Violences policières en Martinique : Le Député Serge Letchimy écrit au Premier ministre
Cette situation est grave et inquiétante. Elle trahit un manque de dialogue face à des problèmes posés restés sans réponse. La violence ne peut qu'engendrer des dérapages qui fragilisent la démocratie, base de la République.
Au cours de ces émeutes du 16 et du 17 juillet, un homme a été blessé à l’occasion d’une rude arrestation. Premier blessé grave de ces évènements, le jeune Keziah NUISSIER, étudiant, aujourd'hui hospitalisé au Centre Hospitalier Universitaire La Meynard, à Fort-de-France.
Au nom de la démocratie et de la règle éthique qui l'accompagne, je demande à ce que la lumière soit faite concernant cette affaire par l’IGPN afin d’établir en toute transparence les conditions de cette intervention et que la vérité soit dite.
Ces troubles ont une origine : à la base, le silence de l'Etat face à l’empoisonnement des terres martiniquaises. De plus, à cela s'ajoute le mépris mémoriel, la mise à l'écart et la non reconnaissance de nos repères historiques identitaires. Les troubles successifs sont directement ou indirectement liés à ces enjeux.
Nous sommes aujourd'hui dans l'urgence d'avoir des réponses claires de l'Etat. Face à une situation particulièrement sensible en Martinique, l'Etat doit mesurer le risque qu' à la moindre étincelle, peuvent se produire à l'avenir, des embrasements dont personne ne pourra mesurer l’ampleur.
En l'attente, je vous prie d'agréer Monsieur le ministre, mes salutations distinguées.
Au cours de ces émeutes du 16 et du 17 juillet, un homme a été blessé à l’occasion d’une rude arrestation. Premier blessé grave de ces évènements, le jeune Keziah NUISSIER, étudiant, aujourd'hui hospitalisé au Centre Hospitalier Universitaire La Meynard, à Fort-de-France.
Au nom de la démocratie et de la règle éthique qui l'accompagne, je demande à ce que la lumière soit faite concernant cette affaire par l’IGPN afin d’établir en toute transparence les conditions de cette intervention et que la vérité soit dite.
Ces troubles ont une origine : à la base, le silence de l'Etat face à l’empoisonnement des terres martiniquaises. De plus, à cela s'ajoute le mépris mémoriel, la mise à l'écart et la non reconnaissance de nos repères historiques identitaires. Les troubles successifs sont directement ou indirectement liés à ces enjeux.
Nous sommes aujourd'hui dans l'urgence d'avoir des réponses claires de l'Etat. Face à une situation particulièrement sensible en Martinique, l'Etat doit mesurer le risque qu' à la moindre étincelle, peuvent se produire à l'avenir, des embrasements dont personne ne pourra mesurer l’ampleur.
En l'attente, je vous prie d'agréer Monsieur le ministre, mes salutations distinguées.