Ane), et Case-Pilote via Fort-de-France.
Face à la baisse des recettes et au poids des charges, des licenciements économiques sont prévus. Charles Conconne, directeur général des Vedettes Tropicales, s'explique. « Depuis le début de la crise sanitaire, nous tenons cahin-caha " Fin de citation
Face à la baisse des recettes et au poids des charges, des licenciements économiques sont prévus. Charles Conconne, directeur général des Vedettes Tropicales, s'explique. « Depuis le début de la crise sanitaire, nous tenons cahin-caha " Fin de citation
Mais cette difficulté n'est pas exceptionnelle à la Martinique,il en est de même dans tous les pays qui ont fait l'objet d'un confinement. En France le message est encore plus brut de décoffrage Ecoutez ce que disaient les Echos
« Le début de la saison de ski s'annonce terrifiant » LES PATRONS DE PME FACE AU COVID. Gaëtan Tiret gère avec sa famille un établissement quatre étoiles en Haute-Savoie. Il n'a aucune réservation pour les vacances de Noël et demande plus de visibilité au gouvernement. Il vient d'écrire à Emmanuel Macron.
Voilà quelques jours, Gaëtan a écrit à Emmanuel Macron pour l'interpeler. La clientèle étrangère (un tiers des venues en hiver) va être absente et la clientèle française est en peine de repère pour organiser ses vacances d'hiver.
Or les vacances de Noël représentent un chiffre d'affaires hors taxes de 250.000 euros pour l'établissement sur un total de 950.000 euros à l'année. En temps normal, Gaëtan Tiret emploie trois salariés et une quinzaine de saisonniers. « Toute notre fortune personnelle est engagée dans l'entreprise. Imaginez pour mes parents, ma grand-mère, ce que tout cela représente en terme de travail », dit-il.
Voilà quelques jours, Gaëtan a écrit à Emmanuel Macron pour l'interpeler. La clientèle étrangère (un tiers des venues en hiver) va être absente et la clientèle française est en peine de repère pour organiser ses vacances d'hiver.
Or les vacances de Noël représentent un chiffre d'affaires hors taxes de 250.000 euros pour l'établissement sur un total de 950.000 euros à l'année. En temps normal, Gaëtan Tiret emploie trois salariés et une quinzaine de saisonniers. « Toute notre fortune personnelle est engagée dans l'entreprise. Imaginez pour mes parents, ma grand-mère, ce que tout cela représente en terme de travail », dit-il.
En Martinique les licenciements ont déjà commencé . Une jeune femme avouait que depuis le mois de février elle met des plantes en pot et vend des plants.
Grace à Facebook elle commence à vendre ses plants. Elle plante de prunes de cythère naines, des maracudjas et diversifie sa production sur le lopin de terre qui est autour de sa maison.
Une analyse nationale existe l'Etude Cerfi Canal : L’EMPLOI CRAQUE MAIS NE ROMPT PAS COMPLÈTEMENT
Jusqu’ici, l’emploi flanche mais ne rompt pas. Son ajustement demeure très en deçà de ce que supposerait la réponse spontanée au choc d’activité subi par les entreprises, du fait notamment des dispositifs de soutien publics. Et la vitesse de reconstitution de l’emploi durant le rebond du troisième trimestre peut surprendre. La hausse des contrats courts (CDD et intérim) au troisième trimestre a permis une reconstitution de près de la moitié des effectifs perdus dans la sphère privée. Mais cette volatilité de l’emploi court, ne doit pas voiler la tendance de fond.
L’emploi devrait décrocher sévèrement sur les trois derniers mois de l’année et au premier trimestre 2021, ce qui pourrait porter les destructions d’emploi à plus d’un million en début d’année 2021 par rapport au pic de fin 2019. Si les contraintes sanitaires s’allègent au second semestre 2021, les destructions d’emplois par rapport à 2019 pourraient être ramenées à 900 000, avec la reconstitution des effectifs d’emplois courts (dans les services notamment). L’horizon de stabilisation des emplois permanents est en revanche beaucoup plus incertain tant les dispositifs publics interfèrent avec l’ajustement spontané.
En 2021, le chômage partiel de longue durée pourrait encore maintenir en état d’emploi « artificiel » près d’un million de personnes.
L’emploi devrait décrocher sévèrement sur les trois derniers mois de l’année et au premier trimestre 2021, ce qui pourrait porter les destructions d’emploi à plus d’un million en début d’année 2021 par rapport au pic de fin 2019. Si les contraintes sanitaires s’allègent au second semestre 2021, les destructions d’emplois par rapport à 2019 pourraient être ramenées à 900 000, avec la reconstitution des effectifs d’emplois courts (dans les services notamment). L’horizon de stabilisation des emplois permanents est en revanche beaucoup plus incertain tant les dispositifs publics interfèrent avec l’ajustement spontané.
En 2021, le chômage partiel de longue durée pourrait encore maintenir en état d’emploi « artificiel » près d’un million de personnes.